- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Avant-match
- Lectures
- Lu 1.202 fois
- Auteur(s)
- Par teuh
- Commentaires
- 0 comm.
En gagnant à Toulouse, le Racing s'est redonné de l'espoir dans la course au maintien. Il rencontrera dimanche soir l'équipe de Troyes, premier non-relégable, en espérant dans un premier temps réduire l'écart qui les sépare, avant d'espérer mieux
L'Entente Sportive Troyes Aube Champagne est née en 1986. Dans l'ombre du voisin auxerrois, l'ESTAC tente de se faire une place discrète dans l'élite du football français. Mais avec un stade d'un peu plus de 20 000 places et 20 Millions d'euros de budget, on ne peut pas dire que le club hante la mémoire collective du football français ! Son maigre palmarès se résume à une participation à une Coupe Intertoto en 2001, lui donnant droit à une participation à la coupe UEFA. Mais quelle participation ! Sous la houlette d'Alain Perrin, le club de l'Aube va mettre à jour un style de jeu agréable et posé, avec un jeune milieu offensif du nom de JéroM. Rothen pour porter l'équipe vers l'offensive. Il faut beaucoup de hargne et d'expérience à Viduka et Leeds United pour éliminer cette équipe au bout d'un match retour mémorable.
Cinq ans après, avec les départs conjugués de plusieurs cadres, le club est retombé dans l'anonymat et après un maintien in extremis en L2 par la grâce de la DNCG, l'ESTAC est enfin revenu dans l'élite, avec pour objectif annoncé le maintien.
Notre meilleur ennemi
Dans la situation actuelle du Racing, toutes les défaites d'équipes aux alentours de la quinzième place laissent apparaître une porte vers le maintien en L1. Troyes semblait loin au classement il y a encore quelques semaines. Sochaux apparaissait alors comme le concurrent à battre dans une course aux points. Seulement voilà, les six derniers matches de Troyes n'ont été convertis qu'en deux petits points, le Racing en engrangeant le triple dans le même laps de temps. Depuis une victoire à domicile contre Lille, seuls deux nuls, paradoxalement obtenus à l'extérieur, à Nantes de façon homérique et à Monaco, ont permis au club aubois d'éviter un zéro pointé qui aurait encore plus plombé le moral de l'équipe.
L'écart s'est donc sensiblement réduit à sept points et potentiellement à quatre en cas de victoire du club strasbourgeois. Les deux clubs ont conscience de l'enjeu de la rencontre de ce week end sur leur fin de championnat respectif, et les joueurs auront à coeur de le démontrer sur le terrain.
Un match d'hommes
L'enjeu de la rencontre est tel qu'on peut se demander si l'on verra un match débridé, avec une équipe de Troyes sous pression, pratiquant à l'instar de son voisin bourguignon un art du contre qui lui a permis de grapiller des petits points à l'extérieur, ou un match tendu avec deux équipes tétanisées par l'enjeu. En regardant l'effectif de Troyes, on ne peut pas dire que les noms ronflants y sont légion. Privé de son meilleur buteur Sébastien Grax, victime d'une déchirure aux ischio-jambiers, Jean-Marc Furlan devrait faire confiance à Sébastien Dallet. Il sera probablement épaulé dans sa lourde tâche par Ziad Jaziri. De retour d'une CAN mi-figue mi-raisin, le Tunisien espèrera donner le tournis à son co-équipier de l'équipe nationale Karim Haggui. A l'opposé du terrain, Ronan Le Crom essayera de maintenir sa cage inviolée face au duo Gameiro-Diané, devant une défense menée par une ancienne connaissance de la Meinau, l'expérimenté Garib Amzine. Au milieu, Nivet, Matuidi, Tourenne et peut-être l'ex-étoile filante du PSG Branko Boskovic, tenteront en tant que premier rideau, d'anihiler les velléités offensives du Racing.
L'équipe de Troyes n'est pas une grosse cylindrée de notre championnat, et on pourrait penser que le Racing aura un match facile, au vu de ses dernières sorties et des statitisque troyennes à l'extérieur. Mais cette rencontre pourrait se transformer en match piège. Dimanche, il faudra bien s'assurer de l'emporter, que ce soit pour continuer à espérer du côté alsacien, ou que ce soit pour éviter de donner trop d'espoir à son adversaire du jour du côté aubois .
Cinq ans après, avec les départs conjugués de plusieurs cadres, le club est retombé dans l'anonymat et après un maintien in extremis en L2 par la grâce de la DNCG, l'ESTAC est enfin revenu dans l'élite, avec pour objectif annoncé le maintien.
Notre meilleur ennemi
Dans la situation actuelle du Racing, toutes les défaites d'équipes aux alentours de la quinzième place laissent apparaître une porte vers le maintien en L1. Troyes semblait loin au classement il y a encore quelques semaines. Sochaux apparaissait alors comme le concurrent à battre dans une course aux points. Seulement voilà, les six derniers matches de Troyes n'ont été convertis qu'en deux petits points, le Racing en engrangeant le triple dans le même laps de temps. Depuis une victoire à domicile contre Lille, seuls deux nuls, paradoxalement obtenus à l'extérieur, à Nantes de façon homérique et à Monaco, ont permis au club aubois d'éviter un zéro pointé qui aurait encore plus plombé le moral de l'équipe.
L'écart s'est donc sensiblement réduit à sept points et potentiellement à quatre en cas de victoire du club strasbourgeois. Les deux clubs ont conscience de l'enjeu de la rencontre de ce week end sur leur fin de championnat respectif, et les joueurs auront à coeur de le démontrer sur le terrain.
Un match d'hommes
L'enjeu de la rencontre est tel qu'on peut se demander si l'on verra un match débridé, avec une équipe de Troyes sous pression, pratiquant à l'instar de son voisin bourguignon un art du contre qui lui a permis de grapiller des petits points à l'extérieur, ou un match tendu avec deux équipes tétanisées par l'enjeu. En regardant l'effectif de Troyes, on ne peut pas dire que les noms ronflants y sont légion. Privé de son meilleur buteur Sébastien Grax, victime d'une déchirure aux ischio-jambiers, Jean-Marc Furlan devrait faire confiance à Sébastien Dallet. Il sera probablement épaulé dans sa lourde tâche par Ziad Jaziri. De retour d'une CAN mi-figue mi-raisin, le Tunisien espèrera donner le tournis à son co-équipier de l'équipe nationale Karim Haggui. A l'opposé du terrain, Ronan Le Crom essayera de maintenir sa cage inviolée face au duo Gameiro-Diané, devant une défense menée par une ancienne connaissance de la Meinau, l'expérimenté Garib Amzine. Au milieu, Nivet, Matuidi, Tourenne et peut-être l'ex-étoile filante du PSG Branko Boskovic, tenteront en tant que premier rideau, d'anihiler les velléités offensives du Racing.
L'équipe de Troyes n'est pas une grosse cylindrée de notre championnat, et on pourrait penser que le Racing aura un match facile, au vu de ses dernières sorties et des statitisque troyennes à l'extérieur. Mais cette rencontre pourrait se transformer en match piège. Dimanche, il faudra bien s'assurer de l'emporter, que ce soit pour continuer à espérer du côté alsacien, ou que ce soit pour éviter de donner trop d'espoir à son adversaire du jour du côté aubois .
