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- Par conan
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Sans âme et sans envie, le Racing s'est logiquement incliné 3-1 sur le terrain de Nice. Au-delà du score, c'est la manière qui attise colères et regrets...
Jacky Duguépéroux a-t-il commis une erreur en annonçant le résultat du score de Troyes-Lyon à ses joueurs ? La question peut paraître totalement incongrue, et pourtant elle a été le plus sérieusement du monde posée ce matin. En effet comment expliquer le fait qu'une équipe de joueurs professionnels jouant pour un club revenu à deux points du Saint Graal du maintient en L1 se présentent avec une totale absence de volonté de vaincre ?
D'un strict point de vue du potentiel et du jeu, l'équipe du Racing n'est en rien inférieure à l'OGC Nice, club confortablement installé au milieu du classement et qui s'apprête à vivre une finale au Stade de France. Simplement l'équipe de Nice est sérieuse et rigoureuse dans son organisation, ses placements, ses relances. L'équipe de Nice sait marquer quand l'occasion se présente et n'a pas besoin de quelques dizaines d'occasions. Enfin l'équipe de Nice à du coeur, du courage et sait ce que c'est de se battre pour obtenir un bon résultat. Ces qualités, les joueurs du Racing ne les possèdent pas. Pourquoi s'étonner de ce classement si catastrophique en championnat ? Vu l'état d'esprit affiché au stade du Ray, cette équipe ne mérite simplement pas mieux, et c'est tout...
Il est très aisé de résumer les 70 premières minutes cette rencontre, d'un niveau très médiocre il faut le souligner : Nice domine, Strasbourg se contente de faire face, mollement, et surtout sans aucune forme d'ambition de créer le danger vers le but du jeune Hugo Lloris. Satisfait de cette léthargie et cette complaisance dans la médiocrité, le Racing laisse l'OGC Nice se créer avec une certaine régularité diverses situations chaudes. Rien de bien dangereux certes, Cassard (l'un des seuls Strasbourgeois irréprochable hier soir) veillant au grain. Mais ce qui est frappant, c'est que sur le terrain, on a vraiment l'impression que c'est Nice qui doit absolument chercher des points pour se maintenir tandis que Strasbourg ronronne dans le ventre mou et prend son adversaire de haut....
Ce qui devait arriver arriva et Nice finit par ouvrir le score, sur coup de pied arrêté par Florian Jarjat à la 62e minute. Et puis tant qu'à faire, pourquoi ne pas en marquer un deuxième ? Ce cher Mamadou Bagayoko ne se priva pas de se rappeler au bon souvenir des supporters du Racing en effectuant un très beau slalom au coeur d'une fantomatique défense Alsacienne et enfoncer le clou quelques secondes à peine après l'ouverture du score... La messe est dite, ce n'est pas ce Racing là, qui n'a absolument rien montré durant une heure, qui sera capable de renverser la vapeur.
Pourtant, à 20 minutes de la fin, Jacky Duguépéroux procéda à deux changements qui allaient redonner du punch à ce triste Racing. Rudy Carlier et Szilard Nemeth remplaçant respectivement Yacine Abdessadki et Alexander Farnerud, ont le mérite de redynamiser ce qui a fait jusqu'à ce moment là office d'attaque strasbourgeoise. La partie devient alors folle. A la 74e minute, Amara Diané échappe à la vigilance de la défense niçoise et pénètre seul dans la surface de réparation. Sammy Traoré est contraint de l'attraper pour le stopper irrégulièrement et Monsieur Sars siffle le penalty le plus indiscutable qu'il soit. A noter que le niçois, pourtant en position de dernier défenseur, et auteur d'un geste d'anti-jeu caractérisé, n'est pas expulsé... Au niveau de l'arbitrage, nous ne sommes plus à cela près cette saison.... Pascal Johansen transforme et relance le Racing dans une rencontre devenue d'un coup échevelée.
Durant le dernier quart d'heure le Racing se crée trois énormes occasions au cours desquels le pauvre Szilard Nemeth, pourtant plein de bonne volonté, est plus ou moins lourdement impliqué. Dans la continuité du but, le Racing profite d'un gigantesque cafouillage dans la surface de réparation de Lloris, mais le lob final de Nemeth passe légèrement au dessus. Ce même Nemeth perd par la suite un duel face au jeune remplaçant de Gregorini qui joue superbement le coup. Enfin, au lieu de reprendre un centre de la à quelques mètres d'une cage où Lloris semblait battu, l'international Slovaque décide inexplicablement de passer de la tête à Amara Diané, et malheureusement de rater son geste... Entre temps, Cassard a sauvegardé un brin d'espoir en arrêtant un penalty. Exploit de l'inutile malheureusement, Sammy Traoré clôturant définitivement le score lors des dernières secondes de la partie.
Troyes, Ajaccio et Metz ayant également perdu, c'est le statu quo au classement, ce qui constitue un moindre mal pour le Racing. Il est tout de même plus que rageant de passer à coté, par simple manque de volonté, d'une occasion de sortir la tête de l'eau au classement. Simplement Nice voulait sans doute plus que Strasbourg les trois points de la victoire...
D'un strict point de vue du potentiel et du jeu, l'équipe du Racing n'est en rien inférieure à l'OGC Nice, club confortablement installé au milieu du classement et qui s'apprête à vivre une finale au Stade de France. Simplement l'équipe de Nice est sérieuse et rigoureuse dans son organisation, ses placements, ses relances. L'équipe de Nice sait marquer quand l'occasion se présente et n'a pas besoin de quelques dizaines d'occasions. Enfin l'équipe de Nice à du coeur, du courage et sait ce que c'est de se battre pour obtenir un bon résultat. Ces qualités, les joueurs du Racing ne les possèdent pas. Pourquoi s'étonner de ce classement si catastrophique en championnat ? Vu l'état d'esprit affiché au stade du Ray, cette équipe ne mérite simplement pas mieux, et c'est tout...
Il est très aisé de résumer les 70 premières minutes cette rencontre, d'un niveau très médiocre il faut le souligner : Nice domine, Strasbourg se contente de faire face, mollement, et surtout sans aucune forme d'ambition de créer le danger vers le but du jeune Hugo Lloris. Satisfait de cette léthargie et cette complaisance dans la médiocrité, le Racing laisse l'OGC Nice se créer avec une certaine régularité diverses situations chaudes. Rien de bien dangereux certes, Cassard (l'un des seuls Strasbourgeois irréprochable hier soir) veillant au grain. Mais ce qui est frappant, c'est que sur le terrain, on a vraiment l'impression que c'est Nice qui doit absolument chercher des points pour se maintenir tandis que Strasbourg ronronne dans le ventre mou et prend son adversaire de haut....
Ce qui devait arriver arriva et Nice finit par ouvrir le score, sur coup de pied arrêté par Florian Jarjat à la 62e minute. Et puis tant qu'à faire, pourquoi ne pas en marquer un deuxième ? Ce cher Mamadou Bagayoko ne se priva pas de se rappeler au bon souvenir des supporters du Racing en effectuant un très beau slalom au coeur d'une fantomatique défense Alsacienne et enfoncer le clou quelques secondes à peine après l'ouverture du score... La messe est dite, ce n'est pas ce Racing là, qui n'a absolument rien montré durant une heure, qui sera capable de renverser la vapeur.
Pourtant, à 20 minutes de la fin, Jacky Duguépéroux procéda à deux changements qui allaient redonner du punch à ce triste Racing. Rudy Carlier et Szilard Nemeth remplaçant respectivement Yacine Abdessadki et Alexander Farnerud, ont le mérite de redynamiser ce qui a fait jusqu'à ce moment là office d'attaque strasbourgeoise. La partie devient alors folle. A la 74e minute, Amara Diané échappe à la vigilance de la défense niçoise et pénètre seul dans la surface de réparation. Sammy Traoré est contraint de l'attraper pour le stopper irrégulièrement et Monsieur Sars siffle le penalty le plus indiscutable qu'il soit. A noter que le niçois, pourtant en position de dernier défenseur, et auteur d'un geste d'anti-jeu caractérisé, n'est pas expulsé... Au niveau de l'arbitrage, nous ne sommes plus à cela près cette saison.... Pascal Johansen transforme et relance le Racing dans une rencontre devenue d'un coup échevelée.
Durant le dernier quart d'heure le Racing se crée trois énormes occasions au cours desquels le pauvre Szilard Nemeth, pourtant plein de bonne volonté, est plus ou moins lourdement impliqué. Dans la continuité du but, le Racing profite d'un gigantesque cafouillage dans la surface de réparation de Lloris, mais le lob final de Nemeth passe légèrement au dessus. Ce même Nemeth perd par la suite un duel face au jeune remplaçant de Gregorini qui joue superbement le coup. Enfin, au lieu de reprendre un centre de la à quelques mètres d'une cage où Lloris semblait battu, l'international Slovaque décide inexplicablement de passer de la tête à Amara Diané, et malheureusement de rater son geste... Entre temps, Cassard a sauvegardé un brin d'espoir en arrêtant un penalty. Exploit de l'inutile malheureusement, Sammy Traoré clôturant définitivement le score lors des dernières secondes de la partie.
Troyes, Ajaccio et Metz ayant également perdu, c'est le statu quo au classement, ce qui constitue un moindre mal pour le Racing. Il est tout de même plus que rageant de passer à coté, par simple manque de volonté, d'une occasion de sortir la tête de l'eau au classement. Simplement Nice voulait sans doute plus que Strasbourg les trois points de la victoire...
