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- Par teuh
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Il reste cinq grains dans le sablier qui égrène le temps avant la décision finale du championnat de Ligue 1. A deux points d'un eldorado du pauvre, le Racing reçoit samedi soir l'équipe du Football Club Nantes Atlantique, multiple champion de France.
On a peut-être un peu de mal à s'en souvenir, mais Nantes fut le dernier champion de France, saison 2000-2001, avant l'ère hégémonique de l'Olympique Lyonnais. Dirigé par Raynald Denoueix, Nantes avait pratiquement retrouvé toutes les vertus qui ont fait sa gloire d'antan : un jeu léché s'appuyant sur une équipe plus que sur des individualités. Car le FCNA, c'est avant tout un centre de formation qui, à l'instar de celui d'Auxerre, est capable de sortir des joueurs s'intégrant dans un système de jeu quasi immuable, de l'équipe première à la plus petite des équipes de jeunes. Olivier Monterrubio, Eric Carrière, Sylvain Armand ou encore Nicolas Savinaud, sont ainsi autant de joueurs qui ont acquis une notoriété en une saison, saison qui les porta au titre national suprême.
Cependant, ces dernières années, la belle mécanique nantaise s'est un peu enrayée. L'augmentation progressive du budget a conduit les dirigeants successifs à se tourner vers le recrutement de joueurs externes aux qualités plus que discutables, au lieu de privilégier la filière interne qui avait, jusqu'alors, montré sa capacité à maintenir à flot un club phare de notre championnat. Le point de non-retour fut frôlé la saison dernière lorsque le club ne dû son maintien en ligue 1 qu'à une victoire sur le plus petit des scores lors de la dernière journée face au FC Metz. Fêtée comme un titre, cette saison laissa a posteriori un goût amer à nombre de supporters pressés de retrouver les valeurs qui faisaient la force de leur club.
Actuels quatorzième avec 38 points, les canaris n'ont plus rien à attendre du championnat, seule la coupe de France pourrait leur permettre d'égayer un peu leur quotidien. Défaite récemment 3 buts à 1 à domicile par l'Olympique de Marseille, l'équipe de Serge Le Dizet pourrait faire croire qu'elle enchaînera ses derniers matches sans donner son maximum. Cette analyse rapide occulte toutefois la vérité du terrain. Face à Marseille, Nantes n'a perdu que faute de n'avoir pas su concrétiser ses nombreuses occasions, s'exposant ainsi aux contres. Le jeune kenyan Dennis Oliech a ainsi été mal récompensé de son activité sur le front de l'attaque. Avec un but et deux poteaux, il a démontré des qualités qui font de lui le danger numéro un pour la défense strasbourgeoise et ce, d'autant plus que le meilleur buteur de l'équipe, Mamadou Diallo est incertain pour ce match. Le Dizet a l'embarras du choix pour la place d'alter ego d'Oliech, à moins que ce ne soit l'embarras tout court. Avec un Habib Bamogo qui n'a pas répondu aux attentes placées en lui, un Claudio Keseru qui ne fait pas oublier son compatriote Moldovan, et un Julio Hernan Rossi loin de son niveau du FC Bâle, l'entraîneur nantais pourrait choisir de muscler son milieu de terrain pour jouer le contre avec une seule pointe devant.
Frédéric Da Rocha pourrait se voir confier l'animation du jeu, tandis que Emerse Fae, le talentueux Jeremy Toulalan et Nicolas Savinaud seraient chargés d'enrayer les velléités offensives alsaciennes. Devant l'éternel espoir Mickaël Landreau, qui a enfin pris la décision de prendre son envol la saison prochaine, ce seront probablement l'Haïtien Jean-Jacques Pierre et l'Argentin Mauro Cetto qui commanderont la défense.
Le FC Nantes aime venir à la Meinau et nombre de supporters ont en mémoire les monumentales démonstrations du jeu qu'il peut pratiquer, mais d'autres se souviennent également que c'est dans l'antre alsacienne que Nantes avait concédé sa seule défaite lors du titre de 1995. Battu à l'aller dans les arrêts de jeu 4 buts à 3, après avoir mené 3 buts à 1, le Racing devra s'attendre à une rencontre fermée. Mais de toute façon l'équipe ne devra pas se poser de question, son besoin impératif de victoire ne le lui permet pas.
Cependant, ces dernières années, la belle mécanique nantaise s'est un peu enrayée. L'augmentation progressive du budget a conduit les dirigeants successifs à se tourner vers le recrutement de joueurs externes aux qualités plus que discutables, au lieu de privilégier la filière interne qui avait, jusqu'alors, montré sa capacité à maintenir à flot un club phare de notre championnat. Le point de non-retour fut frôlé la saison dernière lorsque le club ne dû son maintien en ligue 1 qu'à une victoire sur le plus petit des scores lors de la dernière journée face au FC Metz. Fêtée comme un titre, cette saison laissa a posteriori un goût amer à nombre de supporters pressés de retrouver les valeurs qui faisaient la force de leur club.
Actuels quatorzième avec 38 points, les canaris n'ont plus rien à attendre du championnat, seule la coupe de France pourrait leur permettre d'égayer un peu leur quotidien. Défaite récemment 3 buts à 1 à domicile par l'Olympique de Marseille, l'équipe de Serge Le Dizet pourrait faire croire qu'elle enchaînera ses derniers matches sans donner son maximum. Cette analyse rapide occulte toutefois la vérité du terrain. Face à Marseille, Nantes n'a perdu que faute de n'avoir pas su concrétiser ses nombreuses occasions, s'exposant ainsi aux contres. Le jeune kenyan Dennis Oliech a ainsi été mal récompensé de son activité sur le front de l'attaque. Avec un but et deux poteaux, il a démontré des qualités qui font de lui le danger numéro un pour la défense strasbourgeoise et ce, d'autant plus que le meilleur buteur de l'équipe, Mamadou Diallo est incertain pour ce match. Le Dizet a l'embarras du choix pour la place d'alter ego d'Oliech, à moins que ce ne soit l'embarras tout court. Avec un Habib Bamogo qui n'a pas répondu aux attentes placées en lui, un Claudio Keseru qui ne fait pas oublier son compatriote Moldovan, et un Julio Hernan Rossi loin de son niveau du FC Bâle, l'entraîneur nantais pourrait choisir de muscler son milieu de terrain pour jouer le contre avec une seule pointe devant.
Frédéric Da Rocha pourrait se voir confier l'animation du jeu, tandis que Emerse Fae, le talentueux Jeremy Toulalan et Nicolas Savinaud seraient chargés d'enrayer les velléités offensives alsaciennes. Devant l'éternel espoir Mickaël Landreau, qui a enfin pris la décision de prendre son envol la saison prochaine, ce seront probablement l'Haïtien Jean-Jacques Pierre et l'Argentin Mauro Cetto qui commanderont la défense.
Le FC Nantes aime venir à la Meinau et nombre de supporters ont en mémoire les monumentales démonstrations du jeu qu'il peut pratiquer, mais d'autres se souviennent également que c'est dans l'antre alsacienne que Nantes avait concédé sa seule défaite lors du titre de 1995. Battu à l'aller dans les arrêts de jeu 4 buts à 3, après avoir mené 3 buts à 1, le Racing devra s'attendre à une rencontre fermée. Mais de toute façon l'équipe ne devra pas se poser de question, son besoin impératif de victoire ne le lui permet pas.
