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- Par royrodgers
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Pour son avant-dernier match de la saison à domicile, le Racing reçoit ce soir le FC Nantes Atlantique, actuel 14ème du classement de L1 et qui reste sur une série de huit matchs sans victoire.
Plus de "joker"
A priori, c'est donc un adversaire à la portée du Racing qui se présente à la Meinau, et une occasion rêvée de redresser son famélique bilan à domicile, de revenir sur Troyes, de croire encore au maintien...
On s'emballe mais la prudence s'impose : cette saison, les occasions - de but comme de remontée au classement - le Racing a pris la fâcheuse habitude de ne pas les convertir. Combien de matchs de la dernière chance a-t-il déjà laissé filer, combien de coche a-t-il déjà raté ? Le football n'étant pas une science exacte, surtout lorsqu'il se joue à Strasbourg, il est difficile de donner un chiffre précis, mais la réponse à cette question est sans doute : beaucoup trop. Pourtant, les Strasbourgeois sont toujours en course pour remporter le fameux « championnat à quatre équipes » synonyme de maintien parmi l'élite du football hexagonal. Bien malin qui saura donner le quarté dans l'ordre dans cette course folle : le cheval de Troyes est sur le déclin depuis la phase retour, les bourrins corses font la sieste et les deux étalons du Grand Est s'embourbent régulièrement malgré quelques beaux efforts intermittents de la part de la casaque bleue.
La carotte et le bâton
Pour avancer, il faudra donc croquer des Canaris qui avaient fait tant de mal aux Strasbourgeois lors du match aller : qui ne se souvient pas de la déception 4-3 venue de la Beaujoire ? Ce soir-là, le Racing avait fini par perdre un match qu'il aurait du maîtriser, menant 1-3 après 50 minutes de jeu, grâce notamment à un doublé de Mickaël Pagis. La prophétie de l'ex-futur président-lunetier avait pourtant bien failli se réaliser : « Nous allons gagner à Nantes » avait clamé Afflelou avant de se faire évincer quelques jours plus tard. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts et le nouveau président Ginestet s'est imposé aux commandes. Celui-ci a d'ailleurs déclaré qu'en cas de maintien, les joueurs percevront une prime « historique ». Bingo, en voilà une belle carotte ! Si l'on ajoute à cela le devoir de révolte après leur non-match à Nice, on se dit que les joueurs ne devraient pas manquer de motivation, de gnac, d'envie, de c... pour enfin vaincre et convaincre devant leur public, et face à un autre rival qu'un mal classé. Sinon, gare au retour de bâton.
Les équipes probables
Face aux Strasbourgeois, les Nantais se présenteront sans leur plus fort atout offensif Mamadou Diallo, meilleur artilleur du club avec 10 buts en L1, et seront également privés de l'attaquant roumain Keserü, blessé à la cuisse, ainsi que du précieux milieu Da Rocha, suspendu. Une incertitude plane également sur la présence d'Aurélien Capoue. Attention toutefois au collectif nantais et à son jeune et prometteur attaquant kenyan Denis Oliech. Habib Bamogo n'étant pas en odeur de sainteté à Nantes (son option d'achat n'a pas été levée et il devrait retourner à l'OM en fin de saison), il est probable que le coach Serge Le Dizet choisisse de renforcer son milieu et n'aligne qu'une seule pointe. Il pourra compter, entre autres, sur Aurélien Capoue, dont la cheville semble rétablie, et sur sa perle Jérémie Toulalan, auteur de son premier but en L1 la saison dernière à la Meinau.
Côté Racing, comme d'habitude pourrait-on dire, l'effectif affiche une proportion considérable de joueurs blessés (Devaux, LePen, Lacour, Gameiro) ou encore convalescents. Ces blessures expliquent sans doute en grande partie la troublante irrégularité des Strasbourgeois cette saison, tant sur le plan collectif que de la performance individuelle. Mais, bonne nouvelle, la situation s'améliore tout de même du côté de l'infirmerie puisque Jacky Duguépéroux a enregistré cette semaine les retours à l'entraînement de Haykel Gmandia (...), imité par Salim Arrache. Ces deux là, tout comme le virevoltant Ivoirien Loué, seront toutefois laissés à disposition de l'équipe réserve. Quant à Pontus Farnerud, il s'est soigné et n'a plus la bronchite. Et puis, Abou et Abdessadki cavalent à nouveau. Il se murmure même que Sidi Yaya Keita, annoncé initialement en CFA dimanche, ferait son retour sur le banc de touche dès ce soir. Malgré tout, on ne peut pas dire que Dugué aura l'embarras du choix pour composer son onze de départ. En défense, il est probable de le voir aligner, de gauche à droite : Abou, Kanté, Haggui et Deroff. Le côté gauche du milieu de terrain devrait encore être occupé par Boka, en l'absence de véritable spécialiste du poste. A la récupération, c'est le point d'interrogation : faut-il maintenir Hosni, en baisse de régime à ce poste qui n'est pas le sien, ou faire confiance à un Ricardo Faty encore un peu tendre ? La première solution reste la plus probable. Pascal Johansen et Yacine Abdessadki devraient en tout cas compléter l'entre jeu, Pontus Farnerud pouvant entrer en cours de match. En attaque, l'indiscutable Amara Diané devrait être épaulé par Alex Farnerud, voire, dans une configuration très offensive, par Szilard Nemeth, dont le jeu de tête pourrait s'avérer précieux, comme il l'a été face à Lille. Voila donc ce que pourrait être la configuration des deux équipes ce soir :
Racing Club de Strasbourg :
[equipe]Cassard - - Deroff, Haggui, Kanté, Abou - - Hosni - - Abdessadki, Johansen , Boka - - Diané, A. Farnerud [/equipe]
F.C Nantes Atlantique :
Quoi qu'il en soit, le Racing n'a plus tout à fait son destin entre ses mains et, à l'issue de la rencontre, il faudra jeter un oeil sur les résultats d'un terrible Metz Troyes et de Ajaccio - Toulouse pour évaluer l'état de ses chances de maintien. Pour être complet, signalons enfin qu'une partie de la recette du match sera versée à l'Institut de Recherche contre le Cancer de l'Appareil Digestif, et que, sans lien de cause à effet, l'entrée sera gratuite pour tout enfant de moins de 12 ans accompagné par un adulte qui aura payé sa place.
A priori, c'est donc un adversaire à la portée du Racing qui se présente à la Meinau, et une occasion rêvée de redresser son famélique bilan à domicile, de revenir sur Troyes, de croire encore au maintien...
On s'emballe mais la prudence s'impose : cette saison, les occasions - de but comme de remontée au classement - le Racing a pris la fâcheuse habitude de ne pas les convertir. Combien de matchs de la dernière chance a-t-il déjà laissé filer, combien de coche a-t-il déjà raté ? Le football n'étant pas une science exacte, surtout lorsqu'il se joue à Strasbourg, il est difficile de donner un chiffre précis, mais la réponse à cette question est sans doute : beaucoup trop. Pourtant, les Strasbourgeois sont toujours en course pour remporter le fameux « championnat à quatre équipes » synonyme de maintien parmi l'élite du football hexagonal. Bien malin qui saura donner le quarté dans l'ordre dans cette course folle : le cheval de Troyes est sur le déclin depuis la phase retour, les bourrins corses font la sieste et les deux étalons du Grand Est s'embourbent régulièrement malgré quelques beaux efforts intermittents de la part de la casaque bleue.
La carotte et le bâton
Pour avancer, il faudra donc croquer des Canaris qui avaient fait tant de mal aux Strasbourgeois lors du match aller : qui ne se souvient pas de la déception 4-3 venue de la Beaujoire ? Ce soir-là, le Racing avait fini par perdre un match qu'il aurait du maîtriser, menant 1-3 après 50 minutes de jeu, grâce notamment à un doublé de Mickaël Pagis. La prophétie de l'ex-futur président-lunetier avait pourtant bien failli se réaliser : « Nous allons gagner à Nantes » avait clamé Afflelou avant de se faire évincer quelques jours plus tard. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts et le nouveau président Ginestet s'est imposé aux commandes. Celui-ci a d'ailleurs déclaré qu'en cas de maintien, les joueurs percevront une prime « historique ». Bingo, en voilà une belle carotte ! Si l'on ajoute à cela le devoir de révolte après leur non-match à Nice, on se dit que les joueurs ne devraient pas manquer de motivation, de gnac, d'envie, de c... pour enfin vaincre et convaincre devant leur public, et face à un autre rival qu'un mal classé. Sinon, gare au retour de bâton.
Les équipes probables
Face aux Strasbourgeois, les Nantais se présenteront sans leur plus fort atout offensif Mamadou Diallo, meilleur artilleur du club avec 10 buts en L1, et seront également privés de l'attaquant roumain Keserü, blessé à la cuisse, ainsi que du précieux milieu Da Rocha, suspendu. Une incertitude plane également sur la présence d'Aurélien Capoue. Attention toutefois au collectif nantais et à son jeune et prometteur attaquant kenyan Denis Oliech. Habib Bamogo n'étant pas en odeur de sainteté à Nantes (son option d'achat n'a pas été levée et il devrait retourner à l'OM en fin de saison), il est probable que le coach Serge Le Dizet choisisse de renforcer son milieu et n'aligne qu'une seule pointe. Il pourra compter, entre autres, sur Aurélien Capoue, dont la cheville semble rétablie, et sur sa perle Jérémie Toulalan, auteur de son premier but en L1 la saison dernière à la Meinau.
Côté Racing, comme d'habitude pourrait-on dire, l'effectif affiche une proportion considérable de joueurs blessés (Devaux, LePen, Lacour, Gameiro) ou encore convalescents. Ces blessures expliquent sans doute en grande partie la troublante irrégularité des Strasbourgeois cette saison, tant sur le plan collectif que de la performance individuelle. Mais, bonne nouvelle, la situation s'améliore tout de même du côté de l'infirmerie puisque Jacky Duguépéroux a enregistré cette semaine les retours à l'entraînement de Haykel Gmandia (...), imité par Salim Arrache. Ces deux là, tout comme le virevoltant Ivoirien Loué, seront toutefois laissés à disposition de l'équipe réserve. Quant à Pontus Farnerud, il s'est soigné et n'a plus la bronchite. Et puis, Abou et Abdessadki cavalent à nouveau. Il se murmure même que Sidi Yaya Keita, annoncé initialement en CFA dimanche, ferait son retour sur le banc de touche dès ce soir. Malgré tout, on ne peut pas dire que Dugué aura l'embarras du choix pour composer son onze de départ. En défense, il est probable de le voir aligner, de gauche à droite : Abou, Kanté, Haggui et Deroff. Le côté gauche du milieu de terrain devrait encore être occupé par Boka, en l'absence de véritable spécialiste du poste. A la récupération, c'est le point d'interrogation : faut-il maintenir Hosni, en baisse de régime à ce poste qui n'est pas le sien, ou faire confiance à un Ricardo Faty encore un peu tendre ? La première solution reste la plus probable. Pascal Johansen et Yacine Abdessadki devraient en tout cas compléter l'entre jeu, Pontus Farnerud pouvant entrer en cours de match. En attaque, l'indiscutable Amara Diané devrait être épaulé par Alex Farnerud, voire, dans une configuration très offensive, par Szilard Nemeth, dont le jeu de tête pourrait s'avérer précieux, comme il l'a été face à Lille. Voila donc ce que pourrait être la configuration des deux équipes ce soir :
Racing Club de Strasbourg :
[equipe]Cassard - - Deroff, Haggui, Kanté, Abou - - Hosni - - Abdessadki, Johansen , Boka - - Diané, A. Farnerud [/equipe]
F.C Nantes Atlantique :
Quoi qu'il en soit, le Racing n'a plus tout à fait son destin entre ses mains et, à l'issue de la rencontre, il faudra jeter un oeil sur les résultats d'un terrible Metz Troyes et de Ajaccio - Toulouse pour évaluer l'état de ses chances de maintien. Pour être complet, signalons enfin qu'une partie de la recette du match sera versée à l'Institut de Recherche contre le Cancer de l'Appareil Digestif, et que, sans lien de cause à effet, l'entrée sera gratuite pour tout enfant de moins de 12 ans accompagné par un adulte qui aura payé sa place.
