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- Par tom67
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Fraîchement promu en Ligue 2 après un an de purgatoire en National, Niort attaque sa saison avec un groupe quasi inchangé. Présentation.
Un peu d'histoire
Le club de Niort est créé en 1925 par Monsieur Boinot alors grand patron de la chamoiserie locale, son palmarès reste cependant proche du néant. En 2000-2001, Niort connaît néanmoins une belle épopée en coupe de la Ligue en éliminant successivement Toulouse, le Havre et Saint-Etienne, l'aventure s'arrête en demi-finale, éliminé par Monaco alors champion de France. Cette saison là encore, le club est proche d'accéder pour la seconde fois en première division en terminant aux portes d'un podium synonyme de montée. Quatre ans plus tard ce n'est plus la montée qui est à l'ordre du jour mais la descente. Ainsi à l'issue de la saison 2004-2005 il se retrouve en National, division qu'il avait quitté en 1992.
Remontée immédiate
L'actuel entraîneur, Philippe Hinschberger, n'est cependant pas à l'origine de la descente. A l'aube de la saison noire il décide de mettre un terme à son contrat pour rejoindre Le Havre et donne le flambeau à l'ancien joueur d'Haguenau, Vincent Dufour, ce dernier n'arrive pas à confirmer la bonne 8ème place de la saison précédente et l'équipe pointe en position de relégable au terme des matchs aller. Suite au premier match retour et une humiliation subie à Grenoble sur le score fleuve de 5-1, il est démis de ses fonctions laissant derrière lui un bilan catastrophique de treize défaites, un match nul et six victoires.
C'est Pascal Gastien, l'entraîneur de l'équipe II, qui reprend les rênes des Chamois alors 19ème à deux points du premier non relégable. Le déclic tant attendu n'aura pas lieu et son bilan est encore plus déplorable que son prédécesseur avec seize points dans la musette en l'espace de dix-huit rencontres. Finalement, Niort est relégué en National en terminant lanterne rouge du championnat à sept longueurs...du Havre. Ce dernier n'étant plus entraîné par Philippe Hinschberger depuis le 2 avril, limogé suite à une énième contre-performance.
Sans club, il décide de revenir dans les Deux-Sèvres où le challenge de la remontée immédiate l'attend ce qui pousse Pascal Gastien à reprendre son poste initial. Son retour est un succès puisque le club termine leader de National en faisant de René Gaillard une forteresse imprenable puisqu'à ce jour Niort est invaincu à domicile depuis vingt-et-un matchs et une défaite contre le Mans le 13 mai 2005, avant d'affronter Strasbourg l'équipe est à cinq matchs d'égaler le record historique de vingt-six matchs d'invincibilité qui a été établi entre le 20/12/1986 et le 15/08/1987. Professionnel depuis 1985, le club retrouve donc la L2 où il va passer sa 19ème saison.
Un recrutement judicieux
Malgré un budget moyen qui avoisine les 8M€, Niort a fait le maximum pour avoir une équipe compétitive pour ce retour en Ligue 2. Sur les 3 clubs promus, Niort est incontestablement celui qui a le plus de chances de se maintenir dans l'antichambre de l'élite et peut mine de rien jouer les troubles fêtes. Dans les buts, le jeune espoir Christophe Ott est remplacé par l'Alsacien et ancien Strasbourgeois David Klein, barré à Valenciennes avec l'arrivée de Penneteau il a opté pour un poste de titulaire dans un club de seconde zone plutôt qu'un poste de doublure dans l'élite.
La défense reste elle inchangée, elle est toujours composée du duo Chapuis-Couturier en défense centrale, le jeune espoir Romain Vincelot et Ferrier sur les côtés.
A l'inverse, le milieu de terrain est le secteur qui a subi le plus de changements, notamment avec le départ de Christophe Jallet, formé à Niort il rejoint Lorient et la Ligue 1, il pourrait être une révélation d'ici peu de temps et son départ ne laisse pas insensible ses anciens supporters. Les dirigeants ont fait appel à un homme d'expérience pour le remplacer, il s'agit d'Arnaud Gonzalez qui, formé à Auxerre, a 56 matchs en L1 à son actif. Le milieu défensif Périatambée, lui aussi formé en Bourgogne et en manque de temps de jeu au Mans a également rejoint les Chamois.
Prêté durant six mois à Niort en 2004-2005, James Obiorah est de retour dans l'équipe en ayant cette fois-ci signé un contrat de deux ans. L'an passé il évoluait sous les couleurs du Graz AK en Autriche, club que le Racing a rencontré en Coupe de l'UEFA, James Obiorah avait joué la totalité du match aller qui s'était soldé par une victoire 2-0 du Racing.
En attaque on enregistre aussi un retour, celui de Laurent Gagnier, présent au club de 2002 à 2004 avant de rejoindre Sedan, il avait convaincu lors de son passage où il a marqué 15 buts en 34 matchs en l'espace de deux saisons. Auteur du but à Ajaccio, il s'est cependant blessé à l'entraînement et son absence est estimée à un mois. Durant son indisponibilité c'est Leroy, meilleur buteur de l'exercice précédent avec neuf réalisations, qui est associé à Rivière.
Un excellent début de saison
Second ex-aequo au classement encore peu significatif, Niort a débuté sa saison de la plus belle des manières avec deux victoires et un match nul. Pourtant, pour son premier match, l'affaire ne s'annonçait pas simple avec un déplacement chez un relégué, en l'occurrence Ajaccio. Les Corses partent évidemment favori mais des Chamois réalistes ouvrent le score par l'intermédiaire de Gagnier, il faut attendre la 80' pour voir Niort craquer et se faire rejoindre au score (1-1).
Ce premier point est encourageant pour la suite et se confirme une semaine plus tard contre Grenoble, pourtant mené au score dès la 27', Niort réagit immédiatement en égalisant quatre minutes plus tard sur un magnifique coup-franc de Ferrier qui se loge dans la lucarne de Wimbée. A l'heure de jeu, Leroy permet aux supporters de savourer leur premier succès à domicile (2-1).
A Gueugnon, Karim Fradin et ses coéquipiers subissent avant que les remplaçants décident de prendre les choses en mains, ainsi Obiorah rentré vingt minutes plus tôt fait trembler les filets gueugnonais à cinq minutes de la fin du temps additionnel sur un service de Seïdou lui aussi sur le terrain depuis peu de temps (0-1). Les Niortais signent ainsi leur premier succès à l'extérieur et grimpe par la même occasion quelques places dans le classement.
Strasbourg peu convainquant, a donc toutes les raisons de craindre son adversaire qui, hormis Jallet, a réussi à garder tous les cadres de la saison précédente et qui est encore dans une spirale positive. Même si leur maintien est encore loin d'être acquis, on en arrive à se demander si Niort ne va pas être l'équipe surprise cette saison. Rien n'est impossible et les Strasbourgeois sont prévenus...
Le club de Niort est créé en 1925 par Monsieur Boinot alors grand patron de la chamoiserie locale, son palmarès reste cependant proche du néant. En 2000-2001, Niort connaît néanmoins une belle épopée en coupe de la Ligue en éliminant successivement Toulouse, le Havre et Saint-Etienne, l'aventure s'arrête en demi-finale, éliminé par Monaco alors champion de France. Cette saison là encore, le club est proche d'accéder pour la seconde fois en première division en terminant aux portes d'un podium synonyme de montée. Quatre ans plus tard ce n'est plus la montée qui est à l'ordre du jour mais la descente. Ainsi à l'issue de la saison 2004-2005 il se retrouve en National, division qu'il avait quitté en 1992.
Remontée immédiate
L'actuel entraîneur, Philippe Hinschberger, n'est cependant pas à l'origine de la descente. A l'aube de la saison noire il décide de mettre un terme à son contrat pour rejoindre Le Havre et donne le flambeau à l'ancien joueur d'Haguenau, Vincent Dufour, ce dernier n'arrive pas à confirmer la bonne 8ème place de la saison précédente et l'équipe pointe en position de relégable au terme des matchs aller. Suite au premier match retour et une humiliation subie à Grenoble sur le score fleuve de 5-1, il est démis de ses fonctions laissant derrière lui un bilan catastrophique de treize défaites, un match nul et six victoires.
C'est Pascal Gastien, l'entraîneur de l'équipe II, qui reprend les rênes des Chamois alors 19ème à deux points du premier non relégable. Le déclic tant attendu n'aura pas lieu et son bilan est encore plus déplorable que son prédécesseur avec seize points dans la musette en l'espace de dix-huit rencontres. Finalement, Niort est relégué en National en terminant lanterne rouge du championnat à sept longueurs...du Havre. Ce dernier n'étant plus entraîné par Philippe Hinschberger depuis le 2 avril, limogé suite à une énième contre-performance.
Sans club, il décide de revenir dans les Deux-Sèvres où le challenge de la remontée immédiate l'attend ce qui pousse Pascal Gastien à reprendre son poste initial. Son retour est un succès puisque le club termine leader de National en faisant de René Gaillard une forteresse imprenable puisqu'à ce jour Niort est invaincu à domicile depuis vingt-et-un matchs et une défaite contre le Mans le 13 mai 2005, avant d'affronter Strasbourg l'équipe est à cinq matchs d'égaler le record historique de vingt-six matchs d'invincibilité qui a été établi entre le 20/12/1986 et le 15/08/1987. Professionnel depuis 1985, le club retrouve donc la L2 où il va passer sa 19ème saison.
Un recrutement judicieux
Malgré un budget moyen qui avoisine les 8M€, Niort a fait le maximum pour avoir une équipe compétitive pour ce retour en Ligue 2. Sur les 3 clubs promus, Niort est incontestablement celui qui a le plus de chances de se maintenir dans l'antichambre de l'élite et peut mine de rien jouer les troubles fêtes. Dans les buts, le jeune espoir Christophe Ott est remplacé par l'Alsacien et ancien Strasbourgeois David Klein, barré à Valenciennes avec l'arrivée de Penneteau il a opté pour un poste de titulaire dans un club de seconde zone plutôt qu'un poste de doublure dans l'élite.
La défense reste elle inchangée, elle est toujours composée du duo Chapuis-Couturier en défense centrale, le jeune espoir Romain Vincelot et Ferrier sur les côtés.
A l'inverse, le milieu de terrain est le secteur qui a subi le plus de changements, notamment avec le départ de Christophe Jallet, formé à Niort il rejoint Lorient et la Ligue 1, il pourrait être une révélation d'ici peu de temps et son départ ne laisse pas insensible ses anciens supporters. Les dirigeants ont fait appel à un homme d'expérience pour le remplacer, il s'agit d'Arnaud Gonzalez qui, formé à Auxerre, a 56 matchs en L1 à son actif. Le milieu défensif Périatambée, lui aussi formé en Bourgogne et en manque de temps de jeu au Mans a également rejoint les Chamois.
Prêté durant six mois à Niort en 2004-2005, James Obiorah est de retour dans l'équipe en ayant cette fois-ci signé un contrat de deux ans. L'an passé il évoluait sous les couleurs du Graz AK en Autriche, club que le Racing a rencontré en Coupe de l'UEFA, James Obiorah avait joué la totalité du match aller qui s'était soldé par une victoire 2-0 du Racing.
En attaque on enregistre aussi un retour, celui de Laurent Gagnier, présent au club de 2002 à 2004 avant de rejoindre Sedan, il avait convaincu lors de son passage où il a marqué 15 buts en 34 matchs en l'espace de deux saisons. Auteur du but à Ajaccio, il s'est cependant blessé à l'entraînement et son absence est estimée à un mois. Durant son indisponibilité c'est Leroy, meilleur buteur de l'exercice précédent avec neuf réalisations, qui est associé à Rivière.
Un excellent début de saison
Second ex-aequo au classement encore peu significatif, Niort a débuté sa saison de la plus belle des manières avec deux victoires et un match nul. Pourtant, pour son premier match, l'affaire ne s'annonçait pas simple avec un déplacement chez un relégué, en l'occurrence Ajaccio. Les Corses partent évidemment favori mais des Chamois réalistes ouvrent le score par l'intermédiaire de Gagnier, il faut attendre la 80' pour voir Niort craquer et se faire rejoindre au score (1-1).
Ce premier point est encourageant pour la suite et se confirme une semaine plus tard contre Grenoble, pourtant mené au score dès la 27', Niort réagit immédiatement en égalisant quatre minutes plus tard sur un magnifique coup-franc de Ferrier qui se loge dans la lucarne de Wimbée. A l'heure de jeu, Leroy permet aux supporters de savourer leur premier succès à domicile (2-1).
A Gueugnon, Karim Fradin et ses coéquipiers subissent avant que les remplaçants décident de prendre les choses en mains, ainsi Obiorah rentré vingt minutes plus tôt fait trembler les filets gueugnonais à cinq minutes de la fin du temps additionnel sur un service de Seïdou lui aussi sur le terrain depuis peu de temps (0-1). Les Niortais signent ainsi leur premier succès à l'extérieur et grimpe par la même occasion quelques places dans le classement.
Strasbourg peu convainquant, a donc toutes les raisons de craindre son adversaire qui, hormis Jallet, a réussi à garder tous les cadres de la saison précédente et qui est encore dans une spirale positive. Même si leur maintien est encore loin d'être acquis, on en arrive à se demander si Niort ne va pas être l'équipe surprise cette saison. Rien n'est impossible et les Strasbourgeois sont prévenus...
