Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Niort 2-2 RCS

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Après-match
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Par conan
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Stéphane Cassard, le sauveur © Karim Chergui

Menés 2-0 par Niort après une vingtaine de minutes, le Racing a frôlé la catastrophe. Mais grâce à un grand courage et à un Cassard des grands soirs, il est parvenu à arracher un point du match nul finalement encourageant pour la suite.

Les 8000 spectateurs du stade René Gaillard de Niort ne se sont guère ennuyés hier soir et sont sortis satisfait du spectacle auquel ils ont assisté. Ce Niort-Strasbourg au scénario un peu fou, a en effet offert un spectacle de qualité entre deux équipes qui n'ont pas lésiné sur les moyens offensifs pour arracher la victoire. En définitive, le partage des points parait logique, même si les deux équipes peuvent enrager de ne pas avoir su forcer le destin.

Difficile pourtant de prévoir un tel dénouement après 21 minutes de jeu. A ce moment de la partie, Niort mène en effet 2-0 et le Racing sombre corps et âmes dans la Venise verte. Deux buts affreux encaissés sur des erreurs inadmissibles à ce niveau. Une défense inexistante, des joueurs Niortais abandonnés seul aux 6 mètres et pouvant fusiller tranquillement Stéphane Cassard. Ce ne sont pas les modestes tentatives strasbourgeoises qui semblent pouvoir changer grand-chose. Au contraire, les niortais sont à un cheveu d'infliger une véritable correction aux alsaciens, Cassard étant sauvé par son poteau gauche, par un tacle désespéré de Boka et remportant un premier face à face contre un attaquant Niortais se présentant seul devant lui. Le 4-5-1 de Jean Pierre Papin est visiblement un échec cuisant, l'ancien ballon d'or décidant immédiatement de réagir en faisant remplacer un Edgar Loué grotesque de faiblesse, par Dimitar Rangelov, et ainsi repasser en un 4-4-2 plus traditionnel. Choix tactique judicieux aux vues de la suite des événements.

Le Racing est à l'agonie. Fort heureusement, la bête n'est jamais aussi dangereuse que lorsqu'elle est blessée et qu'on la croit à l'agonie. Yacine Abdessadki, si décrié durant les premières rencontres, inscrit de façon splendide le but de l'espoir, un but que l'on peut qualifier de Brésilien tant l'exploit individuel est spectaculaire. C'est le tournant de la rencontre et Niort, qui semblait jusqu'alors sur un nuage, semble paniquer. Romain Gasmi, qui bénéficie d'un coup franc excentré sur la gauche, dépose un bijou de ballon travaillé dans la surface des chamois et permet à Eugène Ekobo d'inscrire son premier but sous le maillot strasbourgeois. Un but qui permet au Racing de revenir de l'enfer et d'attendre la pause sur un 2-2 miraculeux.

La deuxième période est moins folle, mais très agréable à suivre. Le Racing domine légèrement et se crée plusieurs situations de jeu sur de belles phases de jeu, comme par exemple ce retourné de Dimitar Rangelov qui passe de peu à coté de la cage de l'ex portier strasbourgeois David Klein. Mais la fébrile défense des « blancs » souffre le martyr à la moindre incursion Niortaise. Cassard remporte un nouveau duel avant de sauver ni plus ni moins son équipe en sortant en fin de match de manière impériale un penalty. Les deux équipes se rendent coup pour coup, Hervé Tum ratant deux énormes occasions tandis qu'une frappe à raz de terre niortaise passe de peu au raz du poteau droit de Cassard.

Difficile de tirer des enseignements solides d'une rencontre aussi riche en rebondissements. Le Racing a frôlé la correction face à des Niortais enthousiastes et la défense doit absolument se mettre à niveau si le club veut espérer quoi que ce soit de cette saison. Cependant les joueurs ont fait preuve d'énormément de coeur, conformément à ce qui était affiché lors de la campagne de publicité d'avant saison, et de talent à l'image de l'exploit de Yacine Abdessadki, de l'état de grâce de Stéphane Cassard, de la classe technique de Romain Gasmi et de Dimitar Rangelov, ou du travail acharné de Renaud Cohade, la nouvelle recrue, auteur d'une excellente partie. Le patient est toujours en convalescence, mais l'espoir de jours meilleurs est toujours de l'ordre du raisonnable.

conan

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  • islay Geiss ©
  • pando67 Après réflexion, je me suis peut être un peu enflammé
  • pando67 Mais non vous n'y êtes pas du tout, on a repris confiance et on va faire comme face à Lille !
  • the-naturel Un peu d'optimisme bon sang !
  • the-naturel Tenseur sans déconner si tous tes scores s'avéraient exact, on serait dernier avec -12 points
  • athor 35-0 pour Rennes, évidemment
  • coyote67 Nantes joueit bien aussi tu disais...
  • coyote67 ah ben tiens Tenseur, le contraire m'aurait étonné ;-)
  • the-naturel Hello mon prono 1-8, triplé de Stephan
  • tenseur Rennes joue vraiment bien ces derniers temps, donc je pense 1-3 Rennes
  • iuliu68 c'est qui le prochain? Ginestet?
  • iuliu68 'tain les retours ça dénote quand même d'un manque d'idées chez les scénaristes
  • iuliu68 Jafar, Fontenla, Keller 1, 2 et 3...
  • guigues hopla
  • chris68 le trio direct racing Menes Keller hyper malaisan
  • il-vecchio Wie bitte? MK veut une presse Propagandastaffel ou la Pravda pour les russophones.
  • iuliu68 bon normalement Thomas Fritz devrait pointer le bout de son parapluie
  • iuliu68 Jafar, Fontenla
  • chris68 le racing leur menace de plus les accepter en conf" qu'ils se doivent de relayer la com' officielle?
  • chris68 c'est quoi encore cet article de direct racing?

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