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- Par conan
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Match de gala vendredi soir au Stade René Gaillard. Niort, auteur d'un excellent début de saison et le Racing, censé être un des épouvantails de la division, ont attiré 8000 spectateurs.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Stade René Gaillard est l'archétype du stade vétuste de L2. Deux tribunes latérales old school et des tribunes provisoires au niveau des virages. Là-bas aussi, le tableau d'affichage ainsi que les chronomètres sont en panne, et il n'y a aucun speaker pour annoncer le nom des buteurs. A noter enfin les sièges complètement pourris qui cassent à la moindre pression, les Strasbourgeois ayant effectué le déplacement en cassant au moins une dizaine totalement involontairement. Il faudra s'y faire et s'habituer à voir le Racing jouer dans ce genre d'endroit. Pourtant, ce type de stade présente des avantages indéniables ! La sécurité est sommaire et sympathique, le stadier se montrant notamment choqué par le fait que le club ne finance pas les déplacements des supporters. Il n'y a également aucun problème pour allumer des torches. Bref on est très loin des stades ultra sécurisés dans lesquels évoluent certains clubs de L1.
Dans cette atmosphère bon enfant, le Racing est soutenu par une trentaine de fans UB90 ayant effectué le lointain déplacement. On regrettera grandement la faiblesse qualitative de ce soutien, car seuls 6-7 gars chantent véritablement durant la rencontre, ce qui est ridicule. Le contingent alsacien est renforcé de manière absolument inattendue et sympathique par une trentaine de jeunes d'origine africaine, et qui, d'une tribune adjacente, soutiennent avec beaucoup de ferveur le Racing, lançant notamment des « aux armes » et des « jetzt geht's los ». Nous ignorons toujours qui étaient ces jeunes fans enthousiastes, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il se sont bien faits remarquer !
Coté Niortais, le principal groupe de supporter s'appelle les « Unicamox ». Ils sont une trentaine à agiter des drapeaux à l'autre bout de la tribune latérale et à tenter d'animer le stade. Difficile pour eux, mais le public niortais se fait néanmoins entendre sporadiquement, lors des bonnes phases de son équipe, pour contester vertement une décision arbitrale litigieuse, ou bien pour siffler chaque prise de balle de Romain Gasmi, bien pris en grippe par le public Chamois, estimant qu'il en a énormément rajouté sur une faute niortaise...
Au coup de sifflet final, tout le monde est content de ce partage de points qui ponctue une partie de qualité et agréable à suivre. L'équipe du Racing vient saluer les fans qui ont effectué le déplacement, mais Nicolas Puydebois invite ses coéquipiers à s'approcher du grillage, ce qui déclenche une mini invasion de terrain de la part des supporters, invasion tout à fait pacifique. Les joueurs sont chaleureusement félicités pour s'être battus avec vaillance et la vision de Dimitar Rangelov, exténué, les yeux dans le vague et visiblement au bord de l'épuisement, offrant son maillot à un supporter, constitue l'image forte de ce déplacement. Un petit coup de folie bien sympathique, mais il est regrettable que certains gars soient beaucoup plus prompts à descendre sur le terrain pour quémander un maillot plutôt que de chanter pour soutenir l'équipe...
Les supporters regagnent leur bus pour près de 12 heures de route à travers les nationales, félicités une fois encore par les stadiers locaux. En définitive, ce fut un bon petit déplacement ponctué par un bon point, qui sait décisif...
Dans cette atmosphère bon enfant, le Racing est soutenu par une trentaine de fans UB90 ayant effectué le lointain déplacement. On regrettera grandement la faiblesse qualitative de ce soutien, car seuls 6-7 gars chantent véritablement durant la rencontre, ce qui est ridicule. Le contingent alsacien est renforcé de manière absolument inattendue et sympathique par une trentaine de jeunes d'origine africaine, et qui, d'une tribune adjacente, soutiennent avec beaucoup de ferveur le Racing, lançant notamment des « aux armes » et des « jetzt geht's los ». Nous ignorons toujours qui étaient ces jeunes fans enthousiastes, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il se sont bien faits remarquer !
Coté Niortais, le principal groupe de supporter s'appelle les « Unicamox ». Ils sont une trentaine à agiter des drapeaux à l'autre bout de la tribune latérale et à tenter d'animer le stade. Difficile pour eux, mais le public niortais se fait néanmoins entendre sporadiquement, lors des bonnes phases de son équipe, pour contester vertement une décision arbitrale litigieuse, ou bien pour siffler chaque prise de balle de Romain Gasmi, bien pris en grippe par le public Chamois, estimant qu'il en a énormément rajouté sur une faute niortaise...
Au coup de sifflet final, tout le monde est content de ce partage de points qui ponctue une partie de qualité et agréable à suivre. L'équipe du Racing vient saluer les fans qui ont effectué le déplacement, mais Nicolas Puydebois invite ses coéquipiers à s'approcher du grillage, ce qui déclenche une mini invasion de terrain de la part des supporters, invasion tout à fait pacifique. Les joueurs sont chaleureusement félicités pour s'être battus avec vaillance et la vision de Dimitar Rangelov, exténué, les yeux dans le vague et visiblement au bord de l'épuisement, offrant son maillot à un supporter, constitue l'image forte de ce déplacement. Un petit coup de folie bien sympathique, mais il est regrettable que certains gars soient beaucoup plus prompts à descendre sur le terrain pour quémander un maillot plutôt que de chanter pour soutenir l'équipe...
Les supporters regagnent leur bus pour près de 12 heures de route à travers les nationales, félicités une fois encore par les stadiers locaux. En définitive, ce fut un bon petit déplacement ponctué par un bon point, qui sait décisif...
