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Plusieurs fois décisif au cours de ce début de saison, Stéphane Cassard est une nouvelle fois le numéro 1 du baromètre racingstub.com.
Stéphane Cassard, lauréat traditionnel.
Est-il encore utile de faire l'apologie de Stéphane Cassard ? Depuis deux ans il porte le maillot strasbourgeois pour le plus grand bonheur des supporters. Son talent, trop longtemps mésestimé au cours de sa longue carrière, a enfin explosé du côté de la Meinau. Mais c'est également ses qualités humaines qui font que le portier du Racing est autant apprécié. Professionnel modeste et exemplaire, toujours le premier à saluer et remercier les supporters quel que soit le résultat, il est d'ailleurs le seul à avoir échappé à l'ire populaire qui a ponctué une saison 2005/2006 misérable.
Le navire Racing a coulé en L2 et les rats l'ont quitté, mentalement depuis longtemps d'ailleurs. Stéphane Cassard a lui décidé de rester au club, et pas du tout pour y couler une préretraite paisible ! Poussé à donner le meilleur de lui même par la concurrence d'un Nicolas Puydebois aux dents longues, et préparé méticuleusement par Alex Vencel, la dernière légende du Racing au poste de gardien de but, il est le dernier rempart d'une défense du Racing peu à son aise depuis le début de saison. Signe que les temps sont durs et que la remontée parmi l'élite ne sera guère une partie de plaisir, c'est un gardien de but qui est élu joueur du mois... C'est que Stéphane Cassard a du s'employer plus d'une fois ! A tel point qu'il en a même sauvé le Racing d'une cuisante désillusion face à Dijon et à Niort.
On dit que les grands gardiens sont ceux qui sont capables de faire gagner des points à leur équipe. C'est largement le cas de Stéphane Cassard, qui a rempli à merveille son rôle, et a contribué à maintenir le Racing non loin du bon wagon. Il est aujourd'hui le gardien de but de L2 qui a encaissé le moins de buts (trois seulement en six matchs). Performance intéressante, d'autant plus que la défense se cherche...
En définitive, Stéphane Cassard est une valeur sûre sur laquelle peut compter le club. Jusqu'en 2008 d'ailleurs, puisqu'il vient de prolonger son contrat d'un an, pour la plus grande satisfaction de tous.
Renaud Cohade et Arthur Boka, sous le signe de la rédemption.
En deuxième position, Renaud Cohade, 21 ans seulement, est l'heureuse surprise du dernier recrutement. L'annonce de sa venue a fait grincer les dents de pas mal de sceptiques ironisant sur son manque de technique. Titulaire à 19 ans aux Girondins de Bordeaux (ce qui n'est pas rien), Renaud Cohade a vécu une saison cauchemardesque à Sète, dans le cadre d'un prêt qui s'est très mal déroulé. Tombé dans l'oubli après une saison quasiment blanche et poussé vers la sortie par des Girondins ambitieux, Renaud Cohade a su saisir la chance que lui offre le Racing Club de Strasbourg. Après des débuts honnêtes face à Montpellier, match au cours duquel il fait preuve de beaucoup d'envie, il éclate littéralement à Niort. Son entente avec Guillaume Lacour est parfaite, d'ailleurs, Jean-Pierre Papin a déclaré qu'il tenait la base de son système. Travailleur infatigable du milieu de terrain, Renaud Cohade a su faire taire les sceptiques et s'imposer comme une pièce essentielle de l'équipe strasbourgeoise.
Enfin, le fantasque Ivoirien Arthur Boka occupe la dernière marche du podium. Revenu d'une Coupe du Monde remarquée sous le maillot de son pays, il se fait sévèrement rappeler à l'ordre par Jean Pierre Papin pour avoir séché l'entraînement. Finies les virées nocturnes, à Strasbourg, c'est devenu du sérieux ! Suspendu une semaine, Arthur Boka réagit de la meilleure manière qu'il soit. Irréprochable sous les couleurs de la CFA, il est l'auteur trois jours plus tard d'un doublé irréel grâce à un coup franc excentré que n'aurait pas renié David Zitelli, puis un corner direct qui fait aujourd'hui encore cauchemarder le gardien montpelliérain. Convoité par de grosses écuries, Arthur Boka a bien évidemment le potentiel pour évoluer au plus haut niveau. Mais pour l'instant, il est toujours Strasbourgeois, Philippe Ginestet ne comptant nullement brader sa petite perle.
Les premiers flops de la saison.
Eugène Ekobo N'Jo, Hervé Tum et Yacine Abdessadki constituent la peu enviable troïka qui ferme la marche. Ce trio illustre bien les difficultés du Racing rencontrées en ce début de saison.
Eugéne Ekobo symbolise les difficultés rencontrées par une défense remaniée et fébrile. Présenté comme un joueur très solide de L2, très apprécié à Créteil, son club précédent, ce joueur avait tout pour fleurer bon la bonne affaire. Pourtant, il n'est jusqu'ici que l'ombre du joueur qu'il est censé être. Il doit se reprendre absolument, sous peine de se faire supplanter par le solide et expérimenté Jeff Strasser et le jeune Habib Bellaïd, qui est en train petit à petit de prendre confiance.
Hervé Tum cristallise en lui le manque d'efficacité d'une attaque strasbourgeoise que l'on espère plus percutante. Son travail de sape et sa participation active au travail défensif devraient en faire un joueur précieux, mais malheureusement il semble avoir une fâcheuse tendance à vendanger les occasions qui s'offrent à lui, comme dernièrement à Tours. Des efforts louables donc, mais doit mieux faire au niveau de la finition.
Enfin Yacine Adessadki n'a pas justifié jusqu'ici la confiance offerte par le président Philippe Ginestet qui a déclaré publiquement qu'il était l'homme de base du Racing. Inexistant lors des deux premières rencontres de la saison, le Marocain a fait à peine mieux lors des rencontres qui ont suivi. A noter à son actif un but absolument splendide inscrit à Niort. Tout de même bien insuffisant pour un joueur censé constituer la locomotive de l'équipe...
Est-il encore utile de faire l'apologie de Stéphane Cassard ? Depuis deux ans il porte le maillot strasbourgeois pour le plus grand bonheur des supporters. Son talent, trop longtemps mésestimé au cours de sa longue carrière, a enfin explosé du côté de la Meinau. Mais c'est également ses qualités humaines qui font que le portier du Racing est autant apprécié. Professionnel modeste et exemplaire, toujours le premier à saluer et remercier les supporters quel que soit le résultat, il est d'ailleurs le seul à avoir échappé à l'ire populaire qui a ponctué une saison 2005/2006 misérable.
Le navire Racing a coulé en L2 et les rats l'ont quitté, mentalement depuis longtemps d'ailleurs. Stéphane Cassard a lui décidé de rester au club, et pas du tout pour y couler une préretraite paisible ! Poussé à donner le meilleur de lui même par la concurrence d'un Nicolas Puydebois aux dents longues, et préparé méticuleusement par Alex Vencel, la dernière légende du Racing au poste de gardien de but, il est le dernier rempart d'une défense du Racing peu à son aise depuis le début de saison. Signe que les temps sont durs et que la remontée parmi l'élite ne sera guère une partie de plaisir, c'est un gardien de but qui est élu joueur du mois... C'est que Stéphane Cassard a du s'employer plus d'une fois ! A tel point qu'il en a même sauvé le Racing d'une cuisante désillusion face à Dijon et à Niort.
On dit que les grands gardiens sont ceux qui sont capables de faire gagner des points à leur équipe. C'est largement le cas de Stéphane Cassard, qui a rempli à merveille son rôle, et a contribué à maintenir le Racing non loin du bon wagon. Il est aujourd'hui le gardien de but de L2 qui a encaissé le moins de buts (trois seulement en six matchs). Performance intéressante, d'autant plus que la défense se cherche...
En définitive, Stéphane Cassard est une valeur sûre sur laquelle peut compter le club. Jusqu'en 2008 d'ailleurs, puisqu'il vient de prolonger son contrat d'un an, pour la plus grande satisfaction de tous.
Renaud Cohade et Arthur Boka, sous le signe de la rédemption.
En deuxième position, Renaud Cohade, 21 ans seulement, est l'heureuse surprise du dernier recrutement. L'annonce de sa venue a fait grincer les dents de pas mal de sceptiques ironisant sur son manque de technique. Titulaire à 19 ans aux Girondins de Bordeaux (ce qui n'est pas rien), Renaud Cohade a vécu une saison cauchemardesque à Sète, dans le cadre d'un prêt qui s'est très mal déroulé. Tombé dans l'oubli après une saison quasiment blanche et poussé vers la sortie par des Girondins ambitieux, Renaud Cohade a su saisir la chance que lui offre le Racing Club de Strasbourg. Après des débuts honnêtes face à Montpellier, match au cours duquel il fait preuve de beaucoup d'envie, il éclate littéralement à Niort. Son entente avec Guillaume Lacour est parfaite, d'ailleurs, Jean-Pierre Papin a déclaré qu'il tenait la base de son système. Travailleur infatigable du milieu de terrain, Renaud Cohade a su faire taire les sceptiques et s'imposer comme une pièce essentielle de l'équipe strasbourgeoise.
Enfin, le fantasque Ivoirien Arthur Boka occupe la dernière marche du podium. Revenu d'une Coupe du Monde remarquée sous le maillot de son pays, il se fait sévèrement rappeler à l'ordre par Jean Pierre Papin pour avoir séché l'entraînement. Finies les virées nocturnes, à Strasbourg, c'est devenu du sérieux ! Suspendu une semaine, Arthur Boka réagit de la meilleure manière qu'il soit. Irréprochable sous les couleurs de la CFA, il est l'auteur trois jours plus tard d'un doublé irréel grâce à un coup franc excentré que n'aurait pas renié David Zitelli, puis un corner direct qui fait aujourd'hui encore cauchemarder le gardien montpelliérain. Convoité par de grosses écuries, Arthur Boka a bien évidemment le potentiel pour évoluer au plus haut niveau. Mais pour l'instant, il est toujours Strasbourgeois, Philippe Ginestet ne comptant nullement brader sa petite perle.
Les premiers flops de la saison.
Eugène Ekobo N'Jo, Hervé Tum et Yacine Abdessadki constituent la peu enviable troïka qui ferme la marche. Ce trio illustre bien les difficultés du Racing rencontrées en ce début de saison.
Eugéne Ekobo symbolise les difficultés rencontrées par une défense remaniée et fébrile. Présenté comme un joueur très solide de L2, très apprécié à Créteil, son club précédent, ce joueur avait tout pour fleurer bon la bonne affaire. Pourtant, il n'est jusqu'ici que l'ombre du joueur qu'il est censé être. Il doit se reprendre absolument, sous peine de se faire supplanter par le solide et expérimenté Jeff Strasser et le jeune Habib Bellaïd, qui est en train petit à petit de prendre confiance.
Hervé Tum cristallise en lui le manque d'efficacité d'une attaque strasbourgeoise que l'on espère plus percutante. Son travail de sape et sa participation active au travail défensif devraient en faire un joueur précieux, mais malheureusement il semble avoir une fâcheuse tendance à vendanger les occasions qui s'offrent à lui, comme dernièrement à Tours. Des efforts louables donc, mais doit mieux faire au niveau de la finition.
Enfin Yacine Adessadki n'a pas justifié jusqu'ici la confiance offerte par le président Philippe Ginestet qui a déclaré publiquement qu'il était l'homme de base du Racing. Inexistant lors des deux premières rencontres de la saison, le Marocain a fait à peine mieux lors des rencontres qui ont suivi. A noter à son actif un but absolument splendide inscrit à Niort. Tout de même bien insuffisant pour un joueur censé constituer la locomotive de l'équipe...
