- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 1.714 fois
- Auteur(s)
- Par conan
- Commentaires
- 0 comm.
La première victoire du Racing à l'extérieur a été fêté dignement par le contingent strasbourgeois présent à Dominique Duvauchel.
Le stade de Créteil est un stade de ligue 2 du même style que tous ceux qui auront le bonheur de voir le Racing se produire. Un stade pas bien grand, composé de deux tribunes latérales couvertes, deux virages plus ou moins provisoires et une grande piste d'athlétisme nuisant relativement à une bonne vision de la rencontre. Le spectateur visiteur est en effet très loin du terrain. Tel Amerigo Vespucci pensant en toute bonne foi apercevoir la cote des Indes, il doit se munir d'une longue vue afin admirer le premier but de Romain Gasmi, un but dont il est inutile de nier qu'il est fort joli d'ailleurs.
Il serait néanmoins fort malséant de se plaindre de cet inconvénient d'ordre oculaire. Ceux qui ne sont pas content n'avaient qu'à militer avec le KCB pour conserver Alain Afflelou à la présidence... Grâce à la Tercera, ils auraient très certainement bien vu le match. Et puis, a part cela, il n'est pas si mal que cela le stade de Créteil. Les siéges sont solides et robustes, ils ne s'émiettent pas à la moindre pression comme la momie de Amothsis IV qu'on aurait trimbalé comme un sac de patates (C'était le cas de ceux de Niort par exemple). On notera également la présence de panneaux électroniques et on ne sait que trop bien à Strasbourg combien c'est compliqué d'en avoir...
Bref le stade de Créteil n'est de loin pas le plus pourri de la Ligue 2. Malheureusement ce n'est pas le plus chaleureux non plus, on ne peut en effet pas dire que le public local brille pour sa ferveur. Cette apathie mêlée au temps gris et humide fait que l'ambiance y est aussi disco que dans une nécropole. Seul arc en ciel dans la grisaille, les Urban Devils, les UB90 locaux quoi, pour les non initiés aux subtilités du mouvement ultra... Ils sont une trentaine grosso modo, mais passent le match à chanter, bouger et remuer des drapeaux. Vu le niveau de jeu proposé par leur équipe favorite, et à moins qu'il s'agisse d'adeptes du sado-masochisme doté d'un degré de perversité assez consternant, leur abnégation force le respect et l'admiration. Chapeau à eux, et ce d'autant plus qu'ils proposent à l'entrée des équipes un petit tifo d'honnête facture : un voile représentant je ne sais pas quoi. Il semblerait que ce soit un diable mais l'angle de vue ne nous permettait malheureusement pas d'admirer la subtilité de l'oeuvre avec l'attention qu'elle méritait certainement. En tous les cas, l'harmonie des couleurs semble de bon goût et l'effort mérite encore une fois d'être souligné, donc soulignons le et gloire aux Urban Devils !
Coté strasbourgeois, la tribune est investie par un bus UB90 bien garni mais pas plein accompagné de pas mal de gens pour Strasbourg mais qui habite du coté de Paris. Ceux-ci participent d'ailleurs bien aux chants en deuxième période, bravo à eux ! Les illégales mais traditionnelles torches sont allumées et le soutien vocal est de bonne facture. Il devient quasiment excellent suite à un incident de jeu totalement anodin : Eric Mouloungui rate complètement son tir qui passe largement au dessus du but et le ballon atterrit dans le secteur visiteur. Les Strasbourgeois refusent de rendre la balle aux membres de la sécurité désireux de le récupérer, ce qui fait que le parcage des visiteurs part dans un énorme délire et chante à la gloire du ballon durant une bonne partie de la seconde période!
A signaler également une anecdote amusante : Nuno Mendes, éphémère joueur du Racing qui cire aujourd'hui le banc de Créteil, s'échauffe devant le secteur visiteur. Un supporter le reconnaît et braille « Nuno Mendes ! ». Le Portugais, surpris, se tourne vers la tribune et lance un salut amical à ses anciens supporters.
Le coup de sifflet final retentit et le Racing l'emporte dans la joie et l'allégresse. La distribution de maillots débute (geste très apprécié de la part des joueurs !). Malheureusement la distribution de baffes avec la sécu aussi, le fameux ballon de Mouloungui dont la gloire fut vantée avec tant de verve constituant l'objet du litige. Cependant, tout rentre dans l'ordre rapidement.
Pour la première fois, les supporters voyageurs ramènent trois points de leur déplacement... En espérant que cette victoire en appelle rapidement d'autres !
Il serait néanmoins fort malséant de se plaindre de cet inconvénient d'ordre oculaire. Ceux qui ne sont pas content n'avaient qu'à militer avec le KCB pour conserver Alain Afflelou à la présidence... Grâce à la Tercera, ils auraient très certainement bien vu le match. Et puis, a part cela, il n'est pas si mal que cela le stade de Créteil. Les siéges sont solides et robustes, ils ne s'émiettent pas à la moindre pression comme la momie de Amothsis IV qu'on aurait trimbalé comme un sac de patates (C'était le cas de ceux de Niort par exemple). On notera également la présence de panneaux électroniques et on ne sait que trop bien à Strasbourg combien c'est compliqué d'en avoir...
Bref le stade de Créteil n'est de loin pas le plus pourri de la Ligue 2. Malheureusement ce n'est pas le plus chaleureux non plus, on ne peut en effet pas dire que le public local brille pour sa ferveur. Cette apathie mêlée au temps gris et humide fait que l'ambiance y est aussi disco que dans une nécropole. Seul arc en ciel dans la grisaille, les Urban Devils, les UB90 locaux quoi, pour les non initiés aux subtilités du mouvement ultra... Ils sont une trentaine grosso modo, mais passent le match à chanter, bouger et remuer des drapeaux. Vu le niveau de jeu proposé par leur équipe favorite, et à moins qu'il s'agisse d'adeptes du sado-masochisme doté d'un degré de perversité assez consternant, leur abnégation force le respect et l'admiration. Chapeau à eux, et ce d'autant plus qu'ils proposent à l'entrée des équipes un petit tifo d'honnête facture : un voile représentant je ne sais pas quoi. Il semblerait que ce soit un diable mais l'angle de vue ne nous permettait malheureusement pas d'admirer la subtilité de l'oeuvre avec l'attention qu'elle méritait certainement. En tous les cas, l'harmonie des couleurs semble de bon goût et l'effort mérite encore une fois d'être souligné, donc soulignons le et gloire aux Urban Devils !
Coté strasbourgeois, la tribune est investie par un bus UB90 bien garni mais pas plein accompagné de pas mal de gens pour Strasbourg mais qui habite du coté de Paris. Ceux-ci participent d'ailleurs bien aux chants en deuxième période, bravo à eux ! Les illégales mais traditionnelles torches sont allumées et le soutien vocal est de bonne facture. Il devient quasiment excellent suite à un incident de jeu totalement anodin : Eric Mouloungui rate complètement son tir qui passe largement au dessus du but et le ballon atterrit dans le secteur visiteur. Les Strasbourgeois refusent de rendre la balle aux membres de la sécurité désireux de le récupérer, ce qui fait que le parcage des visiteurs part dans un énorme délire et chante à la gloire du ballon durant une bonne partie de la seconde période!
A signaler également une anecdote amusante : Nuno Mendes, éphémère joueur du Racing qui cire aujourd'hui le banc de Créteil, s'échauffe devant le secteur visiteur. Un supporter le reconnaît et braille « Nuno Mendes ! ». Le Portugais, surpris, se tourne vers la tribune et lance un salut amical à ses anciens supporters.
Le coup de sifflet final retentit et le Racing l'emporte dans la joie et l'allégresse. La distribution de maillots débute (geste très apprécié de la part des joueurs !). Malheureusement la distribution de baffes avec la sécu aussi, le fameux ballon de Mouloungui dont la gloire fut vantée avec tant de verve constituant l'objet du litige. Cependant, tout rentre dans l'ordre rapidement.
Pour la première fois, les supporters voyageurs ramènent trois points de leur déplacement... En espérant que cette victoire en appelle rapidement d'autres !
