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- Par captainflirt
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Située au coeur du Charolais, la petite ville de Gueugnon abrite un mythe du football campagnard et conquérant, le FC Gueugnon, véritable produit du terroir et club incontournable de l'histoire de la deuxième division. Gros plan sur le nouveau millés
De la légende...
Si Sully avait vécu assez longtemps pour pouvoir s'intéresser au football, nul doute qu'il aurait trouvé une belle formule concernant le FC Gueugnon. Car si « labourage et pâturage sont les mamelles de la France », Gueugnon est bel et bien quant à lui un pilier de la deuxième division. Après 37 saisons passées à ce niveau, le FC Gueugnon est effet le doyen de ce championnat exotique, même s'il reste méconnu du grand public. Pourtant avec deux titres de champion de France amateur acquis en 1949 et en 1952, un titre de champion de France de deuxième division en 1979, une Coupe de la Ligue remportée face au PSG (avec l'ex- Strasbourgeois Stéphane Roda) en 2000, et une saison 1996/97 parmi l'élite tout à fait honorable malgré la relégation, le club affiche un palmarès déjà bien étoffé.
Le dernier titre de champion est d'ailleurs pour le moins atypique, puisqu'il fut conquis au forceps contre des clubs en majorité professionnels alors que le club était encore amateur ! La Ligue refusant la participation d'un club non professionnel en Division 1, le club n'accéda pas à l'échelon supérieur, puisqu'il ne souhaitait ni ne pouvait passer pro.
Parce que c'est « en forgeant qu'on joue au FC Gueugnon », le club est parvenu à maintenir son incroyable statut pendant près de 45 ans jusqu'en 1987, année où le club est passé professionnel sous la forme d'une SAOS. Avant cette date, la quasi totalité de l'effectif gueugnonnais était également employée par les forges de la ville, regroupées aujourd'hui sous la coupe de la société Ugine & ALZ (Arcelor) et qui constituent l'essentiel du réservoir économique de la petite cité ouvrière d'environ 9 000 habitants.
Déchaînant toujours autant les passions des supporters du coin les soirs de « Jean Laville » (qui comporte plus de 13 000 places), les Forgerons occupent aujourd'hui le milieu de tableau et s'apprêtent à recevoir un autre champion 1979 dans quelques jours, le Racing Club de Strasbourg, pour le compte de la 13ème journée du championnat de France de Ligue 2.
Une rencontre qui rappellera peut-être à certains celle de 1979, en ¼ de finale de la Coupe de France où le futur champion de France hiérarchique s'était imposé (0-2). Il s'agissait tout simplement du record d'affluence avec près de 18 000 spectateurs ! On remet ça ?
... aux ambitions du club
Le plus petit budget de Ligue 2 (5,8 M d'euros) possède une politique bien à lui en matière de recrutement. Or, quand on sait que le club est sous la menace constante de la LFP au niveau des normes de son stade (vidéosurveillance, vestiaires...) et que le projet de réfection présente pas mal de difficultés malgré le soutien de la mairie, on comprend bien que le recrutement soit à l'image du club : simple, combatif et rigoureux !
Pas de stars ni de paillettes donc, mais des joueurs impliqués dans l'esprit de club et qui ont envie de s'investir. On note ainsi côté arrivées celles du jeune attaquant Rudy Carlier (prêté par Strasbourg), des ex-Troyens Frédéric Adam et Romuald Peiser (nouveau gardien), de Bernardet (Brest), tandis que le club n'a pas pu conserver ni Bougherra, parti pour Sheffield Wednesday, ni Liébus qui s'en est allé du côté de Reims. C'est donc un recrutement axé sur la jeunesse qui vient renforcer une oeuvre basée essentiellement sur la formation plus que sur le business. Une politique qui a tout de même fait émerger des joueurs de la trempe d'Alain Cavéglia, Marcello Trapasso ou encore Amara Traoré dans le passé.
Encouragé par un public exemplaire dont la poignée d'Ultras présents à chaque sortie et à chaque déplacement, ce mélange de joueurs expérimentés et de jeunes s'est fixé un objectif bien connu en terre bourguignonne : le maintien... Tandis que chaque année, les spécialistes « avisés » du football lui promettent la relégation !
Une équipe à ne pas sous-estimer
A la maison, les anciens co-équipiers d'Eric Mouloungui jouent à quitte ou double, puisqu'en six matchs ils se sont imposés à trois reprises (Amiens, Tours et Ajaccio) pour autant de défaites (Metz, Niort et Dijon), avec cinq buts marqués pour six encaissés. S'il est difficile de prévoir une équipe type, puisque Victor Zvunka, l'ex Marseillais arrivé au club en 2005, n'a quasiment jamais aligné deux fois le même onze de départ, on peut cependant parier sur un 4-4-2 classique, dans lequel on retrouve le plus souvent la paire White (qui barre la route à Rudy Carlier) Touré en pointe et un milieu composé de Coulibaly (auteur d'un lob somptueux de la tête à Grenoble), Tsoumou, AdaM. Morestin. La défense, point faible de cette équipe pour laquelle l'entraîneur gueugnonnais peine à trouver la formule, a déjà encaissé 22 buts et occupe le peu glorieux dernier rang de la classe.
Ainsi, arrivés au tiers du championnat avec déjà deux sets lourdement concédés à Guingamp et au Havre (6/1, 6/1), les Gueugnonnais travaillent d'arrache-pied pour redresser la barre. Depuis, la belle victoire sur Ajaccio (1-0) et le bon match nul obtenu à Grenoble (2-2) permettent au club de garder un oeil sur la première partie du tableau, tandis qu'il occupe actuellement le ventre mou du classement (12ème). Les deux prochaines échéances, qui auront lieu à domicile, permettent d'ailleurs de nourrir ces espoirs. Or, en voici justement un à qui la succession de deux matchs à domicile a fraîchement souri : le Racing Club de Strasbourg, qui va chercher à confirmer son bel élan par une victoire à l'extérieur. Il sera le premier des deux prochains visiteurs de notre grand cru bourguignon, juste avant la réception de Reims. Voilà un menu qui promet !
Si Sully avait vécu assez longtemps pour pouvoir s'intéresser au football, nul doute qu'il aurait trouvé une belle formule concernant le FC Gueugnon. Car si « labourage et pâturage sont les mamelles de la France », Gueugnon est bel et bien quant à lui un pilier de la deuxième division. Après 37 saisons passées à ce niveau, le FC Gueugnon est effet le doyen de ce championnat exotique, même s'il reste méconnu du grand public. Pourtant avec deux titres de champion de France amateur acquis en 1949 et en 1952, un titre de champion de France de deuxième division en 1979, une Coupe de la Ligue remportée face au PSG (avec l'ex- Strasbourgeois Stéphane Roda) en 2000, et une saison 1996/97 parmi l'élite tout à fait honorable malgré la relégation, le club affiche un palmarès déjà bien étoffé.
Le dernier titre de champion est d'ailleurs pour le moins atypique, puisqu'il fut conquis au forceps contre des clubs en majorité professionnels alors que le club était encore amateur ! La Ligue refusant la participation d'un club non professionnel en Division 1, le club n'accéda pas à l'échelon supérieur, puisqu'il ne souhaitait ni ne pouvait passer pro.
Parce que c'est « en forgeant qu'on joue au FC Gueugnon », le club est parvenu à maintenir son incroyable statut pendant près de 45 ans jusqu'en 1987, année où le club est passé professionnel sous la forme d'une SAOS. Avant cette date, la quasi totalité de l'effectif gueugnonnais était également employée par les forges de la ville, regroupées aujourd'hui sous la coupe de la société Ugine & ALZ (Arcelor) et qui constituent l'essentiel du réservoir économique de la petite cité ouvrière d'environ 9 000 habitants.
Déchaînant toujours autant les passions des supporters du coin les soirs de « Jean Laville » (qui comporte plus de 13 000 places), les Forgerons occupent aujourd'hui le milieu de tableau et s'apprêtent à recevoir un autre champion 1979 dans quelques jours, le Racing Club de Strasbourg, pour le compte de la 13ème journée du championnat de France de Ligue 2.
Une rencontre qui rappellera peut-être à certains celle de 1979, en ¼ de finale de la Coupe de France où le futur champion de France hiérarchique s'était imposé (0-2). Il s'agissait tout simplement du record d'affluence avec près de 18 000 spectateurs ! On remet ça ?
... aux ambitions du club
Le plus petit budget de Ligue 2 (5,8 M d'euros) possède une politique bien à lui en matière de recrutement. Or, quand on sait que le club est sous la menace constante de la LFP au niveau des normes de son stade (vidéosurveillance, vestiaires...) et que le projet de réfection présente pas mal de difficultés malgré le soutien de la mairie, on comprend bien que le recrutement soit à l'image du club : simple, combatif et rigoureux !
Pas de stars ni de paillettes donc, mais des joueurs impliqués dans l'esprit de club et qui ont envie de s'investir. On note ainsi côté arrivées celles du jeune attaquant Rudy Carlier (prêté par Strasbourg), des ex-Troyens Frédéric Adam et Romuald Peiser (nouveau gardien), de Bernardet (Brest), tandis que le club n'a pas pu conserver ni Bougherra, parti pour Sheffield Wednesday, ni Liébus qui s'en est allé du côté de Reims. C'est donc un recrutement axé sur la jeunesse qui vient renforcer une oeuvre basée essentiellement sur la formation plus que sur le business. Une politique qui a tout de même fait émerger des joueurs de la trempe d'Alain Cavéglia, Marcello Trapasso ou encore Amara Traoré dans le passé.
Encouragé par un public exemplaire dont la poignée d'Ultras présents à chaque sortie et à chaque déplacement, ce mélange de joueurs expérimentés et de jeunes s'est fixé un objectif bien connu en terre bourguignonne : le maintien... Tandis que chaque année, les spécialistes « avisés » du football lui promettent la relégation !
Une équipe à ne pas sous-estimer
A la maison, les anciens co-équipiers d'Eric Mouloungui jouent à quitte ou double, puisqu'en six matchs ils se sont imposés à trois reprises (Amiens, Tours et Ajaccio) pour autant de défaites (Metz, Niort et Dijon), avec cinq buts marqués pour six encaissés. S'il est difficile de prévoir une équipe type, puisque Victor Zvunka, l'ex Marseillais arrivé au club en 2005, n'a quasiment jamais aligné deux fois le même onze de départ, on peut cependant parier sur un 4-4-2 classique, dans lequel on retrouve le plus souvent la paire White (qui barre la route à Rudy Carlier) Touré en pointe et un milieu composé de Coulibaly (auteur d'un lob somptueux de la tête à Grenoble), Tsoumou, AdaM. Morestin. La défense, point faible de cette équipe pour laquelle l'entraîneur gueugnonnais peine à trouver la formule, a déjà encaissé 22 buts et occupe le peu glorieux dernier rang de la classe.
Ainsi, arrivés au tiers du championnat avec déjà deux sets lourdement concédés à Guingamp et au Havre (6/1, 6/1), les Gueugnonnais travaillent d'arrache-pied pour redresser la barre. Depuis, la belle victoire sur Ajaccio (1-0) et le bon match nul obtenu à Grenoble (2-2) permettent au club de garder un oeil sur la première partie du tableau, tandis qu'il occupe actuellement le ventre mou du classement (12ème). Les deux prochaines échéances, qui auront lieu à domicile, permettent d'ailleurs de nourrir ces espoirs. Or, en voici justement un à qui la succession de deux matchs à domicile a fraîchement souri : le Racing Club de Strasbourg, qui va chercher à confirmer son bel élan par une victoire à l'extérieur. Il sera le premier des deux prochains visiteurs de notre grand cru bourguignon, juste avant la réception de Reims. Voilà un menu qui promet !
