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- Côté tribunes
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Strasbourg-Ostwald : on ne pouvait pas faire plus régional comme tour de Coupe de France. Une fête donc pour le football alsacien mais une fête qui a perdu un peu de son éclat à cause du score surtout, à cause d'une Meinau vide aussi.
On en parle toute la semaine du petit choc alsacien et pourtant le jour même la billetterie fait disette avant les fêtes : pas plus de 5200 spectateurs au stade de la Meinau samedi soir. Tout le monde y va de son hypothèse : pas besoin de rentabiliser son abonnement, un match gagné d'avance, les courses à faire avant Noël ou encore le temps complètement détraqué (oui on est d'accord l'argument l'est tout autant). Dans tous les cas, la Meinau n'est pas vraiment vêtue de son plus bel apparat : les tribunes derrière les buts ont été fermées, la tribune sud est presque déserte, le kop n'est rempli que dans sa partie basse et la tribune Nord tente de faire illusion. Faire illusion c'est aussi ce que tente le petit kop ostwaldois bon enfant composé principalement de familles et situé en tribune Nord non loin du parcage visiteur... où ne se trouvent pas les supporters strasbourgeois puisqu'ils sont restés dans leur quart de virage traditionnel.
Début du match et le Kop justement avant de se réchauffer avec quelques fumigènes, sort un blason géant de l'Alsace accompagné d'une banderole : « Un seul vainqueur : l'Alsace ». Point de rivalité donc, juste une fierté particulière pour un match particulier... que le Racing se doit tout de même de gagner. Deuxième, quatrième et onzième minute : tum tum tum, et le match est d'ores et déjà plié. Dur de rester motivé par le match alors qu'il reste encore 84 minutes à voir défiler. Et pourtant les supporters ostwaldois continuent de donner un peu de la voix avec des « Ostwald, Ostwald ! » et ils continuent à siffler aussi les joueurs strasbourgeois comme si finalement l'espoir était permis. Le Kop strasbourgeois lui chante pour la forme et met la pression sur les joueurs ostwaldois par habitude. Mais le coeur n'y est pas totalement. Alors on se réchauffe comme on peut avec un Aux Armes un peu particulier qui voit la tribune se diviser en deux clans qui se provoquent gentiment puis finissent par se rentrer dedans dans un pogo quelque peu chaotique qui a le mérite de réchauffer les supporters. Les spectateurs de la tribune Nord observent la scène d'un air amusé pour oublier le temps de quelques instants que sur le terrain les Racingmen les privent de surprise dans ce match sans plus grand intérêt. Et voir les Ostwaldois continuer de se battre et se prendre encore un quatrième but par Johansen avant la mi-temps ne change rien à l'affaire, bien au contraire. L'arbitre renvoie les joueurs aux vestiaires. Et il reste encore une mi-temps.
A leur retour, le Kop strasbourgeois sort une banderole en hommage à Dominik Moser, le supporter de Karlsruhe décédé il y a peu et organise une minute de silence alors que le jeu a repris. Puis il reprend les chants, pour la forme toujours. 54ème minute le public applaudit chaudement le cinquième but plus parce que c'est Gameiro qui le marque que le but lui-même qui n'est finalement qu'anecdotique dans cette rencontre au score fleuve. Mais les Ostwaldois ne déméritent pas et continuent de se battre à l'image de leur gardien qui sort des ballons brûlants et le public de la Meinau applaudit les quelques coups d'éclats. Puis Perbet met le sixième et un peu plus tard perd son duel face à ce même gardien et se fait siffler par une bonne partie du public strasbourgeois excédé sans doute de l'inefficacité des attaquants bleus et blancs ces derniers temps en championnat. Mais à 6-0, sur un joueur qui porte les couleurs du club et qui a besoin de confiance, on peut se demander si tout cela était bien nécessaire...
Le match est sur le point de se terminer, les Ostwaldois sont eux sur le point de marquer un but mais un défenseur strasbourgeois brise leur espoir et aussi quelque part celui des 5200 spectateurs. L'arbitre siffle la fin de la rencontre, les joueurs échangent leur maillot et puis viennent saluer le maigre public. Les joueurs ostwaldois avec leur maillot du Racing sur le dos restent un petit moment sur la pelouse et saluent longuement la tribune Nord et tous ceux qui ont cru en eux. L'aventure est terminée pour eux. Mais le Kop strasbourgeois scande tout d'un coup « Ostwald, Ostwald », ce qui a le don de surprendre les amateurs qui se retournent au loin et se mettent à l'applaudir. Le message « un seul vainqueur: l'Alsace » est ressorti. Une Alsace fière de ses petits poucets assurément, mais aussi impatiente de voir son équipe préférée redresser la barre au plus vite. Et à un autre niveau.
Début du match et le Kop justement avant de se réchauffer avec quelques fumigènes, sort un blason géant de l'Alsace accompagné d'une banderole : « Un seul vainqueur : l'Alsace ». Point de rivalité donc, juste une fierté particulière pour un match particulier... que le Racing se doit tout de même de gagner. Deuxième, quatrième et onzième minute : tum tum tum, et le match est d'ores et déjà plié. Dur de rester motivé par le match alors qu'il reste encore 84 minutes à voir défiler. Et pourtant les supporters ostwaldois continuent de donner un peu de la voix avec des « Ostwald, Ostwald ! » et ils continuent à siffler aussi les joueurs strasbourgeois comme si finalement l'espoir était permis. Le Kop strasbourgeois lui chante pour la forme et met la pression sur les joueurs ostwaldois par habitude. Mais le coeur n'y est pas totalement. Alors on se réchauffe comme on peut avec un Aux Armes un peu particulier qui voit la tribune se diviser en deux clans qui se provoquent gentiment puis finissent par se rentrer dedans dans un pogo quelque peu chaotique qui a le mérite de réchauffer les supporters. Les spectateurs de la tribune Nord observent la scène d'un air amusé pour oublier le temps de quelques instants que sur le terrain les Racingmen les privent de surprise dans ce match sans plus grand intérêt. Et voir les Ostwaldois continuer de se battre et se prendre encore un quatrième but par Johansen avant la mi-temps ne change rien à l'affaire, bien au contraire. L'arbitre renvoie les joueurs aux vestiaires. Et il reste encore une mi-temps.
A leur retour, le Kop strasbourgeois sort une banderole en hommage à Dominik Moser, le supporter de Karlsruhe décédé il y a peu et organise une minute de silence alors que le jeu a repris. Puis il reprend les chants, pour la forme toujours. 54ème minute le public applaudit chaudement le cinquième but plus parce que c'est Gameiro qui le marque que le but lui-même qui n'est finalement qu'anecdotique dans cette rencontre au score fleuve. Mais les Ostwaldois ne déméritent pas et continuent de se battre à l'image de leur gardien qui sort des ballons brûlants et le public de la Meinau applaudit les quelques coups d'éclats. Puis Perbet met le sixième et un peu plus tard perd son duel face à ce même gardien et se fait siffler par une bonne partie du public strasbourgeois excédé sans doute de l'inefficacité des attaquants bleus et blancs ces derniers temps en championnat. Mais à 6-0, sur un joueur qui porte les couleurs du club et qui a besoin de confiance, on peut se demander si tout cela était bien nécessaire...
Le match est sur le point de se terminer, les Ostwaldois sont eux sur le point de marquer un but mais un défenseur strasbourgeois brise leur espoir et aussi quelque part celui des 5200 spectateurs. L'arbitre siffle la fin de la rencontre, les joueurs échangent leur maillot et puis viennent saluer le maigre public. Les joueurs ostwaldois avec leur maillot du Racing sur le dos restent un petit moment sur la pelouse et saluent longuement la tribune Nord et tous ceux qui ont cru en eux. L'aventure est terminée pour eux. Mais le Kop strasbourgeois scande tout d'un coup « Ostwald, Ostwald », ce qui a le don de surprendre les amateurs qui se retournent au loin et se mettent à l'applaudir. Le message « un seul vainqueur: l'Alsace » est ressorti. Une Alsace fière de ses petits poucets assurément, mais aussi impatiente de voir son équipe préférée redresser la barre au plus vite. Et à un autre niveau.
