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Le Racing accueille ce vendredi la lanterne rouge du championnat, Tours. L'occasion pour les Racingmen d'engranger trois points supplémentaires à domicile et peut-être rassurer les supporters. Mais replongons nous d'abord dans l'histoire du TFC de l'Ou
Un passé obscur
C'est en 1919 que l'aventure footballistique tourangelle débute avec la création de l'Association Sportive Docks du Centre (Ndlr : Docks du centre : enseigne de distribution au début du siècle, à l'origine de la fusion ayant donné le groupe ATAC). Pour ses débuts, le club connaît une période assez faste : huit titres de champion du Centre sont remportés entre 1923 et 1932, un temps où le football n'était pas encore professionnel. En 1933, l'AS Docks du Centre devient l'ASPO Tours, mais le club manque le virage du professionnalisme et végètera durant quinze ans dans les divisions inférieures. En 1949, le club remporte à nouveau le Championnat du Centre et parvient ainsi à se hisser en D3 groupe Ouest. Toutefois, cette première saison est un fiasco et le club redescend après avoir fini la saison à l'avant-dernière place du classement. Cette descente entraîne même le désengagement des Docks du club, qui devient alors le FC Tours.
Une nouvelle histoire débute alors avec les premiers exploits du FCT en Coupe de France en 1952. L'équipe tourangelle de l'ancien international Fred Aston, un des meilleurs ailiers que la France ait connu, élimine les pros de l'AS Troyes avant de chuter en 32ème de finale. Le club remporte alors plusieurs titres de Champion de Division d'Honneur, mais n'arrive pas vraiment à se stabiliser en Troisième Division, malgré la présence d'entraîneurs comme Jules Vandooren ou Stan Dombeck, anciens internationaux, et le soutien du maire de la ville, Jean Royer, qui prendra même la présidence du club dans les années 70.
Enfin parmi l'élite
C'est en 1974 que le FCT participe pour la première fois au Championnat de France professionnel. Après deux saisons où le club lutte contre la relégation, le FCT se retrouve rapidement dans le haut du tableau et accède dès 1980 à la 1ère Division, emmené par son buteur Dossevi. Au même moment, le club emménage dans son stade actuel, le Stade de la Vallée du Cher. Le président Royer met alors tout en oeuvre pour enfin créer un grand club en Touraine. Un certain Delio Onnis, multiple meilleur buteur du Championnat, rejoint le promu. Le club connaît alors ses plus belles années, sous la houlette de Pierre Phelipon qui a sous ses ordres d'autres joueurs de talent comme Serge Besnard, Karim Maroc, Guy Lacombe ou encore Omar Da Fonseca. En 1982, les Tourangeaux obtiennent le meilleur classement de leur histoire avec une 11ème place. En Coupe de France, Tours parvient même à se hisser à deux reprises en demi-finale, toutefois perdues à chaque fois face au PSG, et vit quatre saisons au plus haut niveau, avec un rapide aller-retour en D2 en 1984, qui leur permettra de remporter leur premier et unique titre national, celui de Champion de France de D2.
Le FCT parvient quand même à se stabiliser en D2 à partir de 1985, sans toutefois arriver à se meler à la lutte pour la montée. Quelques jolis noms circulent au club à cette période : Olivier Pickeu, notre ami Adjovi-Bocco, Walqir Motta ou même Ferhat Khirat. A noter qu'Eydelie et Glassman évolueront ensemble sous le maillot tourangeau en 1988...
La chute en enfer
Malheureusement, la gestion du club (comme beaucoup d'autres à la même époque) est très opaque et plus que douteuse. En 1993, alors qu'un certain Vieira évolue en équipe de jeunes, la DNCG inflige une double rétrogradation qui envoie le FCT directement en CFA. Le club n'est plus qu'une ruine. Le FC Tours devient le Tours FC et débute ainsi une nouvelle page dans son histoire.
La reconstruction est très difficile et le club stagne en CFA pendant un bon moment. La fin des années 90 sonne le renouveau. On retrouve des ambitions et le National en 2003. Fort d'un nouveau président, Frédéric Sebag, et d'un nouvel élan populaire, Tours retrouve la Ligue 2 cette saison, après une beau parcours en National l'an dernier, ponctué par un titre de Vice-Champion.
Tours FC version 2006/07
Pour son retour parmi l'élite du football hexagonal, le TFC n'a pas d'autre objectif que de s'y maintenir. Après un recrutement fort de quelques bons joueurs de Ligue 2, Catherine, Tony Vairelles ou encore Grégory Carmona, les Tourangeaux éprouvent beaucoup de difficultés, comme le prouve leur dernière place actuelle. La sonnette d'alarme est tirée depuis longtemps, espérons pour eux qu'ils trouveront les ressources nécessaires pour redresser la barre.
C'est en 1919 que l'aventure footballistique tourangelle débute avec la création de l'Association Sportive Docks du Centre (Ndlr : Docks du centre : enseigne de distribution au début du siècle, à l'origine de la fusion ayant donné le groupe ATAC). Pour ses débuts, le club connaît une période assez faste : huit titres de champion du Centre sont remportés entre 1923 et 1932, un temps où le football n'était pas encore professionnel. En 1933, l'AS Docks du Centre devient l'ASPO Tours, mais le club manque le virage du professionnalisme et végètera durant quinze ans dans les divisions inférieures. En 1949, le club remporte à nouveau le Championnat du Centre et parvient ainsi à se hisser en D3 groupe Ouest. Toutefois, cette première saison est un fiasco et le club redescend après avoir fini la saison à l'avant-dernière place du classement. Cette descente entraîne même le désengagement des Docks du club, qui devient alors le FC Tours.
Une nouvelle histoire débute alors avec les premiers exploits du FCT en Coupe de France en 1952. L'équipe tourangelle de l'ancien international Fred Aston, un des meilleurs ailiers que la France ait connu, élimine les pros de l'AS Troyes avant de chuter en 32ème de finale. Le club remporte alors plusieurs titres de Champion de Division d'Honneur, mais n'arrive pas vraiment à se stabiliser en Troisième Division, malgré la présence d'entraîneurs comme Jules Vandooren ou Stan Dombeck, anciens internationaux, et le soutien du maire de la ville, Jean Royer, qui prendra même la présidence du club dans les années 70.
Enfin parmi l'élite
C'est en 1974 que le FCT participe pour la première fois au Championnat de France professionnel. Après deux saisons où le club lutte contre la relégation, le FCT se retrouve rapidement dans le haut du tableau et accède dès 1980 à la 1ère Division, emmené par son buteur Dossevi. Au même moment, le club emménage dans son stade actuel, le Stade de la Vallée du Cher. Le président Royer met alors tout en oeuvre pour enfin créer un grand club en Touraine. Un certain Delio Onnis, multiple meilleur buteur du Championnat, rejoint le promu. Le club connaît alors ses plus belles années, sous la houlette de Pierre Phelipon qui a sous ses ordres d'autres joueurs de talent comme Serge Besnard, Karim Maroc, Guy Lacombe ou encore Omar Da Fonseca. En 1982, les Tourangeaux obtiennent le meilleur classement de leur histoire avec une 11ème place. En Coupe de France, Tours parvient même à se hisser à deux reprises en demi-finale, toutefois perdues à chaque fois face au PSG, et vit quatre saisons au plus haut niveau, avec un rapide aller-retour en D2 en 1984, qui leur permettra de remporter leur premier et unique titre national, celui de Champion de France de D2.
Le FCT parvient quand même à se stabiliser en D2 à partir de 1985, sans toutefois arriver à se meler à la lutte pour la montée. Quelques jolis noms circulent au club à cette période : Olivier Pickeu, notre ami Adjovi-Bocco, Walqir Motta ou même Ferhat Khirat. A noter qu'Eydelie et Glassman évolueront ensemble sous le maillot tourangeau en 1988...
La chute en enfer
Malheureusement, la gestion du club (comme beaucoup d'autres à la même époque) est très opaque et plus que douteuse. En 1993, alors qu'un certain Vieira évolue en équipe de jeunes, la DNCG inflige une double rétrogradation qui envoie le FCT directement en CFA. Le club n'est plus qu'une ruine. Le FC Tours devient le Tours FC et débute ainsi une nouvelle page dans son histoire.
La reconstruction est très difficile et le club stagne en CFA pendant un bon moment. La fin des années 90 sonne le renouveau. On retrouve des ambitions et le National en 2003. Fort d'un nouveau président, Frédéric Sebag, et d'un nouvel élan populaire, Tours retrouve la Ligue 2 cette saison, après une beau parcours en National l'an dernier, ponctué par un titre de Vice-Champion.
Tours FC version 2006/07
Pour son retour parmi l'élite du football hexagonal, le TFC n'a pas d'autre objectif que de s'y maintenir. Après un recrutement fort de quelques bons joueurs de Ligue 2, Catherine, Tony Vairelles ou encore Grégory Carmona, les Tourangeaux éprouvent beaucoup de difficultés, comme le prouve leur dernière place actuelle. La sonnette d'alarme est tirée depuis longtemps, espérons pour eux qu'ils trouveront les ressources nécessaires pour redresser la barre.
