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- Après-match
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- Par ulirch-le-pen
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Le Racing se déplaçait dimanche après-midi chez un poursuivant avec la volonté de le distancer une bonne fois pour toute. L'échappée a tout donné, mais à l'arrivée les poursuivants affichent toujours le même retard...
L'occasion de distancer les poursuivants
Ce dimanche 18 février le Racing se déplace à Chateauroux avec des ambitions. Chez une équipe que les fins analystes de la Ligue 2 disent d'ores et déjà lâchée dans la course à la montée, le public strasbourgeois se dit qu'une petite victoire à l'extérieur, ce serait bien sympa.
Place à la composition d'équipe. Dans les buts, pas de surprise, le vaillant Cassard est présent. En défense, surprise par contre : l'excellent Bellaïd est sur le banc, et JC Devaux fait son grand retour aux cotés de Strasser. Sur les côtés, Deroff étant blessé, on retrouve Eugène Ekobo à droite et Abou (et non Abdu messieurs d'Eurosport...) à gauche. Au milieu, nouvelle surprise et pas de joueurs de couloirs. Place à la technique et à la sobriété avec Lacour et Camadini dans l'axe, et Johansen et Cohade plus offensifs et excentrés. Devant, nous retrouvons la recrue Joao Paulo en compagnie de Tum.
Une entame parfaite
La curieuse tactique de JPP semble être efficace. En effet, dès les premières minutes, le bloc est haut, le pressing incessant, et Châteauroux est incapable de sortir correctement de son camp. L'équipe ne fait pas que bien défendre, elle attaque aussi, et bien. Le jeu est de qualité, la balle circule bien, Johansen joue en une touche, quelque chose de spécial se passe quoi ! Après une dizaine de minutes totalement déséquilibrées, le match se rééquilibre et les Berrichons réussissent enfin à atteindre le camp strasbourgeois. Ces mêmes Berrichons obtiennent deux coup-francs et en mettent le même nombre dans les tribunes.
Puis Johansen récupère un ballon mal relancé par la défense de Châteauoux, le transmet à Camadini qui lance en profondeur Tum. Profitant d'une erreur de la défense, l'attaquant strasbourgeois ajuste un Fernandez trop avancé d'un lob du plat du pied. La passe est belle, le lob aussi, un beau but donc !
Une première-mi temps bien maîtrisée
La suite est plutôt tranquille pour le Racing. Mise à part une action de Mulenga qui, lancé par l'Italo-brésilen Mazzola, bute sur Cassard, il n'y a rien à signaler. Le Racing continue même de dominer et de se procurer des occasions. Tout d'abord par Joao Paulo qui enrhume Teddy Bertin d'un grand pont et écrase son tir (36e), et ensuite par Tum qui coupe un coup-franc raté de Devaux et touche le poteau gauche de Fernandez (42e).
Un carton rouge sévère
C'est le tournant du match. Après avoir touché le poteau, le Racing joue encore de malchance et perd l'un des meilleurs joueurs de ce début de match, Camadini. En effet, suite à un tacle agressif du Corse sur le jeune Sako, l'arbitre l'expulse sévèrement. Les Racingmen devront se montrer costauds et bien qu'ils aient réalisé une superbe première mi-temps, ils ne se retrouvent qu'avec un avantage d'un but à la pause. Et cerise sur le gâteau : ils joueront à dix tout le reste du match.
Une entame une nouvelle fois étonnante
JPP étonne encore une fois. Il ne réalise aucun changement après la pause : alors que plus d'un entraineur aurait sans doute fait sortir un des deux attaquants, lui choisit de garder les mêmes. Et le choix tactique s'avère payant car le Racing maîtrise totalement Châteauroux. La présence de Joao Paulo et Tum en attaque permet au bloc de se placer haut et donc de gêner les relances berrichonnes. Cette maîtrise se concrétise presque : sur un débordement côté droit et un centre parfait de Cohade, Joao Paulo reprend de la tête. Une tête qui passe malheureusement bien au dessus des cages de Fernandez.
L'accalmie
Le Racing peine ensuite physiquement et ses incursions dans le camps adverse se font de plus en plus rares. D'ailleurs, Joao Paulo qui venait de plus en plus suppléer son milieu de terrain est remplacé par Mouloungui, qui vient se positionner comme à son habitude sur le côté gauche (62e). A nouveau à quatre au milieu, le Racing se stabilise et empêche Châteauroux de profiter réellement de sa supériorité numérique.
Un ancien messin comme bourreau
Alors que le match est plus ou moins maîtrisé par le Racing, Châteauroux va revenir au score. Sur un corner côté droit, Allegro place sa tête au dessus de tout le monde. Et dans le but, Cassard ne pouvant rien faire... (75e)
S'ensuivent évidemment quelques minutes chaudes où l'on croit voir le Racing au bord de la rupture. Les Strasbourgeois sont fatigués, les Berrichons galvanisés par leur public... on craint le pire !
On se dit alors qu'il va falloir être vigilant en cette fin de match si l'on ne veut pas que le destin se venge et que ce soit cette fois l'adversaire du Racing qui gagne avec chance...
Le Racing répond encore présent !
Bonne surprise : en cette fin de rencontre, c'est finalement le Racing qui se procure les meilleures occasions. Et deux joueurs vont particulièrement se distinguer : Johansen et Tum. Le premier lance le second à deux reprises, mais Tum tire d'abord à côté puis sur le poteau. Puis pour finir, c'est Tum qui lance Johansen. Celui-ci en bout de course et à bout de force, réalise un centre-tir assez mauvais. Les jambes de Lacour, qui a fait l'effort et qui attend dans la surface, doivent encore être un peu énervées contre le Colmarien...
Quoi qu'il en soit, le Racing prend un point important dans la course à la montée. Il a encore un peu plus éloigné Châteauroux qui, vu le retard, va peiner dans l'ascension du mont-Ligue-1.
Une victoire à un point ?
Si la semaine dernière filipe parlait d'une défaite à trois points, on pouvait ce dimanche parler d'une victoire à un point tant le Racing a maîtrisé son sujet. Et avant de se déplacer à Le Havre, il était important de se rassurer de la sorte à l'extérieur.
Ce dimanche 18 février le Racing se déplace à Chateauroux avec des ambitions. Chez une équipe que les fins analystes de la Ligue 2 disent d'ores et déjà lâchée dans la course à la montée, le public strasbourgeois se dit qu'une petite victoire à l'extérieur, ce serait bien sympa.
Place à la composition d'équipe. Dans les buts, pas de surprise, le vaillant Cassard est présent. En défense, surprise par contre : l'excellent Bellaïd est sur le banc, et JC Devaux fait son grand retour aux cotés de Strasser. Sur les côtés, Deroff étant blessé, on retrouve Eugène Ekobo à droite et Abou (et non Abdu messieurs d'Eurosport...) à gauche. Au milieu, nouvelle surprise et pas de joueurs de couloirs. Place à la technique et à la sobriété avec Lacour et Camadini dans l'axe, et Johansen et Cohade plus offensifs et excentrés. Devant, nous retrouvons la recrue Joao Paulo en compagnie de Tum.
Une entame parfaite
La curieuse tactique de JPP semble être efficace. En effet, dès les premières minutes, le bloc est haut, le pressing incessant, et Châteauroux est incapable de sortir correctement de son camp. L'équipe ne fait pas que bien défendre, elle attaque aussi, et bien. Le jeu est de qualité, la balle circule bien, Johansen joue en une touche, quelque chose de spécial se passe quoi ! Après une dizaine de minutes totalement déséquilibrées, le match se rééquilibre et les Berrichons réussissent enfin à atteindre le camp strasbourgeois. Ces mêmes Berrichons obtiennent deux coup-francs et en mettent le même nombre dans les tribunes.
Puis Johansen récupère un ballon mal relancé par la défense de Châteauoux, le transmet à Camadini qui lance en profondeur Tum. Profitant d'une erreur de la défense, l'attaquant strasbourgeois ajuste un Fernandez trop avancé d'un lob du plat du pied. La passe est belle, le lob aussi, un beau but donc !
Une première-mi temps bien maîtrisée
La suite est plutôt tranquille pour le Racing. Mise à part une action de Mulenga qui, lancé par l'Italo-brésilen Mazzola, bute sur Cassard, il n'y a rien à signaler. Le Racing continue même de dominer et de se procurer des occasions. Tout d'abord par Joao Paulo qui enrhume Teddy Bertin d'un grand pont et écrase son tir (36e), et ensuite par Tum qui coupe un coup-franc raté de Devaux et touche le poteau gauche de Fernandez (42e).
Un carton rouge sévère
C'est le tournant du match. Après avoir touché le poteau, le Racing joue encore de malchance et perd l'un des meilleurs joueurs de ce début de match, Camadini. En effet, suite à un tacle agressif du Corse sur le jeune Sako, l'arbitre l'expulse sévèrement. Les Racingmen devront se montrer costauds et bien qu'ils aient réalisé une superbe première mi-temps, ils ne se retrouvent qu'avec un avantage d'un but à la pause. Et cerise sur le gâteau : ils joueront à dix tout le reste du match.
Une entame une nouvelle fois étonnante
JPP étonne encore une fois. Il ne réalise aucun changement après la pause : alors que plus d'un entraineur aurait sans doute fait sortir un des deux attaquants, lui choisit de garder les mêmes. Et le choix tactique s'avère payant car le Racing maîtrise totalement Châteauroux. La présence de Joao Paulo et Tum en attaque permet au bloc de se placer haut et donc de gêner les relances berrichonnes. Cette maîtrise se concrétise presque : sur un débordement côté droit et un centre parfait de Cohade, Joao Paulo reprend de la tête. Une tête qui passe malheureusement bien au dessus des cages de Fernandez.
L'accalmie
Le Racing peine ensuite physiquement et ses incursions dans le camps adverse se font de plus en plus rares. D'ailleurs, Joao Paulo qui venait de plus en plus suppléer son milieu de terrain est remplacé par Mouloungui, qui vient se positionner comme à son habitude sur le côté gauche (62e). A nouveau à quatre au milieu, le Racing se stabilise et empêche Châteauroux de profiter réellement de sa supériorité numérique.
Un ancien messin comme bourreau
Alors que le match est plus ou moins maîtrisé par le Racing, Châteauroux va revenir au score. Sur un corner côté droit, Allegro place sa tête au dessus de tout le monde. Et dans le but, Cassard ne pouvant rien faire... (75e)
S'ensuivent évidemment quelques minutes chaudes où l'on croit voir le Racing au bord de la rupture. Les Strasbourgeois sont fatigués, les Berrichons galvanisés par leur public... on craint le pire !
On se dit alors qu'il va falloir être vigilant en cette fin de match si l'on ne veut pas que le destin se venge et que ce soit cette fois l'adversaire du Racing qui gagne avec chance...
Le Racing répond encore présent !
Bonne surprise : en cette fin de rencontre, c'est finalement le Racing qui se procure les meilleures occasions. Et deux joueurs vont particulièrement se distinguer : Johansen et Tum. Le premier lance le second à deux reprises, mais Tum tire d'abord à côté puis sur le poteau. Puis pour finir, c'est Tum qui lance Johansen. Celui-ci en bout de course et à bout de force, réalise un centre-tir assez mauvais. Les jambes de Lacour, qui a fait l'effort et qui attend dans la surface, doivent encore être un peu énervées contre le Colmarien...
Quoi qu'il en soit, le Racing prend un point important dans la course à la montée. Il a encore un peu plus éloigné Châteauroux qui, vu le retard, va peiner dans l'ascension du mont-Ligue-1.
Une victoire à un point ?
Si la semaine dernière filipe parlait d'une défaite à trois points, on pouvait ce dimanche parler d'une victoire à un point tant le Racing a maîtrisé son sujet. Et avant de se déplacer à Le Havre, il était important de se rassurer de la sorte à l'extérieur.
