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- Par ulirch-le-pen
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On attendait tous ce Le Havre - Racing avec impatience, et les Racingmen ont été à la hauteur du rendez-Vous décrochant trois points importants qui laissent l'adversaire du soir à six longueurs.
Ce vendredi 2 mars, les travailleurs et travailleuses avaient démissionné ou pris un jour de congé, les étudiants avaient posé leurs vacances mensuelles et les chômeurs avaient tout fait pour le rester. De Mulhouse à Metz en passant par Ingersheim (cf topic d'avant match), tous attendaient le choc de la Ligue 2, le Havre-Strasbourg. Mais telle une amoureuse qui s'est récemment pris un lapin par son amoureux, les supporters strasbourgeois n'oubliaient pas la débâcle messine lors du dernier grand choc du Racing à l'extérieur et se demandaient si les Racingmen seraient cette fois à la hauteur du rendez-vous.
Du côté de la composition, le noyau dur restait le même. On notait juste le retour de suspension de Camadini, et l'absence pour cause de suspension de Strasser, entraînant le retour du banni de ces dernières semaines, Bellaïd.
Un début de match équilibré et animé
Dès la quatrième minute, Lesage, qui fait tant de misères aux défenses de L2, se manifeste. Après un bon contrôle orienté à l'entrée de la surface strasbourgeoise, il bute sur Ekobo auteur d'un bon retour. L'attaquant havrais prétend qu'il y a un p'tit quelque chose et semble même vouloir un p'tit pénalty, mais il va falloir s'y habituer, Lesage voit plein de p'tits trucs que personne ne voit et agace tout le monde...
Retour au jeu ! A la septième minute, Cohade transmet la balle à Joao Paulo sur le côté droit, qui combine avec Lacour, et offre une bonne balle à Johansen dans la surface. Le Colmarien se rate un peu et se fait reprendre la balle. Mais la combinaison à la brésilienne entre le milieu strasbourgeois et l'attaquant brésilien était très intéressante. Il s'ensuit une bonne frappe du gauche de Traoré qui passe à côté des buts de Cassard et un centre à ras de terre de Tum que Joao Paulo ne négocie pas de la meilleure manière possible...
Le match est vraiment animé et malgré un terrain gorgé d'eau, les deux équipes pratiquent pour l'instant un football plaisant.
Mais les tacles sur cette pelouse restent très dangereux et celui de Devaux sur Traoré est sanctionné d'un coup-franc. Lesage, à la régulière, et non à la Giggs, inquiète Cassard d'une frappe à ras de terre du gauche. Le portier alsacien assure le coup et préfère, même si le tir ne semble pas cadré, boxer en corner.
Le Havre prend le jeu à son compte
Après ces premières minutes animées, nous observons une douce accalmie. Les imprécisions offensives dues au terrain ou au niveau technique des protagnistes se manifestent, et la lutte au mileu de terrain est âpre. Une situation qui ne va pas durer bien longtemps... Les Havrais vont en effet avoir leur bonne période autour de la vingtième minute.
Tout d'abord, suite à un centre venu de la gauche, Traoré va jouer aux Ibrahimovic. Les défenseurs strasbourgeois vont tels des défenseurs hollandais se jeter en pleine surface, mais Traoré n'est pas Ibrahimovic et s'emmèle les pinceaux plus qu'autre chose. Il finit par timidement tirer, à gauche du but strasbourgeois.
Ensuite, le public et les joueurs havrais se rebiffent. Bellaïd est obligé de faire une prise de kung fu en pleine surface, et Ekobo de prendre un jaune. Et Le Havre est encore tout près de l'ouverture du score sur le coup-franc amené par la faute de l'ancien Cristollien. Lesage devance Cassard de la tête mais ne cadre pas !
A la 27e, petit exploit : les Strasbourgeois se procurent une occasion. Enfin, Hénin qui dégage sur Ducrocq, leur offre une occasion. Joao Paulo, à l'affût, récupère la balle mal dégagée et effectue une belle frappe stopée par Mandanda.
Ensuite, le Racing va rester bien placé et même si ce sont les Havrais qui ont la possession du ballon, il n'est pas réellement inquiété. Après une mauvaise passe, les Strasbourgeois semblent donc avoir repris leur match en main...
Mais attention, la défense est remaniée car suite à la blessure d'Ekobo, Deroff entre en jeu à la 39e.
Contre le cours du jeu
Puis, à la 42e minute, avec sa réussite légendaire qui peut ne l'amener qu'en L1, le Racing ouvre le score. Suite à un corner de Johansen mal boxé par le portier havrais, Tum effectue une tête lobée qui se dirige vers le but et y est poussée par une nouvelle tête de Joao Paulo. Un but venu de nul part, dira le monsieur d'Eurosport, mais un but quand même.
Et grâce à ce but, des Strasbourgeois chanceux mais méritants rejoignent les vestiaires en menant au score.
De bonnes intentions
"Chez l'homme, la perfection n'est atteignable que dans les intentions, pas dans les actes", disait Asym le Grand joué par Morgan Freeman dans Robin des bois.
Et le Racing, au retour des vestiaires, est parfait. Bien décidés à ne pas se contenter de cet avantage d'un but, les Racingmen se postionnent haut et continuent d'attaquer. Les deux belles actions collectives débouchant tout d'abord sur un mauvais centre de Lacour et ensuite, sur une frappe dans le petit filet de Joao Paulo, sont les preuves de la perfection maladroite des Strasbourgeois.
Maîtrise strasbourgeoise
Puis, un peu de la même manière qu'en première mi-temps, le Racing va gérer son match. Si bien que les Havrais ne voient presque plus la surface strasbourgeoise...
L'intelligence tactique des Alsaciens est remarquable. Ca défend grouper, ça presse haut et ça revient ensemble en défense s'il le faut. Et quand les Strasbourgeois ont la balle, ils la font tranquillement tourner avant de chercher à se procurer une occasion. Bref, on ne se presse pas, et on a bien raison. Une telle maîtrise fait plaisir à voir et rappelle le match à Châteauroux...
Mais une mauvaise nouvelle survient : sur un crochet de Lesage, Devaux se blesse. Son entente avec Bellaïd était parfaite, et on s'inquiète un peu de l'abscence de défenseurs sur le banc de touche. C'est finalement, à la 62e minute, Mouloungui qui entre en jeu et Lacour qui prend la place de Devaux en défense centrale.
Rien n'est vraiment à signaler par la suite. Le Racing fait encore et toujours jouer l'expérience de son milieu de terrain, et gère. A la 79e minute, Mathlouti remplace Joao Paulo qui a une nouvelle fois marqué.
Frustration et ultimes possiblités havraises
A la 85e, les "arbitre enculé" pleuvent des tribunes havraises suite à une simulation de la star, Lesage. Après un beau slalom ce dernier, qui s'est retrouvé encerclé de défenseurs strasbourgeois, a en effet plongé. Les Havrais râlent et les Strasbourgeois restent forts et tranquilles...
Malgré tout, les Normands se rapprochent de la cage de Cassard. La pression monte, à chaque centre on retient son souffle, à chaque tir on meurt... En plus de ça, l'arbitre assistant indique quatre minutes de temps additionnel. Comment allons-nous tenir aussi longtemps ?
Et Hénin joue au Lesage, pousse Mathlouti et agresse presque JPP, et vu notre stress à nous, on le comprendrait presque ce Hénin. Que c'est dur ! Ce match est capital, se dit-on, on ne peut pas tout foutre en l'air dans les dernières minutes !
A la 93e minute, on voit même Mandanda, le portier havrais, monter dans la surface strasbourgeoise pour un coup franc excentré. On souffre, mais ouf, le coup-franc ne donne rien... Et quelques minutes après, l'arbitre nous délivre et siffle la fin du match...
A six points
Même s'il est juste de dire qu'il ne faut pas s'enflammer, le Racing vient de passer un sacré col dans sa course à la montée. Son poursuivant, dans une forme olympique, chez lui, l'a à peine inquiété, et se retrouve à présent à six longueurs.
La nouvelle force tranquille des Strasbourgeois, dont parlait cette semaine JPP, est par ailleurs très rassurante. La suite de la saison est compliquée et ce déplacement offre au Racing, en plus de six points d'avance sur le HAC, un surplus de confiance qui lui sera bien utile.
Du côté de la composition, le noyau dur restait le même. On notait juste le retour de suspension de Camadini, et l'absence pour cause de suspension de Strasser, entraînant le retour du banni de ces dernières semaines, Bellaïd.
Un début de match équilibré et animé
Dès la quatrième minute, Lesage, qui fait tant de misères aux défenses de L2, se manifeste. Après un bon contrôle orienté à l'entrée de la surface strasbourgeoise, il bute sur Ekobo auteur d'un bon retour. L'attaquant havrais prétend qu'il y a un p'tit quelque chose et semble même vouloir un p'tit pénalty, mais il va falloir s'y habituer, Lesage voit plein de p'tits trucs que personne ne voit et agace tout le monde...
Retour au jeu ! A la septième minute, Cohade transmet la balle à Joao Paulo sur le côté droit, qui combine avec Lacour, et offre une bonne balle à Johansen dans la surface. Le Colmarien se rate un peu et se fait reprendre la balle. Mais la combinaison à la brésilienne entre le milieu strasbourgeois et l'attaquant brésilien était très intéressante. Il s'ensuit une bonne frappe du gauche de Traoré qui passe à côté des buts de Cassard et un centre à ras de terre de Tum que Joao Paulo ne négocie pas de la meilleure manière possible...
Le match est vraiment animé et malgré un terrain gorgé d'eau, les deux équipes pratiquent pour l'instant un football plaisant.
Mais les tacles sur cette pelouse restent très dangereux et celui de Devaux sur Traoré est sanctionné d'un coup-franc. Lesage, à la régulière, et non à la Giggs, inquiète Cassard d'une frappe à ras de terre du gauche. Le portier alsacien assure le coup et préfère, même si le tir ne semble pas cadré, boxer en corner.
Le Havre prend le jeu à son compte
Après ces premières minutes animées, nous observons une douce accalmie. Les imprécisions offensives dues au terrain ou au niveau technique des protagnistes se manifestent, et la lutte au mileu de terrain est âpre. Une situation qui ne va pas durer bien longtemps... Les Havrais vont en effet avoir leur bonne période autour de la vingtième minute.
Tout d'abord, suite à un centre venu de la gauche, Traoré va jouer aux Ibrahimovic. Les défenseurs strasbourgeois vont tels des défenseurs hollandais se jeter en pleine surface, mais Traoré n'est pas Ibrahimovic et s'emmèle les pinceaux plus qu'autre chose. Il finit par timidement tirer, à gauche du but strasbourgeois.
Ensuite, le public et les joueurs havrais se rebiffent. Bellaïd est obligé de faire une prise de kung fu en pleine surface, et Ekobo de prendre un jaune. Et Le Havre est encore tout près de l'ouverture du score sur le coup-franc amené par la faute de l'ancien Cristollien. Lesage devance Cassard de la tête mais ne cadre pas !
A la 27e, petit exploit : les Strasbourgeois se procurent une occasion. Enfin, Hénin qui dégage sur Ducrocq, leur offre une occasion. Joao Paulo, à l'affût, récupère la balle mal dégagée et effectue une belle frappe stopée par Mandanda.
Ensuite, le Racing va rester bien placé et même si ce sont les Havrais qui ont la possession du ballon, il n'est pas réellement inquiété. Après une mauvaise passe, les Strasbourgeois semblent donc avoir repris leur match en main...
Mais attention, la défense est remaniée car suite à la blessure d'Ekobo, Deroff entre en jeu à la 39e.
Contre le cours du jeu
Puis, à la 42e minute, avec sa réussite légendaire qui peut ne l'amener qu'en L1, le Racing ouvre le score. Suite à un corner de Johansen mal boxé par le portier havrais, Tum effectue une tête lobée qui se dirige vers le but et y est poussée par une nouvelle tête de Joao Paulo. Un but venu de nul part, dira le monsieur d'Eurosport, mais un but quand même.
Et grâce à ce but, des Strasbourgeois chanceux mais méritants rejoignent les vestiaires en menant au score.
De bonnes intentions
"Chez l'homme, la perfection n'est atteignable que dans les intentions, pas dans les actes", disait Asym le Grand joué par Morgan Freeman dans Robin des bois.
Et le Racing, au retour des vestiaires, est parfait. Bien décidés à ne pas se contenter de cet avantage d'un but, les Racingmen se postionnent haut et continuent d'attaquer. Les deux belles actions collectives débouchant tout d'abord sur un mauvais centre de Lacour et ensuite, sur une frappe dans le petit filet de Joao Paulo, sont les preuves de la perfection maladroite des Strasbourgeois.
Maîtrise strasbourgeoise
Puis, un peu de la même manière qu'en première mi-temps, le Racing va gérer son match. Si bien que les Havrais ne voient presque plus la surface strasbourgeoise...
L'intelligence tactique des Alsaciens est remarquable. Ca défend grouper, ça presse haut et ça revient ensemble en défense s'il le faut. Et quand les Strasbourgeois ont la balle, ils la font tranquillement tourner avant de chercher à se procurer une occasion. Bref, on ne se presse pas, et on a bien raison. Une telle maîtrise fait plaisir à voir et rappelle le match à Châteauroux...
Mais une mauvaise nouvelle survient : sur un crochet de Lesage, Devaux se blesse. Son entente avec Bellaïd était parfaite, et on s'inquiète un peu de l'abscence de défenseurs sur le banc de touche. C'est finalement, à la 62e minute, Mouloungui qui entre en jeu et Lacour qui prend la place de Devaux en défense centrale.
Rien n'est vraiment à signaler par la suite. Le Racing fait encore et toujours jouer l'expérience de son milieu de terrain, et gère. A la 79e minute, Mathlouti remplace Joao Paulo qui a une nouvelle fois marqué.
Frustration et ultimes possiblités havraises
A la 85e, les "arbitre enculé" pleuvent des tribunes havraises suite à une simulation de la star, Lesage. Après un beau slalom ce dernier, qui s'est retrouvé encerclé de défenseurs strasbourgeois, a en effet plongé. Les Havrais râlent et les Strasbourgeois restent forts et tranquilles...
Malgré tout, les Normands se rapprochent de la cage de Cassard. La pression monte, à chaque centre on retient son souffle, à chaque tir on meurt... En plus de ça, l'arbitre assistant indique quatre minutes de temps additionnel. Comment allons-nous tenir aussi longtemps ?
Et Hénin joue au Lesage, pousse Mathlouti et agresse presque JPP, et vu notre stress à nous, on le comprendrait presque ce Hénin. Que c'est dur ! Ce match est capital, se dit-on, on ne peut pas tout foutre en l'air dans les dernières minutes !
A la 93e minute, on voit même Mandanda, le portier havrais, monter dans la surface strasbourgeoise pour un coup franc excentré. On souffre, mais ouf, le coup-franc ne donne rien... Et quelques minutes après, l'arbitre nous délivre et siffle la fin du match...
A six points
Même s'il est juste de dire qu'il ne faut pas s'enflammer, le Racing vient de passer un sacré col dans sa course à la montée. Son poursuivant, dans une forme olympique, chez lui, l'a à peine inquiété, et se retrouve à présent à six longueurs.
La nouvelle force tranquille des Strasbourgeois, dont parlait cette semaine JPP, est par ailleurs très rassurante. La suite de la saison est compliquée et ce déplacement offre au Racing, en plus de six points d'avance sur le HAC, un surplus de confiance qui lui sera bien utile.
