Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Miracle de Pâques

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Après-match
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Par allez-racing
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Accroché par de valeureux Bourguignons, le Racing s'en est de nouveau sorti dans les toutes dernières secondes. Il s'en est fallu de peu pour voir le RCS chuter mais une nouvelle fois dans pareil cas, la victoire n'en est que plus belle.

Comme le veut le proverbe, jamais deux sans trois ; le Racing l'a parfaitement démontré ce soir. Après des victoires à l'arraché face à Libourne et Tours, les Strasbourgeois s'en sont une troisième fois remis aux toutes dernières secondes pour arracher une victoire qui ne leur tendait pas vraiment les bras. Dieu que ce fut compliqué, mais que c'est bon !

Une première mi-temps bien terne

Comme c'était prévu depuis le milieu de la semaine, Papin ne procède qu'à deux changements par rapport à la rencontre face à Caen : Strasser remplace Bellaid et Abdessadki, Yves Deroff.
Les Strasbourgeois rentrent très vite dans la partie sans toutefois se montrer dangereux. Il faut un accrochage sur Mouloungui à la 12ème minute pour réveiller les plus de 17 000 âmes présentes.
Sans se créer de réelles occasions, les Strasbourgeois développent quelques séquences de jeu intéressantes mais trop vite gâchées par des erreurs individuelles.
Renaud Cohade ratisse le terrain, en long, en large et en travers, propose des décalages sur le côté droit avec Yacine Abdessadki. Mouloungui multiplie les appels, les courses. Joao Paulo les décalages de la tête. Mais le Racing n'est pas dangereux ; il ne s'approche guère des buts de Peiser.
De leur côté, les Bourguignons jouent crânement leur chance, procédant par contre et se créant par ci par là, des coups de pieds arrêtés.
Sur l'un de leur corner, à la 21ème minute, Marty, de volée, au second poteau, envoie un boulet de canon hors de portée de Stéphane Cassard. Gueugnon mène un but à zéro, la Meinau est stupéfaite.
Mais même menés, les Strasbourgeois ne sont pas plus convaincants. Hormis un coup franc de Cohade boxé des deux points par le portier bourguignon, plus rien ne sera à se mettre sous la dent dans cette première période, de bien faible qualité.

L'impuissance avant la délivrance...

La seconde période débute à peine que Mouloungui place une première accélération sur le côté gauche et centre pour Joao qui reprend à ras de terre ! Le ballon passe sous les jambes de Peiser mais est freiné par celui-ci et sort en corner. La Meinau se réveille, les Strasbourgeois ont du se faire remonter les bretelles à la mi-temps.
Les coéquipiers de Guillaume Lacour (qui garde le brassard de capitaine malgré le retour d'Abdessadki) montrent plus d'envie. Ils dominent largement les débats, faisant plier le onze forgeron. Les décisions arbitrales sont douteuses (on pense notamment à cette balle à terre à deux mètres des cages gueugnonnaises) et la rencontre s'emballe sous les coups de butoirs alsaciens.
Papin fait rentrer du sang neuf. La défense passe à trois joueurs (Strasser, Devaux et le nouvel entrant, Bellaid) tandis que Tum entre à la place de Joao, sous un panaché de sifflets et d'encouragements, faisant suite à sa petite crise de folie face à Ajaccio.
Une poignée de secondes plus tard, Abou se blesse aux ischio-jambiers et doit laisser sa place à Kevin Gameiro, acclamé par une Meinau impatiente de revoir son chouchou. Les minutes défilent à vitesse grand V, les Strasbourgeois poussent, obtiennent quelques coups de pieds arrêtés intéressants mais la chance ne semble pas être au rendez-vous en ce vendredi saint : un pied, la barre, l'impuissance et la maladresse laissent penser que, cette fois-ci, la victoire ne sera pas arrachée dans les dernières secondes comme face à Libourne et Tours.
Mais une nouvelle fois, les Strasbourgeois font preuve d'une force mentale totalement incroyable et ce qu'on n'osait plus imaginer arrive.
Gameiro hérite d'un ballon à l'entrée de la surface, il se gêne légèrement avec Tum, tergiverse mais trouve le moyen d'ajuster Peiser. Le Racing égalise à sept minutes de la fin du temps réglementaire. La Meinau chavire dans le bonheur et croit à une fin de match de folie.
Le Racing part à l'abordage. Le 4ème arbitre indique six minutes d'arrêt de jeu. L'espoir est encore permis. Il reste deux petites minutes quand un long ballon aérien est envoyé dans la surface gueugnonnaise, Mouloungui saute, les défenseurs de Gueugnon, aussi. L'action s'arrête et l'arbitre assistant signale une main, peu évidente, d'un Gueugnonnais ! Penalty ! Cohade sorti, Abdessadki assure l'intérim et se charge de le tirer. Peiser est pris à contre-pied ! La Meinau exulte, on se congratule, on s'embrasse !

La Ligue 1, c'est déjà demain ?

Le Racing s'impose une nouvelle fois, sans la manière mais avec le coeur et l'envie. Deux qualités qu'on ne présente plus cette saison.
Ce matin, les Strasbourgeois pourraient se trouver dans une situation bien plus compliquée, les deux poursuivants, Amiens et Le Havre l'ayant emporté. Au lieu de cela, ils gardent une marge de manoeuvre non négligeable et surtout un joker face à Grenoble, le 17 avril prochain.
Dans ce chemin de croix de la Ligue 2, ils leur restent huit stations avant de sonner les cloches d'une remontée, bien engagée.

Demain, ils passeront Pâques au balcon, avec une vue qui se dégage de jour en jour un peu plus. Une vue sur la cour, la cour des Grands, évidemment...

allez-racing

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