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- Par rachmaninov
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Le déplacement à Istres approche ! Un club sans histoire, plutôt sympa. Mais la mauvaise foi faisant partie de l'attirail du supporter, il est important de lui chercher des poux. C'est le but de cet article, à prendre au second degré évidemment !
Mis à part les « stubistes » (utilisateurs du site racingstub.com, NDLR) qui auraient lu l'article de peschane et les étudiants en géographie (et encore, ceux qui vont en cours au lieu de dilapider leur jeunesse sur le Stub) personne ne sait où se trouve Istres. Dans le Sud sans doute, pour le reste, on verra sur mappy.fr ! Certaines villes s'enorgueillissent de posséder la plus grande tour d'Europe, la plus large avenue du monde, la plus grande cathédrale de France, etc... Istres fait partie des petites villes et doit se contenter de miettes en la matière. Sur le site de la Ville, on apprend qu'Istres est situé au bord du plus grand étang d'Europe (ça force le respect !) et que son musée archéologique possède une collection d'amphores unique au monde. Il a dû se régaler le père Bakayoko lors de son passage au club en 2004/2005 ! Cerise sur le gâteau, la ville est première au concours national des villes fleuries ! En général, ce sont les villages qui se livrent à ce genre de concours, les villes ont mieux à faire. Ce titre inspire de la pitié. La même pitié dont on est saisi en voyant un grand dadais de 12 ans jouer dans un bac à sable parmi les mômes de 5 ans. On a envie de lui dire « Va jouer au foot avec les gens de ton âge... ».
Le foot, justement ! Le FCIOP est un club qui ne sert pas à grand chose. A part un bref passage en L1 en 2004/2005, ce club végète dans les divisions inférieures et est souvent cité pour illustrer la misère des affiches de L2. Exemple entendu chez tous les supporters de clubs jouant le maintien en L1 (comme les Nantais cette année ou les Strasbourgeois l'an dernier) : « Il faut gagner, sinon l'an prochain on aura droit à Istres et Libourne... ». Jusqu'à peu, Wasquehal était souvent cité, mais il a disparu de la L2, Istres reprenant son « privilège ».
En bon club du ventre mou de L2, Istres a un effectif regorgeant de joueurs au nom rigolo. Première catégorie : les « Nuno Mendes* ». Ce sont ces joueurs qui ont des noms ressemblants à celui de footballeurs connus. Du coup, on peut se faire abuser, croire qu'il s'agit de bons joueurs. Que nenni ! Ainsi, on trouve Yannick Zambernardi (qui n'a rien à voir avec Lucas Bernardi), Johan Gallon (et non pas Mohammed Kallon), Simon Feindouno (au lieu de Pascal Feindouno), Cédric Gimenez (Christian Gimenez joue au Hertha Berlin). Le must étant le Portugais Paulo Monteiro, homophone de Jean-Louis Montero le Troyen, qui est lui même un « Nuno Mendes » de Paolo Montero, le rugueux défenseur urugayen passé à la Juventus. Il y a aussi David Canet qui n'a pas le physique avantageux de Guillaume Canet, tant pis pour les (rares) supportrices istréennes !
Les autres « stars » de l'équipe sont le milieu Ourahou (surnommé « hip hip hip »), le défenseur Richard Suriano (Bonalyno ?), le milieu Frédéric Charlot (surnommé le Dictateur) ou Jonathan Bru (qui est un mec malgré son nom). Et j'arrive à LA star de l'équipe, mon préféré ! L'étoile Daineche (mon coeur amoureuuuuuuuuuuux...), Nasser de son prénom, défenseur algérien. Sérieusement, en matière de nom rigolo, le FCIOP est champion de France !
Au milieu de tous ces noms improbables, on trouve quelques joueurs connus : l'ancien Strasbourgeois Laurent Weber, l'ancien lyonnais Julien Viale ou encore Nicolas Goussé. Attention à ne pas trop rire d'eux sur le terrain sous peine d'un douloureux rappel à l'humilité ! Gageons que les Strasbourgeois seront moins arrogants que cet article. Istres possède une des 40 meilleures équipes de foot de France. C'est un exploit pour la 162ème ville française ! Si seulement Strasbourg pouvait posséder un club dans le top 10 du championnat de L1... Rien que pour ça, respect !
* référence à Nuno Mendes, footballeur portugais recruté par Le Roy, à l'époque ou Nuno Gomez sortait d'un Euro 2000 tonitruant. Le concept du « Nuno Mendes » marche aussi avec Bagayoko et Bakayoko, sauf que les deux sont des chèvres
Le foot, justement ! Le FCIOP est un club qui ne sert pas à grand chose. A part un bref passage en L1 en 2004/2005, ce club végète dans les divisions inférieures et est souvent cité pour illustrer la misère des affiches de L2. Exemple entendu chez tous les supporters de clubs jouant le maintien en L1 (comme les Nantais cette année ou les Strasbourgeois l'an dernier) : « Il faut gagner, sinon l'an prochain on aura droit à Istres et Libourne... ». Jusqu'à peu, Wasquehal était souvent cité, mais il a disparu de la L2, Istres reprenant son « privilège ».
En bon club du ventre mou de L2, Istres a un effectif regorgeant de joueurs au nom rigolo. Première catégorie : les « Nuno Mendes* ». Ce sont ces joueurs qui ont des noms ressemblants à celui de footballeurs connus. Du coup, on peut se faire abuser, croire qu'il s'agit de bons joueurs. Que nenni ! Ainsi, on trouve Yannick Zambernardi (qui n'a rien à voir avec Lucas Bernardi), Johan Gallon (et non pas Mohammed Kallon), Simon Feindouno (au lieu de Pascal Feindouno), Cédric Gimenez (Christian Gimenez joue au Hertha Berlin). Le must étant le Portugais Paulo Monteiro, homophone de Jean-Louis Montero le Troyen, qui est lui même un « Nuno Mendes » de Paolo Montero, le rugueux défenseur urugayen passé à la Juventus. Il y a aussi David Canet qui n'a pas le physique avantageux de Guillaume Canet, tant pis pour les (rares) supportrices istréennes !
Les autres « stars » de l'équipe sont le milieu Ourahou (surnommé « hip hip hip »), le défenseur Richard Suriano (Bonalyno ?), le milieu Frédéric Charlot (surnommé le Dictateur) ou Jonathan Bru (qui est un mec malgré son nom). Et j'arrive à LA star de l'équipe, mon préféré ! L'étoile Daineche (mon coeur amoureuuuuuuuuuuux...), Nasser de son prénom, défenseur algérien. Sérieusement, en matière de nom rigolo, le FCIOP est champion de France !
Au milieu de tous ces noms improbables, on trouve quelques joueurs connus : l'ancien Strasbourgeois Laurent Weber, l'ancien lyonnais Julien Viale ou encore Nicolas Goussé. Attention à ne pas trop rire d'eux sur le terrain sous peine d'un douloureux rappel à l'humilité ! Gageons que les Strasbourgeois seront moins arrogants que cet article. Istres possède une des 40 meilleures équipes de foot de France. C'est un exploit pour la 162ème ville française ! Si seulement Strasbourg pouvait posséder un club dans le top 10 du championnat de L1... Rien que pour ça, respect !
* référence à Nuno Mendes, footballeur portugais recruté par Le Roy, à l'époque ou Nuno Gomez sortait d'un Euro 2000 tonitruant. Le concept du « Nuno Mendes » marche aussi avec Bagayoko et Bakayoko, sauf que les deux sont des chèvres
