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- 4.5 / 5 (4 notes)
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- Catégorie
- Avant-match
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- Auteur(s)
- Par meem, zottel, jpdarky
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SGodin ayant déjà pris le créneau de l’imparfait du subjonctif pour parler du Marseille de Lidl qui vient se présenter à la Meinau, laissons de côté les exploits grammaticaux pour nous plonger dans le dur : le football. Mais non.
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution. Combien de fois on va vous le dire ? A force ça va rentrer quand même. Les deux co-auteurs devraient vous aiguiller vers la sortie, la Direction décline toute responsabilité.
Oui, Marseille de Lidl. En effet, au cas où vous seriez encore dans l’euphorie de dimension européenne que n’a pas manqué de susciter en vous la rencontre de samedi dernier face à l’ogre colmarien, nous sommes en National (salut Luzenac ! Ça avance les travaux dans le stade ?).
Ce n’est donc pas le Olympique de Marseille que nous recevons. Non, il ne s’agit pas du club qui a sali à tout jamais l’âme pure et cristalline de la jeunesse française née entre les années 70 et 80. Toute une génération dont la virginale croyance naïve en la pureté du sport fut souillée par le club de sinistre mémoire dans un ignoble viol symbolique de ses illusions à l’aube du passage à l’age adulte, en 1993.
Donc ne vous trompez pas, le club qui vient nous visiter n’est pas le club qui a offert du cash à Mark Hateley des Rangers la même année pour “lever le pied”, pas celui qui arrosait joueurs athéniens et arbitre dès 1989 en Coupe d’Europe avec l’aide de Jean-Pierre Bernès. Encore un Jean-Pierre. Ce dernier n'est désormais rien moins qu’agent du sélectionneur de l’équipe de France et de quelques joueurs internationaux, ou qui ne le sont plus, croustillant. Tout cela dirigé par le président de la FFF, Noël Le Graet. Noël ? Oui, le même qui officiait à la LNF, aïeule de la LFP, pendant une grande partie de la longue et pitoyable escroquerie que furent les “grandes années” du club qu’on ne reçoit pas. Le football français dans toute sa splendeur chamarrée.
C’est certain, vendredi, il ne s’agit pas du club qui servait du jus d’orange au tranxène aux joueurs de Rennes en 1991 ou qui aurait trafiqué le thé des moscovites du CSKA non sans avoir proposé des enveloppes aux joueurs, selon l’entraîneur du CSKA qui retira ensuite ses accusations. Et tellement d’autres gestes très classes et élégants. Mais c’était pas grave, parce que ce club a apporté la fierté au football français, alors on s’en fout finalement de tout ça hein ?
Donc, non, il ne s’agit pas de l’OM ce vendredi, mais du club voisin. Marseille Consolat, dont on ne sait rien. Comme les presque produits, genre Twox, KatKit et autre Marx que proposent les Lidl, le National nous invite à rencontrer un presque-club. Remarquez, ce n’est pas totalement idiot, vu que, il faut bien l’admettre, nous sommes un club presque-maintenu-sportivement de la saison 2013/2014. On nage en pleine approximation.
Avouez que vous n’aviez pas pensé à ce jeu de mot. Non, vous n’aviez pas pensé à le faire, parce que vous n’avez pas d’esprit. Ça tombe bien, Marseille Consolat non plus. Des faucilles à la place des pieds, des hachoirs à la place des mains, ce n’est pas un match de football qui nous attend vendredi mais un mélange de Édouard aux mains d’argent, Freddy et Massacre à la Tronçonneuse (voir Figure 1).
Figure 1 : L’atroce résultat de l’hybridation d’Édouard, Freddy Krueger et Leatherface. La curieuse apparence ajaccienne est une ruse.
Du coup, comme ce n’est pas du foot, on a nos chances. Faudrait juste faire revenir le si délicat Sidi Keita pour voir si les tibias sont plus solides quand on est un personnage de film d’horreur. Ha... Sidi, ce poète, qui composa jadis ces vers ailés : "Cláudio, mon frère, mon agneau / Allons vespéralement / Astiquer tes ligaments ".
Comme la députation pour les secrétaires d’État qui oublient de déclarer leurs revenus et de payer impôts et loyers, jouer contre cette équipe, c’est donc un lot de consolation. Violents comme Di Meco, Mozer ou Casoni, encouragés par une culture de “jeu” où l’approximation porte non pas sur la surface de pied pour toucher le ballon mais sur le point de contact entre le crampon aiguisé et le corps de l’adversaire. C’est une horde de brutes épaisses qui nous rend visite vendredi soir. Faisons comme Germain Muller devant le Got Gilbert, saisissons le prie-dieu et, heu, prions pour notre salut (voir Figure 2) et implorons-Le pour que nos fiers choucroutiers soient épargnés.
Figure 2 : Repentons nous mes frères, car nous payons encore aujourd’hui l’offense faite au Gilbert en 2009, mais ça n’a rien à voir. Merci à Kamba des KDF pour l’excellente vidéo disponible ici.
Sachons les accueillir comme il se doit et les noyer dans l’odeur épaisse de la choucroute de chez Roger Siffer. Chantons à tue-tête la Zwatchgaweia, imitons des bretzels avec nos doigts, équipons-nous de casques nordiques et faisons tomber la neige pour renvoyer ces Méditerranéens à la maison pleins de souvenirs.
Surtout, pissons dans le pastis. Parce que le pastis ne console de rien du tout, pas plus d’une gueule de bois à la cervoise que d’une indigestion ou d’un mal de tête. Ni même d’un match nul contre Boulon-sur-Mer. Rappelons à ces fiers Phocéens que c’est par notre générosité qu’ils survivent tant bien que mal, mais restons dignes, ne parlons pas d’eux comme de sous-OM. Jamais.
Sportivement, n’oublions pas que leur entraîneur de l’année (l’an passé, c’était un mec nommé Galli, Pom-pom de son prénom) est un ancien joueur de l’OM, bordob, tonpellier et de Manchester United.
L’homme qui a tiré profit des sales agissements des fafs de Fréjus, le type de Colomiers. Disons-le tout net, dans cet homme, le ver est entré et il a pourri les fruits. C’est du moins ce qu’en pensait Jürgen Klinsmann à l’heure de planter quatre pions contre lui un soir d’hiver avec Monaco (dans le même temps, on faisait 0-0 avec Valenciennes dans le WilfridGohelico, c’est nettement moins excitant qu’un Monaco-Auxerre de l’époque).
J’en sais pas beaucoup plus que ça sur ce club. Ah, si, ils ont récupéré un avant-centre nommé Gigliotti, ancien joueur de [nexistepas] et de Monaco, là aussi. On croyait jouer Marseille, on joue Monaco en fait. Le mec marque quand même des buts pas trop trop moches. Ouais, c’est beau. Centre de Saviola.
Le mec qu’on redoute vendredi, c’est un mec qui transforme un centre de Saviola en but de l’année. Bon, c’est contre Grégorini, ça compte comme un demi-but, et son équipe a perdu. Rassurés ? Tant mieux. D’autant que, jusqu’à présent, cette équipe a réussi un nul et seulement quatre défaites sur cinq matches, ce qui lui permet d’être légèrement devant les navrants bonbons des Vosges.
Mais nous ne sommes pas les seuls à flipper. Les consulaires ne sont pas en reste, puisque, comme la France et Christophe Gryczka, ils ont peur des hordes de supporters nazistes assoifés de sang qui hantent le temple du foutchibole de feu du très grand Orient de la France, la Meinau (voir Figure 3).
Figure 3 : Devant les exactions barbares dont la Meinau est le théâtre, les dirigeants consolants prennent la seule décision raisonnable
Ce communiqué nous plonge dans un océan d’interrogations, en vrac :
Nous ne le saurons probablement jamais. Avec ce communiqué grotesque Marseille consterna.
Après avoir battu dans la joie et l’allégresse un club presque-maintenu comme nous et un futur relégué ridicule, après avoir tenu tête à l’extérieur à deux “gros” du championnat, nos vaillants choucroutiers maintiendront-ils leur allant fougueux, leur technique subtile et leur science tactique nimbée d’intelligence intemporelle instillée par notre Shaq’ ? C’est en affrontant Marseille qu’on saura.
Sinon, Matt Moussilou a signé à Amiens. Le National, c’est vraiment le Aldi du football.
Papier co-buriné par meem zottel et jpdarky
Oui, Marseille de Lidl. En effet, au cas où vous seriez encore dans l’euphorie de dimension européenne que n’a pas manqué de susciter en vous la rencontre de samedi dernier face à l’ogre colmarien, nous sommes en National (salut Luzenac ! Ça avance les travaux dans le stade ?).
Marseille qu'on condamna
Ce n’est donc pas le Olympique de Marseille que nous recevons. Non, il ne s’agit pas du club qui a sali à tout jamais l’âme pure et cristalline de la jeunesse française née entre les années 70 et 80. Toute une génération dont la virginale croyance naïve en la pureté du sport fut souillée par le club de sinistre mémoire dans un ignoble viol symbolique de ses illusions à l’aube du passage à l’age adulte, en 1993.
Donc ne vous trompez pas, le club qui vient nous visiter n’est pas le club qui a offert du cash à Mark Hateley des Rangers la même année pour “lever le pied”, pas celui qui arrosait joueurs athéniens et arbitre dès 1989 en Coupe d’Europe avec l’aide de Jean-Pierre Bernès. Encore un Jean-Pierre. Ce dernier n'est désormais rien moins qu’agent du sélectionneur de l’équipe de France et de quelques joueurs internationaux, ou qui ne le sont plus, croustillant. Tout cela dirigé par le président de la FFF, Noël Le Graet. Noël ? Oui, le même qui officiait à la LNF, aïeule de la LFP, pendant une grande partie de la longue et pitoyable escroquerie que furent les “grandes années” du club qu’on ne reçoit pas. Le football français dans toute sa splendeur chamarrée.
C’est certain, vendredi, il ne s’agit pas du club qui servait du jus d’orange au tranxène aux joueurs de Rennes en 1991 ou qui aurait trafiqué le thé des moscovites du CSKA non sans avoir proposé des enveloppes aux joueurs, selon l’entraîneur du CSKA qui retira ensuite ses accusations. Et tellement d’autres gestes très classes et élégants. Mais c’était pas grave, parce que ce club a apporté la fierté au football français, alors on s’en fout finalement de tout ça hein ?
Donc, non, il ne s’agit pas de l’OM ce vendredi, mais du club voisin. Marseille Consolat, dont on ne sait rien. Comme les presque produits, genre Twox, KatKit et autre Marx que proposent les Lidl, le National nous invite à rencontrer un presque-club. Remarquez, ce n’est pas totalement idiot, vu que, il faut bien l’admettre, nous sommes un club presque-maintenu-sportivement de la saison 2013/2014. On nage en pleine approximation.
Un lot de consolation
Avouez que vous n’aviez pas pensé à ce jeu de mot. Non, vous n’aviez pas pensé à le faire, parce que vous n’avez pas d’esprit. Ça tombe bien, Marseille Consolat non plus. Des faucilles à la place des pieds, des hachoirs à la place des mains, ce n’est pas un match de football qui nous attend vendredi mais un mélange de Édouard aux mains d’argent, Freddy et Massacre à la Tronçonneuse (voir Figure 1).
Figure 1 : L’atroce résultat de l’hybridation d’Édouard, Freddy Krueger et Leatherface. La curieuse apparence ajaccienne est une ruse.
Du coup, comme ce n’est pas du foot, on a nos chances. Faudrait juste faire revenir le si délicat Sidi Keita pour voir si les tibias sont plus solides quand on est un personnage de film d’horreur. Ha... Sidi, ce poète, qui composa jadis ces vers ailés : "Cláudio, mon frère, mon agneau / Allons vespéralement / Astiquer tes ligaments ".
Comme la députation pour les secrétaires d’État qui oublient de déclarer leurs revenus et de payer impôts et loyers, jouer contre cette équipe, c’est donc un lot de consolation. Violents comme Di Meco, Mozer ou Casoni, encouragés par une culture de “jeu” où l’approximation porte non pas sur la surface de pied pour toucher le ballon mais sur le point de contact entre le crampon aiguisé et le corps de l’adversaire. C’est une horde de brutes épaisses qui nous rend visite vendredi soir. Faisons comme Germain Muller devant le Got Gilbert, saisissons le prie-dieu et, heu, prions pour notre salut (voir Figure 2) et implorons-Le pour que nos fiers choucroutiers soient épargnés.
Figure 2 : Repentons nous mes frères, car nous payons encore aujourd’hui l’offense faite au Gilbert en 2009, mais ça n’a rien à voir. Merci à Kamba des KDF pour l’excellente vidéo disponible ici.
Marseille Ebola
Sachons les accueillir comme il se doit et les noyer dans l’odeur épaisse de la choucroute de chez Roger Siffer. Chantons à tue-tête la Zwatchgaweia, imitons des bretzels avec nos doigts, équipons-nous de casques nordiques et faisons tomber la neige pour renvoyer ces Méditerranéens à la maison pleins de souvenirs.
Surtout, pissons dans le pastis. Parce que le pastis ne console de rien du tout, pas plus d’une gueule de bois à la cervoise que d’une indigestion ou d’un mal de tête. Ni même d’un match nul contre Boulon-sur-Mer. Rappelons à ces fiers Phocéens que c’est par notre générosité qu’ils survivent tant bien que mal, mais restons dignes, ne parlons pas d’eux comme de sous-OM. Jamais.
Marseille qu'on ça ose tout
Sportivement, n’oublions pas que leur entraîneur de l’année (l’an passé, c’était un mec nommé Galli, Pom-pom de son prénom) est un ancien joueur de l’OM, bordob, tonpellier et de Manchester United.
L’homme qui a tiré profit des sales agissements des fafs de Fréjus, le type de Colomiers. Disons-le tout net, dans cet homme, le ver est entré et il a pourri les fruits. C’est du moins ce qu’en pensait Jürgen Klinsmann à l’heure de planter quatre pions contre lui un soir d’hiver avec Monaco (dans le même temps, on faisait 0-0 avec Valenciennes dans le WilfridGohelico, c’est nettement moins excitant qu’un Monaco-Auxerre de l’époque).
J’en sais pas beaucoup plus que ça sur ce club. Ah, si, ils ont récupéré un avant-centre nommé Gigliotti, ancien joueur de [nexistepas] et de Monaco, là aussi. On croyait jouer Marseille, on joue Monaco en fait. Le mec marque quand même des buts pas trop trop moches. Ouais, c’est beau. Centre de Saviola.
Le mec qu’on redoute vendredi, c’est un mec qui transforme un centre de Saviola en but de l’année. Bon, c’est contre Grégorini, ça compte comme un demi-but, et son équipe a perdu. Rassurés ? Tant mieux. D’autant que, jusqu’à présent, cette équipe a réussi un nul et seulement quatre défaites sur cinq matches, ce qui lui permet d’être légèrement devant les navrants bonbons des Vosges.
Mais nous ne sommes pas les seuls à flipper. Les consulaires ne sont pas en reste, puisque, comme la France et Christophe Gryczka, ils ont peur des hordes de supporters nazistes assoifés de sang qui hantent le temple du foutchibole de feu du très grand Orient de la France, la Meinau (voir Figure 3).
Figure 3 : Devant les exactions barbares dont la Meinau est le théâtre, les dirigeants consolants prennent la seule décision raisonnable
Ce communiqué nous plonge dans un océan d’interrogations, en vrac :
- En parlant de "préserver la sécurité de tous", les gens qui ont écrit ça parlent de la sécurité des consulaires de Marseille ? des Strasbourgeois ? des joueurs de l'une ou l'autre ou des deux équipes ?
- Craignent-ils de se faire défoncer dans un nouvel édito quidénonce de Bubu ?
- C'est la Direction qui "effectue le déplacement des supporters" ?? Il y a tellement peu de supporters aux concomitants de Marseille que les dirigeants sont obligés de jouer le rôle des supporters ?
- Mais y a-t-il même un seul supporter sur la console de Marseille ?
- Pourquoi "Stade de la Meinau" entre guillemets ?
- Quand est-ce qu’on mange ?
Nous ne le saurons probablement jamais. Avec ce communiqué grotesque Marseille consterna.
Marseille conclusion
Après avoir battu dans la joie et l’allégresse un club presque-maintenu comme nous et un futur relégué ridicule, après avoir tenu tête à l’extérieur à deux “gros” du championnat, nos vaillants choucroutiers maintiendront-ils leur allant fougueux, leur technique subtile et leur science tactique nimbée d’intelligence intemporelle instillée par notre Shaq’ ? C’est en affrontant Marseille qu’on saura.
Sinon, Matt Moussilou a signé à Amiens. Le National, c’est vraiment le Aldi du football.
Papier co-buriné par meem zottel et jpdarky
