Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Une rengaine lancinante

Note
4.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Après-match
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Auteur(s)
Par athor
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© rachmaninov

Après une domination sans partage, bien que stérile, le Racing est retombé dans ses travers et concède le match nul face à Luçon. Match après match, le même scénario semble se répéter inlassablement.

Le temps de deux tours de coupe de France, le Racing a pu toucher du doigt un niveau qu'il rêve encore d'atteindre, celui de la L2. Et pour que les déplacements à Sochaux ou Auxerre deviennent son pain quotidien, il s'agit en ce début d'année d'oublier les récentes prestations à domicile pour enfin décrocher les trois points d'une victoire. Car la statistique est presque hallucinante pour un club de ce standing, Strasbourg n'a plus gagné à la Meinau depuis le 26 septembre, soit 106 jours. La réception de Luçon, une équipe qui joue uniquement sa survie et qui s'appuie sur une solide défense, n'apparaissait pas forcément comme idéale pour relancer un secteur offensif moribond, mais devait tout de même signifier un succès.

Pour remplir cet objectif, Jacky Duguépéroux choisit d'aligner un 11 tourné vers l'avant, avec deux milieux excentrés très offensif, dont le retour de Yannick Aguemon, et deux attaquants axiaux. Derrière, Milovan Sikimic doit céder sa place à la dernière minute, au profit de Yoann Salmier:

Equipe


Avant le coup d'envoi, et comme dans tous les stades ce week-end, le public est invité à observer une minute de silence en mémoire des victimes de l'attaque contre Charlie Hebdo, un moment de recueillement parfaitement respecté.
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Dès le début de la rencontre, les intentions sont claires, les Bleus se jettent à l'abordage du but vendéen, avec notamment un gros pressing dès la perte du ballon, dans la moitié adverse. Les visiteurs ont d'ailleurs toutes les peines du monde à relancer proprement, ce qui offre un gros pourcentage de possession aux alsaciens. Une domination tout de même peu productive, puisqu'on a du mal à noter quelque occasion franche, malgré la bonne volonté affichée par le trio Aguemon-Bahoken-N'Diaye. En face, Luçon est inoffensif, mais tient tout de même bien son match nul, moins par sa rigueur défensive que par la maladresse de son adversaire dans la dernière et l'avant dernière passe. 0-0 à la pause.

A la reprise, les Luçonnais choisissent de durcir un peu plus le jeu et écopent de deux cartons jaunes très rapidement. Au bout de dix minutes, Duguépéroux choisit de sortir Stéphane Bahoken, qui n'avait pourtant pas démérité, certes sans réussite, au profit de Frédéric Marquès. A l'heure de jeu, le RCS commence enfin à voir son emprise se concrétiser, avec une série de corners, que Christian Jeanpierre aurait pu qualifier d'intéressants. A la suite de l'un d'eux, mal dégagé par la défense, Mayoro N'Doye récupère le ballon et envoie une jolie frappe lobée des 25m que le gardien adverse ne peut qu'effleurer avant qu'elle ne finisse au fond des filets.

A la suite de l'ouverture du score, le coach alsacien décide de changer de dispositif en remplaçant Aguemon par Brian Amofa, et donc, de repasser à un milieu à trois récupérateurs. Mais dans la foulée, à la suite d'une attaque rapide, Deher, prêté par Metz, centre du côté droit et trouve Boukabous, étrangement seul au second poteau qui ne se fait pas prier pour tromper Gauclin. Quelques instants plus tard, le Racing est tout proche de la correctionnelle, mais les visiteurs ne parviennent pas à conclure sur un nouveau centre venu de la droite, grâce à un espace immense dans le dos de N'Dour. La réaction des Bleus est bien trop désordonnée, avec un abus de longs ballons vers l'avant, en recherchant la déviation de la tête de Marquès et de son mètre 75. On en reste donc avec ce score de 1-1, un résultat qui ne permet pas de profiter du statu quo dans la première moitié de classement.

Après cette nouvelle contre performance, les limites de l'effectif apparaissent encore plus criantes. S'il veut encore prétendre jouer la montée en L2, le Racing ne pourra pas faire l'économie d'une voire de plusieurs recrues, et compter sur le réveil de certains.

athor

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