Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ca sent bon !

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Après-match
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Par zottel
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Carton rouge pour Bellaïd ! © id

On ne devient pas pour rien supporter du Racing : un stade de rêve, une météo clémente, des matchs de malade et qui finissent toujours bien... Hier soir, les 21 355 habituels ont à nouveau pu savourer une victoire pleine de classe et de sérénité.

Plus de 21000 spectateurs (record de la saison en Ligue 2, tous clubs confondus) étaient présents à la Meinau ce lundi soir, parmi lesquels on comptait Albert Gemmrich, quelques élus et un certain Marc Keller tous au rendez-vous pour rendre hommage à Raymond Kaelbel, décédé le 17 avril dernier.

Pour les joueurs, la mission était, comme souvent, assez simple : il fallait faire oublier la regrettable défaite subie 10 jours auparavant face à Istres, défaite qui a différé quelque peu l'échéance inéluctable de la remontée. Et saisir l'occasion de se percher en haut du classement. Les victimes du soir, honnêtes dixièmes, n'avaient eux pas grand chose à espérer dans la lignée de leur piètre parcours à l'extérieur (seulement une victoire).

A l'entame de ce match, selon un stratagème bien rodé, les Strasbourgeois s'emploient à dissimuler leur talent. On sourit devant la malice de nos petits gars, toujours redoutables en deuxième mi-temps. Et puis, Gameiro et Mouloungui, ça n'est pas rien. En face, les Rémois y vont aussi de leurs fautes et passes loupées. De toutes façons, les deux défenses laissent pour l'instant peu d'espace, exceptés sur quelques contres. Il y a par exemple ce sauvetage plein de suspense de Strasser, après un sprint interminable (7'). Nonchalance calculée ou lenteur affligeante ? En tout cas, pour son chant en fin de match (NDLR : plus d'infos dans le « Côté tribunes, à paraître prochainement), beaucoup lui sera pardonné.

Confiant mais quand même, on surveille du coin de l'oeil Vergerolle, de retour à gauche. Il réalisera une prestation honnête, sans prise de risque. Abdessadki, dans son poste de prédilection à droite, s'emploie lui à dynamiser son côté. Il combine à l'occasion avec Deroff , qui aura - dans l'ensemble - assez mal joué son rôle traditionnel de coupable.

Soudain, après un hommage très personnel à l'inventeur du tacle glissé Raymond Kaelbel, Bellaïd est logiquement expulsé (16'). La victiM. Julien Ielsch en sera d'ailleurs quitte pour un beau concert de sifflets à sa sortie (pour n'avoir pas eu le bon goût de se blesser, sans doute). En conséquence, le malheureux Gameiro cède sa place à Weber, pour une première titularisation plus que correcte, malgré une fébrilité assez compréhensible.

Devenus intrépides, les dix Racingmen restants augmentent la pression, et font sauter le bouchon à la 29', dans un contre à une touche de balle : sur une passe en aveugle de Cohade, dos au but, Mouloungui contrôle de la poitrine et coup-du-sombrero-ïse dans la foulée son vis-à-vis, toujours dos au but, et s'en va conclure impeccablement. Ca suffira, on ne donne pas dans le 5-0 par ici.
Toujours bien en place, les Strasbourgeois atteignent sans encombre la mi-temps, sous l'oeil placide des Rémois.

Fallait-il laisser Mouloungui tirer sur ses adducteurs encore 20 minutes ? De moins en moins capable d'accélérer, on l'entend réclamer la sortie à la mi-temps, à la 54'... Dans ce 4-4-0,5 inédit, Johansen se démultiplie : remontée de balle, dribble, tirs au buts (69', 88'), contrôle de karatéka (64'). Le remplacement de Moulougni par Matlouthi, esseulé dans une défense athlétique, modifie peu l'équilibre, qui est longtemps favorable aux locaux.
Tout au plus voit-on les Rémois inscrire un malheureux but (49'), qui est (étrangement pour certains, logiquement pour d'autres) refusé par l'arbitre. On écrit à la ligue pour moins que ça.

Soyons justes : l'axe Makouzar-Fauré donne quelques frissons, le temps de quelques frappes esthétiques et vaines, de quelques cadeaux mal exploités. Mais on voit alors surgir Cassard, ou encore un Deroff touché par le dieu des latéraux, pour un sauvetage improbable sur sa ligne (85'). Partis plus tôt que d'habitude, les Racingmen s'arrêtent peu à peu de jouer durant les 10 dernières minutes, en nous rappelant soudain qu'ils ne sont que 10. Quelques vilains dégagements plus tard, le match se termine enfin.

Une bien belle soirée donc, et peu de reproches à faire à ce Racing-là, de plus en plus crédible dans le rôle de promu. Le Havre, 4ème, est en effet relégué à 6 points.

zottel

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