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- Côté tribunes
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Après RCS- Gueugnon, le public ne pensait pas revivre un match de folie aussi rapidement. La probabilité que le scénario soit aussi prenant était donc infime, la surprise et surtout le plaisir n'en furent que plus grands.
Il fait beau, presque chaud et la Meinau est encore déserte quand les joueurs entrent sur le terrain pour s'échauffer. On se serait cru à la reprise du championnat. Mais la réalité rattrape vite ceux qui voient déjà trop loin car aussi prestigieux fut-il par le passé, le club visiteur n'est qu'une formation de la deuxième division. Pour remplir un peu plus les gradins, le Racing a invité des jeunes des clubs de foot qu'on entend déjà à l'échauffement s'égosiller pour le Racing et siffler gentiment les Rémois. Quand les joueurs arrivent sur le terrain, le stade n'est pas encore bien rempli et le Kop déploie plusieurs drapeaux ainsi qu'un petit voile représentant un des logos : le Prédator. Puis un message est sorti « 75 ans de passion, l'Alsace perd un champion, RIP Raymond ». Le speaker annonce alors la minute de silence en mémoire de Raymond Kaelbel, minute de silence bien respectée par tout le public. Côté visiteurs on notera la présence d'une trentaine de supporters de Reims, principalement les "ultrems" ( les ultras de Reims) qui se seront bien fait entendre malgré leur petit nombre jusqu'au but qui les firent ensuite s'assoir durant le reste de la rencontre.
Le match commence et l'ambiance n'a rien de folichonne mais l'expulsion de Bellaid met le feu aux poudres et à partir de ce moment-là, la Meinau gronde. Le pauvre joueur rouge Ielsch sur qui Bellaid a fait la faute subit une bronca chaque fois qu'il touche la balle. Le public crie, et applaudit chaque attaque strasbourgeoise ainsi que la sortie de Gameiro qui file droit aux vestiaires, énervé à cause de son remplacement tactique par Weber. Ça faisait longtemps que les tribunes n'avaient pas mis une telle pression, c'est comme une renaissance. Une renaissance qui paye puisque Mouloungui marque peu après. C'est l'explosion de joie, forcément. Mais contrairement aux mauvaises habitudes, la Meinau continue de jouer son rôle de douzième homme et les joueurs le lui rendent bien en se battant comme il se doit. La pause est sifflée sous les applaudissements. L'excitation retombe un peu et on réalise alors que le stade s'est bien rempli durant la première mi-temps (21355 spectateurs, record de la saison, pour l'instant...).
La deuxième période est du même niveau dans les tribunes, la pression est réelle. Et sur le terrain le Racing se bat comme un diable même à 10 contre 11. Le temps passe vite et on arrive bientôt au terme de la rencontre. Et là tout s'enchaîne : Johansen tire de loin, Deroff sauve la balle d'égalisation et Cassard assure le spectacle. Il reste 5 minutes à jouer, après un aux armes repris par tous, la ola est lancée dans le stade. Puis une partie du public se lève, tape dans les mains, saute sous l'influence du kop. L'ambiance est excellente. L'arbitre signale la fin de la partie, les joueurs lèvent les bras, se congratulent, saluent les adversaires d'un soir et se dirigent vers le kop. S'en suit alors la traditionnelle communion.
Mais les "au revoir" ne sont pas pour tout de suite puisque le speaker donne le micro à Jeff Strasser qui fait un court discours pas très audible mais sans aucun doute de bon sens. Le kop scande son nom puis Strasser pose un genou à terre et lance un chant qui consiste à faire répéter au public les lettres qui composent le mot Racing: "donnez-moi un R", "R!!!", "donnez-moi un A", "A!!!", etc. L'effet est réussi, la distance joueurs-public disparaît, le plaisir dure. Et la semaine commence vraiment très très bien.
Petite vidéo des ambiances de ce match :
Le match commence et l'ambiance n'a rien de folichonne mais l'expulsion de Bellaid met le feu aux poudres et à partir de ce moment-là, la Meinau gronde. Le pauvre joueur rouge Ielsch sur qui Bellaid a fait la faute subit une bronca chaque fois qu'il touche la balle. Le public crie, et applaudit chaque attaque strasbourgeoise ainsi que la sortie de Gameiro qui file droit aux vestiaires, énervé à cause de son remplacement tactique par Weber. Ça faisait longtemps que les tribunes n'avaient pas mis une telle pression, c'est comme une renaissance. Une renaissance qui paye puisque Mouloungui marque peu après. C'est l'explosion de joie, forcément. Mais contrairement aux mauvaises habitudes, la Meinau continue de jouer son rôle de douzième homme et les joueurs le lui rendent bien en se battant comme il se doit. La pause est sifflée sous les applaudissements. L'excitation retombe un peu et on réalise alors que le stade s'est bien rempli durant la première mi-temps (21355 spectateurs, record de la saison, pour l'instant...).
La deuxième période est du même niveau dans les tribunes, la pression est réelle. Et sur le terrain le Racing se bat comme un diable même à 10 contre 11. Le temps passe vite et on arrive bientôt au terme de la rencontre. Et là tout s'enchaîne : Johansen tire de loin, Deroff sauve la balle d'égalisation et Cassard assure le spectacle. Il reste 5 minutes à jouer, après un aux armes repris par tous, la ola est lancée dans le stade. Puis une partie du public se lève, tape dans les mains, saute sous l'influence du kop. L'ambiance est excellente. L'arbitre signale la fin de la partie, les joueurs lèvent les bras, se congratulent, saluent les adversaires d'un soir et se dirigent vers le kop. S'en suit alors la traditionnelle communion.
Mais les "au revoir" ne sont pas pour tout de suite puisque le speaker donne le micro à Jeff Strasser qui fait un court discours pas très audible mais sans aucun doute de bon sens. Le kop scande son nom puis Strasser pose un genou à terre et lance un chant qui consiste à faire répéter au public les lettres qui composent le mot Racing: "donnez-moi un R", "R!!!", "donnez-moi un A", "A!!!", etc. L'effet est réussi, la distance joueurs-public disparaît, le plaisir dure. Et la semaine commence vraiment très très bien.
Petite vidéo des ambiances de ce match :
