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Redevenu un concurrent crédible à la montée grâce à ses deux derniers succès à domicile, le Racing doit absolument confirmer sa forme actuelle en allant s'imposer à Avranches.
Faute d'avoir su se montrer régulier depuis le début de saison, le Racing s'est lancé dans un sprint effréné depuis le mois de janvier pour tenter de rattraper le trio de tête, qui disposait alors d'une sérieuse avance. Si dans son stade de la Meinau, il reste sur une série très valorisante de cinq succès en autant de sorties, son parcours à l'extérieur est plus chaotique. Capable d'aller s'imposer chez une bonne équipe de Boulogne-sur-Mer, la troupe de Jacky Duguépéroux a également livré des prestations loin d'être à la hauteur de son statut. Le souvenir du match nul à Épinal est encore dans les têtes, et les joueurs ne manquent pas de l'évoquer lors des différentes interviews. Plus récemment, pour leur dernier déplacement, sur la pelouse synthétique du CA Bastia, ces derniers ont proposé une production indigne, ne montrant aucune envie. Pire, Dimitri Liénard avouait lui-même que « les Bastiais en voulait plus que nous ».
A l'orée du déplacement à venir, il y aurait donc de quoi avoir des doutes. Pourtant, les deux victoires acquis face au Poiré-sur-Vie et Chambly, couplées au résultats mitigées des concurrents directs que sont Bourg-Péronnas et le Paris FC, ont fait grandir l'espoir d'un podium en fin de saison. Le Racing se retrouve donc presque en position favorable, celle du chasseur, à l'affut du moindre faux pas, tout en ayant conscience qu'il faudra tendre vers le carton plein.
Cette fin de saison sous la forme d'un marche ou crève débute donc réellement à Avranches, adversaire plutôt consistant, puisqu'il s'était imposé au match aller à Strasbourg, grâce à une prestation collective de qualité. Jacky Duguépéroux n'a d'ailleurs pas manqué de relever que les Normands possédaient l'un des meilleurs fonds de jeu du championnat. Sur le terrain, le coach devrait maintenir sa ligne de conduite, avec un groupe très peu remanié, si ce n'est par les circonstances, avec la suspension d'Alassane N'Diaye, cantonné à un rôle de joker ces dernières semaines. Toujours organisé en 4-4-2, le onze de départ connaitra sans doute quelques petites modifications. La première, déjà actée, est le retour comme titulaire d'Abdallah N'Dour sur le côté gauche de la défense, en lieu et place de Marc Fachan, resté en Alsace. En défense central, Milovan Sikimic, ménagé en début de semaine, est en balance avec Yohan Salmier, même si le Serbe semble tenir la corde. En attaque, Dimitri Liénard a lui aussi connu une semaine d'entraînement allégé mais en l'absence de N'Diaye, le meilleur passeur du RCS n'a pas vraiment de concurrent. A moins que Duguépéroux ne tente un duo Bahoken-Blayac.
L'équipe probable:
Du côté d'Avranches, on se prépare une fin de saison plutôt tranquille. Le maintien est presque dans la poche, ce qui est une belle performance pour le promu, doté de l'un des plus faibles budget de la division, et la montée ne serait qu'une illusion. Pourtant, l'équipe de Richard Déziré reste sur une série négative de cinq matchs sans victoires, et une seule victoire (à Colmar) sur les dix dernières rencontres. Pour trouver trace d'un dernier succès à domicile, il faut ainsi remonter au 12 décembre et un match contre Istres. Vous l'aurez compris, une victoire de prestige face à Strasbourg serait forcément bien accueillie au stade René Fenouillère. Sur le terrain, Avranches évolue désormais dans une formation plus défensive, composée notamment du solide duo de récupérateurs Charles Boateng – Julien Ricaud, et compte surtout sur la vitesse de sa flèche Vincent Créhin, attaquant de poche déjà auteur de 12 buts cette saison.
A l'orée du déplacement à venir, il y aurait donc de quoi avoir des doutes. Pourtant, les deux victoires acquis face au Poiré-sur-Vie et Chambly, couplées au résultats mitigées des concurrents directs que sont Bourg-Péronnas et le Paris FC, ont fait grandir l'espoir d'un podium en fin de saison. Le Racing se retrouve donc presque en position favorable, celle du chasseur, à l'affut du moindre faux pas, tout en ayant conscience qu'il faudra tendre vers le carton plein.
Cette fin de saison sous la forme d'un marche ou crève débute donc réellement à Avranches, adversaire plutôt consistant, puisqu'il s'était imposé au match aller à Strasbourg, grâce à une prestation collective de qualité. Jacky Duguépéroux n'a d'ailleurs pas manqué de relever que les Normands possédaient l'un des meilleurs fonds de jeu du championnat. Sur le terrain, le coach devrait maintenir sa ligne de conduite, avec un groupe très peu remanié, si ce n'est par les circonstances, avec la suspension d'Alassane N'Diaye, cantonné à un rôle de joker ces dernières semaines. Toujours organisé en 4-4-2, le onze de départ connaitra sans doute quelques petites modifications. La première, déjà actée, est le retour comme titulaire d'Abdallah N'Dour sur le côté gauche de la défense, en lieu et place de Marc Fachan, resté en Alsace. En défense central, Milovan Sikimic, ménagé en début de semaine, est en balance avec Yohan Salmier, même si le Serbe semble tenir la corde. En attaque, Dimitri Liénard a lui aussi connu une semaine d'entraînement allégé mais en l'absence de N'Diaye, le meilleur passeur du RCS n'a pas vraiment de concurrent. A moins que Duguépéroux ne tente un duo Bahoken-Blayac.
L'équipe probable:
Du côté d'Avranches, on se prépare une fin de saison plutôt tranquille. Le maintien est presque dans la poche, ce qui est une belle performance pour le promu, doté de l'un des plus faibles budget de la division, et la montée ne serait qu'une illusion. Pourtant, l'équipe de Richard Déziré reste sur une série négative de cinq matchs sans victoires, et une seule victoire (à Colmar) sur les dix dernières rencontres. Pour trouver trace d'un dernier succès à domicile, il faut ainsi remonter au 12 décembre et un match contre Istres. Vous l'aurez compris, une victoire de prestige face à Strasbourg serait forcément bien accueillie au stade René Fenouillère. Sur le terrain, Avranches évolue désormais dans une formation plus défensive, composée notamment du solide duo de récupérateurs Charles Boateng – Julien Ricaud, et compte surtout sur la vitesse de sa flèche Vincent Créhin, attaquant de poche déjà auteur de 12 buts cette saison.
