Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Navran'ches !

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Après-match
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Par mediasoc
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Après deux victoires à la Meinau, le Racing se devait d'engranger des points à l'extérieur. Avranches était un adversaire estimé prenable, mais le Racing a préféré trahir ses ambitions de montée.

Mis à part Alassane N'Diaye suspendu, le Racing se présentait au complet au stade René-Fenouillère d'Avranches. Toujours en proie à des soucis physiques, Milovan Sikimic était néanmoins du voyage et se muait cette fois-ci en 17ème strasbourgeois, remplacé en charnière centrale par Yoan Salmier. Le reste de l'équipe était classique au coup d'envoi, conforme aux dernières semaines.

Equipe


L'animation des vingt premières minutes de la rencontre est aussi plate que Jane Birkin et c'est par une faute de Seka à proximité de la surface que le danger se créé. Le club normand ne manque pas l'occasion de faire le trou grâce au coup-franc de Barreto qui suit, prolongé par Cabon et taclé au fond par Bonenfant.

Les locaux sont proches d'emballer le match grâce à Schur et Créhin qui donnent des sueurs froides à la défense alsacienne. En face, Blayac vise la lune pour toucher les étoiles, mais trouve la piste d'athlétisme.
La bonne nouvelle arrive finalement d'Istres où les Provençaux mènent à la mi-temps devant Bourg-Péronnas, les gardant à trois points devant les Strasbourgeois.

Au retour des vestiaires, les Bleus de blancs vêtus pédalent toujours dans la semoule. Duguépéroux se décide à faire rentrer Bahoken et Belahmeur en lieu et place de Sabo et Aguémon, ce qui a un effet immédiat. Anthony Beuve doit tout d'abord d'employer une tête à bout portant de Bahoken avant que Liénard ne trouve le but sur une belle volée. L'espoir est alors à nouveau permis. A cet instant, le Racing - à nouveau énergique - revient à deux points de Bourg-Péronnas dans sa lutte à distance.

Dix minutes plus tard, sur un contre, les Avranchinais crucifient un Chrétien largué et un Oukidja trahi par sa couverture des cages. Schuhr s'en lave les mains et multiplie les pains sur la tronche des 80 supporters strasbourgeois courageusement présents à un tel spectacle.

En fin de rencontre, Liénard doit sortir, douloureux. Encore plus douloureux, Istres ne résiste pas au retour de Bourg-Péronnas qui vient grapiller les trois points dans les cinq dernières minutes.

Après un match décevant, les Racingmen laissent à nouveau s'échapper le trio de tête de National. Tout est à refaire et il reste de moins en moins de journées pour espérer arracher cette montée que le peuple bleu et blanc attend avec tant de ferveur.

mediasoc

Commentaires (4)

Flux RSS 4 messages · Premier message par ninion · Dernier message par spoutnik

  • Constituée à la va-vite de bric et de broc l'été dernier, il eût été miraculeux que cette équipe réalise ...le miracle attendu. Peut-être miracle y aura-t-il quand même si on finit 4e, que Nîmes, sanctionné d'une rétrogradation, descend et qu'on soit une fois de plus repêché! Pour l'instant, même Dunkerque nous a dépassés! Peut-on encore croire au miracle ...ou plutôt à la résurrection du Racing, terme davantage d'actualité? Pour l'heure, on en est toujours au chemin de croix!
  • Le titre de l'article est bien la seule chose qui arrive à me faire sourire après cette piteuse défaite...
  • Un sens de l'anticipation, de l'histoire et du présent chez @mediasoc .
    La mutliplication des pains, c'est je crois après la Résurrection.
    La crucifixion c'était bien le Vendredi Saint, hier (le présent).
    Jane Birkin...... Ce n'est pas tout jeune.
    Un énorme regret: Que le niveau de jeu ne soit pas à celui de l'article, mais hier c'était une plume et onze chèvres.
  • Bel article. Et constat hallucinant : un mal pour un bien. Même en renforçant l'effectif actuel, imagine-t-on ces godelureaux évolués en L2 ? Sérieusement ? Pour un aller-retour direct en National la saison suivante ? Continuons la (re)construction, n'en déplaise à Chris68 qui adore habiter sous le toit qui lui sert de tente car il a oublié l'usage des fondations premières. Espérons conserver N'Doye et N'Dour. Seka et Blayac vont se retirer. Il restera à Marc Keller à se piquer les doigts en fouillant ses poches où les hérissons en tout genre lui ont interdit de s'offrir un joueur de vrai niveau L2 par ligne. Cela suffira-t-il à enclencher un retour gagnant vers la L2 ? Comme d'habitude on sera présent, là et las à la fois, à les supporter (dans tous les sens du terme) ces insupportables enfants gâtés qui parodièrent Jacques Brel (brèles) : "Il nous fallut bien du talent pour être joueurs sans être adultes... !"

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