Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Sur de bons Reip'

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5.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Après-match
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Par mediasoc
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A dix jours de la reprise, le Racing a poursuivi ses gammes en prenant le dessus sur une juvénile équipe de Metz II.

A Reipertswiller, ça sent souvent le sapin, comme le jour où le Racing perdit contre Sarre-Union en amical et que Jean-Philippe Sabo s'excitait contre des membres hostiles du public, ou encore dernièrement en coupe de France, lorsque les prolongations faisaient flageller les jambes des supporters strasbourgeois.

Cette saison, c'est bardé de certitudes que la bande à Jacky se présente au stade de l'ex-forêt, pour l'avant-dernière rencontre avant le grand rendez-vous du championnat National. La composition d'équipe est quasiment la version définitive de celle qui se présentera à Dunkerque pour la première journée. Légèrement blessé, Alexandre Oukidja laisse à nouveau sa place à Olivier Blondel dans les cages, tandis que Milovan Sikimic prend sa place au cœur de la défense. Quant à Jean-Philippe Sabo, il a l'objectif de rejouer plus de 3 minutes au poste de latéral gauche.

Du côté de Metz, un joueur se tord la cheville à l'échauffement, malgré une pelouse de Reipertswiller d'excellente qualité. Aidé à sortir du terrain par Thomas Fritz (le kiné), il grimace suffisamment pour ne pas participer à la rencontre.

Equipe


Les jeunes Messins chatouillent dès le départ les chevilles de Strasbourgeois, montrant qu'ils ne sont pas du tout impressionnés par l'armada favorite du National. Cette configuration d'une équipe n'ayant rien à perdre en face de "l'ogre" se reproduira forcément à de nombreuses reprises cette saison. Un bon test, donc.

Le Racing presse tout ce qu'il peut presser pour récupérer la balle suffisamment haut pour créer le danger. Après quelques tirs anodins des deux côtés, c'est Oumar Pouye qui ouvre le score mais se découvre hors-jeu. Le public de Reipertswiller s'enthousiasme pour l'insaisissable Pouye, au four et à moulin sur chaque action de jeu, mais se prend la tête à deux mains lorsqu'il rate le cadre à 6 mètres du but, sur un centre tendu de Marester (12ème). Rebelote trois minutes plus tard quand Liénard dévisse une tête, encore plus près du but.

Ces occasions désespèrent l'assistance avant que la punition de l'inefficacité ne tombe. Suite à une touche, l'avant-centre de Metz Umut Bozok ramasse une balle perdue à 6 mètres du but et la glisse dans les filets (0-1).

"Oumar, faut les mettre, merde"

dit Jacky Duguépéroux aussi chaud qu'une baraque à frites en ce début de rencontre. Finalement, c'est sur une action bien menée côté gauche que Liénard propulse un centre sur Pouye, qui reprend victorieusement à 6 mètres du but. Le Racing semble enfin lancé et sur un corner, Blayac place une tête repoussée sur la ligne. Dans la minute suivante, Pouye centre de la gauche sur Blayac qui ne se fait pas prier pour doubler la marque (2-1, 38ème). Par cet enchaînement, le Racing montre peut-être ses futurs capacités à renverser des situations compromettantes.

Pendant ce temps, la team des remplaçants s'échauffe sous la houlette de Florian Bailleux, avant de se présenter sur le terrain pour le deuxième période. Hélas, le réveil est difficile et Metz double la marque dès l'entame, sur une percée de Célestin Djim, un jeune attaquant prêté par le FC Porto au FC Metz nouvellement lusitano-compatible. Sa balle semble contrée et prend à contre-pied Olivier Blondel.

L'équipe de la deuxième période :

Equipe


Heureusement, dans une équipe moins rodée, Jérémy Grimm montre la voie en reprenant de demie volée une balle perdue aux 25 mètres, ne laissant aucune chance au gardien adverse qui ne fait que dévier la balle. La suite du match devient moins intéressant mais les jeunes pousses du Racing tiennent largement tête à leur futur adversaire de CFA2. Lilian North, comme sur tous les matchs qu'il produit, se bat comme un beau diable, ne laissant pas Jacky Duguépéroux indifférent, récoltant même les rares compliments de ce match si peu amical.

Lors d'une rare offensive strasbourgeoise, la défense messine semble dépassée et une main provoque un pénalty, dont se charge Stéphane Bahoken sans sourciller.

La dernière péripétie de la rencontre tient à une sortie en retard d'Olivier Blondel, dont le crâne vient se fracasser contre un attaquant messin, sur une action pouvant même provoquer un pénalty pour un arbitre pointilleux. Finalement, le gardien est sonné quelques instants, perd la mémoire immédiate mais gagne une plaie saignante de quelques centimètres sur le haut du crâne. Le speaker Jean-Luc Filser a beau appeler un médecin dans l'assistance pour ausculter le malade, le staff préfère donner ses premières minutes à Géraldo Bina, sparring partner de Blondel. Bina n'aura quasiment rien à faire si ce n'est quelques passes à ses camarades.

Cette rencontre a montré quelques pistes de travail menées lors du stage de Niederbronn, essentiellement destiné à renforcer la cohésion du groupe et à asseoir le collectif dans des certitudes. Si le sort individuel des joueurs n'est pas encore définitif, ce match aura au moins posé les bases d'une équipe qui voudra montrer dès la première rencontre qu'elle est prête aux défis qui l'attendent cette saison. Et cette saison, il faudra partir à point.

mediasoc

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