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Après cet intermède coupe de la ligue, place à nouveau à la Ligue 2 et la 3e journée de championnat qui verra le Racing affronter Tours au stade de la Vallée du Cher.
Depuis son retour en Ligue 2 en 2007, Tours s’est véritablement imposé comme un club solide de cette division de par ses résultats et sa régularité. Doté d’une formation plutôt efficace (Gaëtan Charbonnier, Benjamin Leroy, Baptiste Santamaria) et d’une cellule recrutement au point (Andy Delort, Christian Kouakou, Haris Belkebla), le club a bâti petit à petit sur la durée. Mais pourtant, il connaît d’importants soucis financiers depuis maintenant près de 3 ans. A l’été 2013, le club est rétrogradé en National par la DNCG mais réintégré aussitôt suite à l’appel de la nouvelle direction présidée par Jean-Marc Ettori. Entre encadrement de masse salariale, interdiction de recrutement puis nouvelle relégation/réintégration (cet été), le club navigue comme il peut dans une mer déchaînée. De plus, la joute opposant l’ancien coach Marco Simone à Ettori (voir plus bas) a pourri davantage l’intersaison plus qu’agitée du club de l’Indre-et-Loire. Oui, vous l’avez compris, le Tours FC se fait remarquer plus dans l’extrasportif que dans le sportif. D’autant plus dommage que le club a presque toujours fini correctement classé en L2 (10e en 2013, 8e en 2014, 15e en 2015, 9e en 2016). Dernier coup d’éclat, l’éviction du stade de deux reporters du journal local « Nouvelle République » au motif que certains articles n'auraient pas plu à la direction du club. L’un des deux finira d’ailleurs sa soirée à l’hôpital après avoir été victime d’un malaise. Le lendemain, communiqué du club qui met en avant le fait que les journalistes rédigent constamment des articles peu flatteurs et mensongers à l’encontre du club et en particulier de la direction. Pas sur que Tours y gagne en jouant à « c’est ta faute, tu l’as bien cherché ».
Le coach
Cette saison, le TFC a misé sur Fabien Mercadal pour entraîner les siens et viser à nouveau un maintien confortable. Après de longues tergiversations de la part de la direction tourangelle, l’ex-coach de Dunkerque (qu’il a fait monté en National et stabilisé à cet échelon) a finalement signé pour diriger l’équipe première. Non pas que les compétences de Mercadal soient remises en cause, mais à cause de l’imbroglio autour de l’entraîneur sortant toujours sous contrat, Marco Simone. Les relations de ce dernier et sa direction se sont énormément dégradées au cours de la saison passée, à tel point que l’Italien et son staff étaient prêts à résilier leur dernière année de contrat sans compensation pour partir au plus vite. La reprise des Tourangeaux étant fixé au 22 juin, Simone ne fut mis à pied que le 14 juin, la faute à un accord de séparation commune à l’amiable non écrit sur papier. Pas la meilleure des façons d’arriver pour Mercadal qui ne fut intronisé officiellement que le 29 juin.
Les joueurs
Difficile de faire ressortir des joueurs du lot en ce début de saison compliqué pour le Tours FC. De nombreux joueurs importants ont quitté le club (Santamaria, Bouhours, Agouazi et Khaoui) et n’ont pas vraiment été remplacés par des joueurs équivalents en termes de qualité. Cela dit, il faudra se méfier de cette équipe qui compte dans ses rangs des joueurs expérimentés tels que Westberg, Louvion, Malfleury et Bergougnoux et des jeunes de qualités comme Tandia, Belkebla (sûrement absent vendredi, pour cause de JO avec l’Algérie) et Bouanga.
Les résultats
Après une entame de championnat extrêmement poussive (nul 0-0 concédé contre l’AC Ajaccio), les Tourangeaux se sont bien repris en allant obtenir un nouveau nul à Lens (2-2, égalisation à la dernière minute des Lensois). Bien que les Nordistes se soient rapidement retrouvés à 10, il est à noter que les joueurs de Mercadal se sont montrés séduisants avec le ballon avec notamment de bonnes phases offensives bien construites et une touche technique plus qu’intéressante. Cela dit, l’équipe alterne le chaud et le froid et a subi un nouveau revers en coupe de la Ligue à Orléans, en ayant déjoué pratiquement toute la rencontre. Cette équipe semble surmotivée contre les gros, mais empruntée face aux plus modestes. Attention donc ce vendredi car Strasbourg n’a rien d’un promu aux yeux des autres clubs de L2.
Le coach
Cette saison, le TFC a misé sur Fabien Mercadal pour entraîner les siens et viser à nouveau un maintien confortable. Après de longues tergiversations de la part de la direction tourangelle, l’ex-coach de Dunkerque (qu’il a fait monté en National et stabilisé à cet échelon) a finalement signé pour diriger l’équipe première. Non pas que les compétences de Mercadal soient remises en cause, mais à cause de l’imbroglio autour de l’entraîneur sortant toujours sous contrat, Marco Simone. Les relations de ce dernier et sa direction se sont énormément dégradées au cours de la saison passée, à tel point que l’Italien et son staff étaient prêts à résilier leur dernière année de contrat sans compensation pour partir au plus vite. La reprise des Tourangeaux étant fixé au 22 juin, Simone ne fut mis à pied que le 14 juin, la faute à un accord de séparation commune à l’amiable non écrit sur papier. Pas la meilleure des façons d’arriver pour Mercadal qui ne fut intronisé officiellement que le 29 juin.
Les joueurs
Difficile de faire ressortir des joueurs du lot en ce début de saison compliqué pour le Tours FC. De nombreux joueurs importants ont quitté le club (Santamaria, Bouhours, Agouazi et Khaoui) et n’ont pas vraiment été remplacés par des joueurs équivalents en termes de qualité. Cela dit, il faudra se méfier de cette équipe qui compte dans ses rangs des joueurs expérimentés tels que Westberg, Louvion, Malfleury et Bergougnoux et des jeunes de qualités comme Tandia, Belkebla (sûrement absent vendredi, pour cause de JO avec l’Algérie) et Bouanga.
Les résultats
Après une entame de championnat extrêmement poussive (nul 0-0 concédé contre l’AC Ajaccio), les Tourangeaux se sont bien repris en allant obtenir un nouveau nul à Lens (2-2, égalisation à la dernière minute des Lensois). Bien que les Nordistes se soient rapidement retrouvés à 10, il est à noter que les joueurs de Mercadal se sont montrés séduisants avec le ballon avec notamment de bonnes phases offensives bien construites et une touche technique plus qu’intéressante. Cela dit, l’équipe alterne le chaud et le froid et a subi un nouveau revers en coupe de la Ligue à Orléans, en ayant déjoué pratiquement toute la rencontre. Cette équipe semble surmotivée contre les gros, mais empruntée face aux plus modestes. Attention donc ce vendredi car Strasbourg n’a rien d’un promu aux yeux des autres clubs de L2.
