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Premier gros test pour le Racing ce vendredi avec un déplacement compliqué sur la pelouse d’Ange Casanova face à un relégué de Ligue 1, qui fait figure de favori à la remontée immédiate.
Le Micro-point Histoire
Le Gazélec Football Club Ajaccio voit le jour en 1960 et est initialement la fusion entre un club corpo d’EDF-GDF (d’où « gaz / élec ») et le FC Ajaccio. Jusque dans les années 90, le club se distingue plusieurs reprises en étant régulièrement champion de France amateur et faitle yo-yo entre la 2nde et 3e division. En 1999, le club obtient la montée en D2 grâce à un effectif de qualité qui a fini la saison en boulet de canon. Parmi eux figurent Pascal Olmeta, Yannick Zambernardi, Sadio Sow ou encore Mickaël Pagis, qui finira meilleur buteur de la saison avec 17 buts. Malheureusement, le club est interdit d’accès chez les professionnels au motif qu’une ville de moins de 100 000 habitants ne peut compter deux clubs pros dans la même division. Cet article contestable sera d’ailleurs abrogé 6 mois plus tard …
En fin de saison 2000/2001, en proie à des difficultés financières, la DNCG rétrograde le club en DH, mais ce dernier parvient tout de même à repartir en CFA. Durant une décennie, le club alterne de nouveau entre les 3e et 4e échelons nationaux. En 2011/2012, sous l’impulsion de Dominique Veilex, le club accède pour la première fois de son histoire à la Ligue 2 et connaît alors un parcours épique en Coupe de France (demi finaliste après avoir battu Montpellier, champion en titre, Troyes et Toulouse). 2 journées de championnat en Ligue 2 et voilà déjà Veilex limogé et remplacé par Jean-Michel Cavalli qui n’obtiendra guère de résultats avec le club. Le 19 février 2013 voit arriver à Ajaccio un certain Thierry Laurey, qui ne pourra éviter la redescente des Corses en National.
Le club repart alors à zéro et renouvelle quasiment l’ensemble de l’effectif (seuls Maury, Filippi, Colinet, Colloredo et Poggi sont restés). Un choix payant car le retour à la L2 intervient directement. La légende se met alors en marche puisque le Gazélec poursuivra sur sa lancée et accède pour la première fois de son histoire à la Ligue 1 malgré le plus petit budget du championnat (4,5 millions d’euros). Malgré un parcours plus qu’honorable dans l’élite, les corses redescendent avec les honneurs après avoir lutté jusqu’au bout. Aujourd’hui, les Ajacciens ambitionnent de retrouver au plus vite le plus haut niveau français.
L’effectif et les résultats
Le coach choisi pour mener cette mission à bien n’est autre que Jean-Luc Vannuchi, ancien entraîneur de Nîmes, Paris FC, Martigues ou encore Auxerre, qu’il a emmené en finale de la Coupe de France 2015. Avec lui, le club parvient à attirer de solides joueurs de Ligue 2 (Court, Diedhiou, Cissé, Mombris, Hountondji, …) et quelques retraités de Ligue 1 (Clerc, Elana). Rajoutons à cela que le club a conservé la plupart de ses joueurs les plus importants (Bréchet, Ducourtioux, Larbi, Le Moigne, Youga) et on a là un solide prétendant à la montée l’été prochain. Du côté des départs, on a tout de même vu de bons joueurs comme Filippi, Zoua, Boutaib s’en aller et Grégory Pujol prendre sa retraite.
Avec 8 points au compteur, tout comme le Racing, les Ajacciens ont plutôt bien démarré leur saison. A la différence des Alsaciens, les Corses ont déjà affronté des équipes de haut de tableau (nuls convaincants contre Brest et Le Havre à domicile, victoires à Auxerre et Laval) et semblent être un premier gros test en championnat pour nos Bleus. D’autant plus qu’ils n’ont pas joué hier en Coupe de la Ligue, étant déjà éliminés au premier tour à Sochaux aux tirs au but.
Vendredi, on devra donc s’attendre à un match assez ouvert compte tenu du potentiel offensif de cette équipe du Gazélec. Avec des joueurs assez rapides et dotés d’une bonne technique, il faudra que la meilleure défense du National de l’an passé soit au niveau, d’autant plus que capitaine Seka devrait manquer à l’appel (réponse aujourd’hui). Si cette équipe présente assurément de grosses qualités en attaque, elle est relativement lente derrière, bien qu’expérimentée. Si Sacko, Bahoken ou encore Boutaib sont bien alimentés, les Strasbourgeois auront également leur mot à dire.
Sources : Wikipédia + Site Officiel GFC Ajaccio
Le Gazélec Football Club Ajaccio voit le jour en 1960 et est initialement la fusion entre un club corpo d’EDF-GDF (d’où « gaz / élec ») et le FC Ajaccio. Jusque dans les années 90, le club se distingue plusieurs reprises en étant régulièrement champion de France amateur et faitle yo-yo entre la 2nde et 3e division. En 1999, le club obtient la montée en D2 grâce à un effectif de qualité qui a fini la saison en boulet de canon. Parmi eux figurent Pascal Olmeta, Yannick Zambernardi, Sadio Sow ou encore Mickaël Pagis, qui finira meilleur buteur de la saison avec 17 buts. Malheureusement, le club est interdit d’accès chez les professionnels au motif qu’une ville de moins de 100 000 habitants ne peut compter deux clubs pros dans la même division. Cet article contestable sera d’ailleurs abrogé 6 mois plus tard …
En fin de saison 2000/2001, en proie à des difficultés financières, la DNCG rétrograde le club en DH, mais ce dernier parvient tout de même à repartir en CFA. Durant une décennie, le club alterne de nouveau entre les 3e et 4e échelons nationaux. En 2011/2012, sous l’impulsion de Dominique Veilex, le club accède pour la première fois de son histoire à la Ligue 2 et connaît alors un parcours épique en Coupe de France (demi finaliste après avoir battu Montpellier, champion en titre, Troyes et Toulouse). 2 journées de championnat en Ligue 2 et voilà déjà Veilex limogé et remplacé par Jean-Michel Cavalli qui n’obtiendra guère de résultats avec le club. Le 19 février 2013 voit arriver à Ajaccio un certain Thierry Laurey, qui ne pourra éviter la redescente des Corses en National.
Le club repart alors à zéro et renouvelle quasiment l’ensemble de l’effectif (seuls Maury, Filippi, Colinet, Colloredo et Poggi sont restés). Un choix payant car le retour à la L2 intervient directement. La légende se met alors en marche puisque le Gazélec poursuivra sur sa lancée et accède pour la première fois de son histoire à la Ligue 1 malgré le plus petit budget du championnat (4,5 millions d’euros). Malgré un parcours plus qu’honorable dans l’élite, les corses redescendent avec les honneurs après avoir lutté jusqu’au bout. Aujourd’hui, les Ajacciens ambitionnent de retrouver au plus vite le plus haut niveau français.
L’effectif et les résultats
Le coach choisi pour mener cette mission à bien n’est autre que Jean-Luc Vannuchi, ancien entraîneur de Nîmes, Paris FC, Martigues ou encore Auxerre, qu’il a emmené en finale de la Coupe de France 2015. Avec lui, le club parvient à attirer de solides joueurs de Ligue 2 (Court, Diedhiou, Cissé, Mombris, Hountondji, …) et quelques retraités de Ligue 1 (Clerc, Elana). Rajoutons à cela que le club a conservé la plupart de ses joueurs les plus importants (Bréchet, Ducourtioux, Larbi, Le Moigne, Youga) et on a là un solide prétendant à la montée l’été prochain. Du côté des départs, on a tout de même vu de bons joueurs comme Filippi, Zoua, Boutaib s’en aller et Grégory Pujol prendre sa retraite.
Avec 8 points au compteur, tout comme le Racing, les Ajacciens ont plutôt bien démarré leur saison. A la différence des Alsaciens, les Corses ont déjà affronté des équipes de haut de tableau (nuls convaincants contre Brest et Le Havre à domicile, victoires à Auxerre et Laval) et semblent être un premier gros test en championnat pour nos Bleus. D’autant plus qu’ils n’ont pas joué hier en Coupe de la Ligue, étant déjà éliminés au premier tour à Sochaux aux tirs au but.
Vendredi, on devra donc s’attendre à un match assez ouvert compte tenu du potentiel offensif de cette équipe du Gazélec. Avec des joueurs assez rapides et dotés d’une bonne technique, il faudra que la meilleure défense du National de l’an passé soit au niveau, d’autant plus que capitaine Seka devrait manquer à l’appel (réponse aujourd’hui). Si cette équipe présente assurément de grosses qualités en attaque, elle est relativement lente derrière, bien qu’expérimentée. Si Sacko, Bahoken ou encore Boutaib sont bien alimentés, les Strasbourgeois auront également leur mot à dire.
Sources : Wikipédia + Site Officiel GFC Ajaccio
