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- Après-match
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- Par athor
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Indigent dans le jeu, le Racing a toutefois ménagé le suspense en arrachant la prolongation, avant de céder aux tirs au but. Son parcours en coupe de France s'arrête là.
Après Oberlauterbach, Sarre-Union, Epinal et le Poiré-sur-Vie, le déplacement à Avranches, club de National, était dans la lignée des tirages au sort plutôt favorables, sur le papier, lors de cette édition de coupe de France. Disputé en semaine, au milieu d'une série de rencontres assez dense, ce huitième de finale n'avait pas vocation à être pris à la légère, selon les différentes déclarations d'avant match. Thierry Laurey a simplement composé avec les quelques absences, dont Ernest Seka, plus grand temps de jeu de l'effectif jusque là, laissé au repos. Seule la défense affiche un visage inédit, avec notamment la titularisation de Yoann Salmier sur le côté droit. Nouveauté également au coup d'envoi, le dispositif en 4-4-2 à plat :
En face, Damien Ott, habitué des surprises tactiques, avait concocté un schéma en 5-4-1, avec le seul Mayulu en pointe, mais des latéraux très portés vers l'avant, à l'image de Jonathan Clauss, formé au RCS, et donc la presse quotidienne régionale n'a pas manqué d'évoquer le parcours.
Sur une pelouse rendue difficile par les trombes d'eau tombées dans la journée, ce sont les joueurs locaux qui prennent rapidement l'ascendant sur des Strasbourgeois bien amorphes, avec un excellent Jessy Benet à la baguette. Les Normands sont même tout proches d'ouvrir la marque après seulement 7 minutes, mais Mayulu voit sa frappe déviée par Mangane. Très en jambes, ils étouffent totalement leurs hôtes du jour, imposant un gros pressing dès la perte de balle et se lançant très vite en direction du but de Landry Bonnefoi. Les vagues déferlent ainsi régulièrement, sans que le Racing ne puisse sortir la tête de la l'eau. Pour trouver trace d'une action, ou tout simplement d'un semblant d'action offensive de la part des Alsaciens, il faut attendre la toute fin de première période et ce centre de Gonçalves repoussé par la défense. C'est donc bien peu, et le 0-0 à la pause apparaît presque comme injuste.
La deuxième période ne voit pas vraiment de changement dans le rythme, Avranches continue de pousser, et se voit récompensé dès la 49ème minute, avec Christopher Mayulu qui, au milieu de la surface, trompe Bonnefoi du pied droit. Bien loin de réveiller les Strasbourgeois, ce but conforte les locaux dans leur intention de jeu et de se mettre à l'abri d'un adversaire au bord de la rupture. A un quart de la fin, les hommes de Thierry Laurey, conscients de la déroute qui se dessine, commencent à se rebiffer, mais, à l'image de la reprise trop molle de Liénard sur ce centre de Blayac, est trop imprécis dans le dernier geste. On se dirige donc vers une élimination sans gloire, la première contre une équipe hiérarchiquement inférieur depuis onze ans, quand Vincent Gragnic, fraîchement entré en jeu, sort de sa boîte et égalise au bout du temps additionnel. Cruel pour Avranches qui méritait sans nul doute de se qualifier dans le temps réglementaire.
Durant le quart d'heure de rab, les débats s'équilibrent, nivelés par l'état du terrain, se dégradant au fil des minutes. Jérémy Blayac est tout proche d'offrir un beau hold up aux siens, mais sa tête qui filait en pleine lucarne est détournée par Beuve. En face, Boateng est lui aussi passé tout prêt du rôle de sauveur. Vient alors la séance de tirs au but qui, après quelques rebondissement, désigne le vainqueur logique de la rencontre. Avranches, bien plus mordant, se qualifie donc pour les quarts de finale de cette coupe de France. Le Racing de son côté enregistre sa deuxième défaite consécutive, et sort de la compétition sans jamais avoir brillé dans le jeu. Il pourra désormais se concentrer exclusivement au championnat et tenter d'animer encore un peu plus sa fin de saison.
En face, Damien Ott, habitué des surprises tactiques, avait concocté un schéma en 5-4-1, avec le seul Mayulu en pointe, mais des latéraux très portés vers l'avant, à l'image de Jonathan Clauss, formé au RCS, et donc la presse quotidienne régionale n'a pas manqué d'évoquer le parcours.
Sur une pelouse rendue difficile par les trombes d'eau tombées dans la journée, ce sont les joueurs locaux qui prennent rapidement l'ascendant sur des Strasbourgeois bien amorphes, avec un excellent Jessy Benet à la baguette. Les Normands sont même tout proches d'ouvrir la marque après seulement 7 minutes, mais Mayulu voit sa frappe déviée par Mangane. Très en jambes, ils étouffent totalement leurs hôtes du jour, imposant un gros pressing dès la perte de balle et se lançant très vite en direction du but de Landry Bonnefoi. Les vagues déferlent ainsi régulièrement, sans que le Racing ne puisse sortir la tête de la l'eau. Pour trouver trace d'une action, ou tout simplement d'un semblant d'action offensive de la part des Alsaciens, il faut attendre la toute fin de première période et ce centre de Gonçalves repoussé par la défense. C'est donc bien peu, et le 0-0 à la pause apparaît presque comme injuste.
La deuxième période ne voit pas vraiment de changement dans le rythme, Avranches continue de pousser, et se voit récompensé dès la 49ème minute, avec Christopher Mayulu qui, au milieu de la surface, trompe Bonnefoi du pied droit. Bien loin de réveiller les Strasbourgeois, ce but conforte les locaux dans leur intention de jeu et de se mettre à l'abri d'un adversaire au bord de la rupture. A un quart de la fin, les hommes de Thierry Laurey, conscients de la déroute qui se dessine, commencent à se rebiffer, mais, à l'image de la reprise trop molle de Liénard sur ce centre de Blayac, est trop imprécis dans le dernier geste. On se dirige donc vers une élimination sans gloire, la première contre une équipe hiérarchiquement inférieur depuis onze ans, quand Vincent Gragnic, fraîchement entré en jeu, sort de sa boîte et égalise au bout du temps additionnel. Cruel pour Avranches qui méritait sans nul doute de se qualifier dans le temps réglementaire.
Durant le quart d'heure de rab, les débats s'équilibrent, nivelés par l'état du terrain, se dégradant au fil des minutes. Jérémy Blayac est tout proche d'offrir un beau hold up aux siens, mais sa tête qui filait en pleine lucarne est détournée par Beuve. En face, Boateng est lui aussi passé tout prêt du rôle de sauveur. Vient alors la séance de tirs au but qui, après quelques rebondissement, désigne le vainqueur logique de la rencontre. Avranches, bien plus mordant, se qualifie donc pour les quarts de finale de cette coupe de France. Le Racing de son côté enregistre sa deuxième défaite consécutive, et sort de la compétition sans jamais avoir brillé dans le jeu. Il pourra désormais se concentrer exclusivement au championnat et tenter d'animer encore un peu plus sa fin de saison.
