Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Sochaux, côté tribunes

Note
5.0 / 5 (2 notes)
Date
Catégorie
Côté tribunes
Lectures
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Auteur(s)
Par guigues
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© chilavert

Derby, pas derby ? Le public de la Meinau avait répondu présent pour le duel face au voisin franc-comtois. Cela tombe bien les joueurs aussi.

Talking Lion Blues


L’affiche a lieu un lundi soir, diffusion TV oblige. Malgré ce handicap pour les spectateurs, la Meinau fait le plein avec une affluence de plus de 22 000. Les UB90 profiteront d’ailleurs de la même diffusion TV pour faire passer un message en tribune Nord : « pas de match le lundi, le foot le samedi ». Si l’on désespère de voir la Ligue rompre les chaines de sa servitude aux diffuseurs télés, on peut continuer à espérer voir le Racing accéder à l’élite et donc retrouver la case du samedi après-midi. En tout cas, le public lui apprécie et les tribunes nord et ouest applaudiront la revendication.

Beaucoup de monde devant les entrées mais soulignons le, l’organisation rendra l’accès au stade relativement fluide. Il est 20h44 et la tribune Ouest est bondée. On me dit que David Ledy et David Zitelli sont là pour le match mais les chœurs chantent déjà trop fort pour entendre l’annonce.

A l’entrée des joueurs, c’est une chorégraphie massive et ambitieuse qui se déploie. Alors que le kop se pare de feuilles bleues, blanches et noires sur les cotés, son centre est recouvert des lions strasbourgeois entourant le blason de la ville d'argent à la bande de gueules. Les lions étant réalisés en voile plastique et le blason en drapeaux blancs et rouges, le tifo est une petite prouesse technique avec trois supports différents sortis simultanément sur la tribune.


Iron Lion Zion


Après ce spectacle le match peut débuter. Les Sochaliens choisissent le terrain et se dirige vers la tribune route de Colmar. Ils sont copieusement sifflés. Rivalité oblige, ce folklore qui sent bon la merguez et la Tourtel. Bien mal leur en aura pris d’ailleurs, puisqu’ils seront mis au supplice toute la première période. Coincés entre les coups de butoirs de 11 strasbourgeois déchainés et un kop qui les assomme vocalement sur leurs arrières.

Résultat : Racing 2 - Sochaux 0. Les joueurs partagent leur joie de marquer face à ce mur bleu, et Dimitri Lienard ne se prive pas de haranguer la foule, sous entendant qu’il n’a pas encore les oreilles cassées par l’ambiance de la Meinau.
Le reste du stade n’est pas en reste et quand les capos appellent à mettre en action ses muscles pour un « qui ne saute pas est sochalien », les quarts de virage ainsi qu’une bonne partie de la tribune Nord répondent. Sur le chant « Aux armes » c’est tout le stade qui fait écho à la Ouest. Même si la variante du soir appelant à chouchouter les Sochaliens, connait une réponse plus timide.
Pour le plaisir on mentionnera la reprise « des lacs du Connemara » qui s’installe toujours un peu plus comme le chant le plus prenant et puissant de la Meinau.


Hakuna Matata


La seconde mi-temps sera plus terne. Le Racing attaque coté Krimmeri et tribune famille, les joueurs comme les supporters se relâchent car le match semble plié. C’est bien mal connaître l’histoire haute en couleurs des bleus et blancs. Oukidja en digne héritier relance le match par une sortie kamikaze qui a le mérite de provoquer une bronca comme seule le Meinau sait en faire. Pénalty pour Sochaux … Oukidja plonge du bon coté, le Sochalien lui vise le bas coté. Sortie de route pour les jaunes et bleus, leurs espoirs s’envolent dans le terrible rugissement des tribunes.

Le Kop peut dérouler son récital : lève toi si t’es strasbourgeois, aux armes, qui ne saute pas. En face la tribune visiteur ne peut qu’admirer le résultat, encore une défaite sur cette double confrontation 2016/2017. Le Kop sochalien sera coloré mais impossible à évaluer depuis le coté opposé du stade. Une banderole « bloc C » sera accrochée tardivement, encore plus tardivement une animation à base de drapeaux et d’une banderole "FCSM 1928". Rien d’autre à signaler.

Les joueurs comme à leurs habitudes, ainsi que le soulignait l’éternel speaker, viennent saluer le kop. Ils profitent d’ailleurs de cette victoire pour s’offrir un petit tour d’honneur. On les comprend. Après avoir effectué la vague, la version strasbourgeoise des battimani -autant parler italien plutôt que franglais-, ils improvisent une chenille / gestuelle qui doit tout droit sortir de la dernière fête d’anniversaire de Jeremy Grimm. Encore une fois, la joie fait écho dans les tribunes, pour peu on aurait pu croire que le Racing venait de monter. La montée on en parle mais cela passe par une rude bataille à Reims ou 1000 suiveurs du RCS sont attendus.


Courage Karate
. La banderole trônait au centre du kop. Il n’a pu être des nôtres lundi, en espérant son retour au plus vite dans son enceinte sacrée.

guigues

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