Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Un bon nul pour rester deuz !

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4.8 / 5 (4 notes)
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Après-match
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Par sa3ntiago
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© kitl

Partie âpre sur la pelouse de Reims, où l’équipe de Der Zakarian attendait les Bleus avec crampons et vice, pour les crucifier. C’était sans compter un but marqué, de Saad, et nos 50 nuances de chance pour une fin (pas mal)heureuse.

Avant-match

C’est encore bouleversés par la Sekaffaire qui a éclaté la veille*, que les 1300 Strasbourgeois présents au stade Auguste Delaune (sur 13 000 personnes seulement), voient leur équipe tout de bleu vêtue entrer sur la pelouse. Celle-ci est en bonne état, où il fait un agréable 22°, la composition de l’équipe du RCS donnant finalement :
Equipe

Equipe


On voit donc que c’est finalement Laurent Dos Santos qui tient le rôle maudit dans l’équipe, alors que Thierry Laurey choisit de reconduire une défense centrale venant de réaliser deux matchs sans prendre de buts face à la faible équipe d'Auxerre et un joli coup de pouce du sochalien Andriatsima sur penalty. Mais soit, une défense qui semble avoir retrouvé de la sérénité.
Le milieu de terrain a été aussi densifié avec Aholou et Grimm côte à côte devant la défense, ayant pour principale tâche de contenir la puissance physique des Rémois, dans un match à l’extérieur où il faut surtout ne pas perdre, plus que gagner, les résultats des autres matchs et l’avance en points nous permettant de ne pas avoir à chercher absolument une victoire pour rester dans la course à la montée. Devant, rien que du classique en cette saison 2016/2017, avec Liénard et Gonçalves sur les ailes, prêts à alimenter en ballons Baptiste Guillaume et un Khalid Boutaïb qu’on retrouve un peu plus haut que d'habitude, lorsque Laurey reste fidèle à son 4-4-2 losange. Bref, un 4-4-2 d’école de foot, ici, pour un match où s’attend à un défi physique et psychologique, plus qu’à un concours de gestes techniques, vu le jeu sale et vicieux qu’ont infligé les Rémois aux spectateurs, lors du match aller.

1ère mi-temps : les compteurs sont débloqués


1’ : une minute n’est pas encore passée que Guillaume décoche la première frappe de loin, suivie quelques secondes plus tard, de l’autre côté, par un centre sans danger pour Oukidja.
2’ : Chavarria tombe dans la surface, soi-disant poussé par Saad, mais l’arbitre, M. Lannoy, ne tombe pas dans un panneau aussi voyant qui signale son exagération aux néons fluos couleur de mauvaise foi
Comme on s’y attendait, le pressing des Rémois est constant, mais les Strasbourgeois répondent présents et n'ont pas pour consigne de se laisser impressionner. Rapidement, les rouges insistent en passant par la gauche pour déborder Dos Santos, dont ils connaissent aussi bien que nous les limites.
8’ : ainsi, sur un débordement venu de la gauche de l’attaque rémoise (donc de… bref), le ballon est envoyé en corner par Mangane. Du corner, le ballon échoue sur la tête de Chavarria, qui dévie sur Oudin, celui-ci n’ayant plus qu’à envoyer le ballon au fond des filets d’Oukidja. 1-0.

Malgré le but encaissé, on entend les Strasbourgeois dans les tribunes, qui donnent de la voix.

Peu de temps après l’engagement, les joueurs strasbourgeois, quant à eux, gardent le ballon dans les pieds puis déclenchent une action avec un long ballon vers l’avant qui permet de trouver Boutaïb, malheureusement hors-jeu.
11’ : Chavarria, certes un peu poussé par Saad, fait un joli vol plané en se jetant vigoureusement en arrière. La faute est sifflée mais le plongeur ne voit pas ses efforts récompensés d’un carton : on comprend que ce ne sera pas un arbitre à Lannoy de gogo, celui-ci…
14’ : la tête de Mangane est à la réception d’un corner pour les Bleus, qui termine calmement dans les bras de Carrasso.
18’ : tir de loin, et aussi loin au-dessus, de Liénard qui n’avait pu jouer avec Guillaume, accroché sans que l’arbitre ne siffle

Contrairement à ce qu’on pouvait attendre, les deux équipes jouent au ballon et tentent de construire le jeu, certes sans génie mais sans fermer outrageusement le jeu.

23’ : coup pour coup et fouettant avec fougue, au-dessus de tout le monde, le ballon qui venait frapper son front, c’est le deuxième but de la partie de marqué, de Saad, toujours sur corner ! Les visiteurs, bien amassés dans leur parcage mais pas masos, s’adonnent au plaisir et chantent même comme à la maison, exultant pendant que Felipe fête ce ballon d’égalisation d’une larme de joie. Feu, foi jamais perdue et folie dans les cœurs en liesse du côté du RCS. 1-1 dit le panneau d'affichage (avec raison).

25’ : belle sortie d’Oukidja sur un corner rémois, obtenu une fois encore en poussant du côté de Dos Santos.
Il n’y a plus de doute : ce sera un match de coup de pieds arrêtés, avec une grande précaution à avoir pour ne pas commettre de faute et ne pas laisser les Rémois se rouler par terre pour rouler Lannoix dans la farine.
26’ : très belle sortie de Carrasso dans les pieds de Boutaïb, qui espérait bien profiter d’une mauvaise passe en retrait d’un défenseur rouge.
28’ : belle contre-attaque menée sur la gauche, par Liénard et Guillaume. Carrasso hésite à sortir sur le centre de ce dernier, et Grimm récupère le ballon, mais ne peut le cadrer en profitant du placement alors flottant du gardien.
29’ : Michel Der Zakarian commence à invectiver l’arbitre pour une faute imaginaire de Grimm.
30’ : Saad est averti verbalement par l’arbitre, pour avoir contacté un peu trop fraternellement un rouge qui n’en demandait pas tant ; sur le coup franc qui suit, nouvelle grosse lutte dans les airs et devant le but strasbourgeois, mais Oukidja s’impose, maître de sa surface de réparation.
31’ : grosse faute de Mangane sur un tacle engagé avec des pieds un rien trop décollés ; qui s’en sort avec une remontrance de l’arbitre.

N’empêche qu’en une minute les deux défenseurs centraux ont eu leur entretien privé avec l’autorité supérieure et, étant dans son collimateur, sont sous pression des tricheries rouges. Mais les Strasbourgeois dégagent une plus grande maturité qu’au match aller, qui restent concentrés sans perdre leurs nerfs.
Boutaïb et Guillaume, qu’on voit trop peu, s’avèrent intéressants et dangereux quand ils apparaissent, pendant que Der Zakarian, qu’on voit un peu trop, intenable dans sa zone, calimérise tout ce qu’il peut ; en vain.

36 : Guillaume, secoué, provoque un bon coup franc … mis au dessus par Liénard.
38’ : très bon centre de Diego (Rigonato Rodrigues), dans les 6 mètres, tout aussi bien dégagé de la tête par Mangane, sous l’alerte d’Oudin qui arrivait lancé

En cette fin de première mi-temps, les deux équipes assurent chacune un gros pressing en milieu de terrain : le choc des costauds a bien lieu.

43’ : Dos Santos gagne deux duels défensifs dans la même minute ! Ce qui, sans doute, pousse les supporters Strasbourgeois à écraser vocalement leurs adversaires d’un jour et fait résonner leurs chants dans toutes les parties du monde (merci @deadwing !)
45’ : long coup franc Rémois, mais Oukidja ne tolère toujours aucune poussière dans sa prestation et fait le ménage autour de lui, s’offrant la prouesse de secouer Mangane.
Les dernières secondes ne donnant rien de plus, c’est sur cette dernière image que tout le monde va se reposer pour quelques minutes.

2ème mi-temps : tenir en long, en large et …en transversale


Les 22 mêmes bonhommes rentrent sur le terrain.

46’ : Chavarria encore à terre, soi-disant poussé par Mangane, mais ce sont surtout ses simulations qui sont poussives et qui ne poussent toujours M. Lannoix à siffler en sa faveur…
48’ : … pourtant bien aidé par Michel Der Zakarian qui remet sans cesse en cause les décisions de l’arbitre.
49’ : contre-attaque mal gérée par Dos Santos puis gros centre rémois sur un coup franc dangereux : les locaux poussent et semblent rentrer plus forts que les Bleus, Chavarria s’avérant sévèrement dangereux quand il n’est pas par terre à chouiner !
52’ : super contre-attaque bleue. N’Dour a la balle sur son aile et centre sur Boutaïb qui ne peut cadrer.
53’ : attaque rémoise mais Mangane déviant le ballon, aucun attaquant ne peut le reprendre.

Le match s’emballe avec des ballons qui passent d’un demi-terrain à l’autre.

54’ : coup franc. Oudin tombe seul dans la surface, se relève pour jouer le ballon jusqu’au bout, mais en fait finalement cadeau à ses supporters derrière les buts.

Stimulées par cette offrande, les tribunes pro-Reims se sont réveillées, pendant que Der Zakarian fulmine devant son banc au point qu’on se demande s’il ne va pas se faire entrer lui-même sur le terrain pour jouer le match

56’ : la vaillant et adroit Diego se débarrasse de Dos Santos puis centre, heureusement dans les bras d’Oukidja, qui a laissé tous ses atermoiements psychologiques à Strasbourg, qui arbitrent le strip poker de Seka et Marester dont l’avenir au club paraît un poil compromis.
57’ : Oukidja relâche un ballon alors qu’il était à la réception d’une passe en profondeur et concède un corner bête ; mais rattrape le ballon autoritairement, annulant sa boulette au vol.

Guillaume et Boutaïb sont un peu esseulés, qu’on n’arrive pas à les trouver dans de bonnes conditions. Et une heure, déjà, de jeu : Der Zakarian ramasse maintenant les balles, voulant que ça joue plus vite. Oudin, lui, est par terre, qui pleurniche. Malheureusement pour eux, l’arbitre n’a pas l’air d’écouter le geignard devant le banc et ses pleureuses sur le terrain.

60’ : Guillaume fait une belle passe à Boutaïb qui lance Liénard instantanément. Celui-ci peut tirer en bout de course mais pas assez fort pour inquiéter Carrasso.

Deux choses surnagent de ce match : la tête de Mangane très précieuse dans la surface et les les pieds de Diego, très bon sur chaque phase où il est sollicité.

63’ : faute bête de Dos Santos qui offre un nouveau coup franc à Reims. Avant de le tirer, Oudin est remplacé par Grejohn Kyei. Le coup franc ne donne rien.
64’ : Gonçalves est à terre. Le match est interrompu pendant que Stéphane Bahoken s’échauffe pour éventuellement remplacer le teigneux strasbourgeois qui fait un match avec la rigueur qu’on lui connaît mais sans coups de génie. Mangane semble fatigué mais fait signe qu’il peut continuer à jouer.
67’ : l’éventualité devient réalité : Bahoken remplace Gonçalves, touché, qui sort sur civière.
70’ : centre de Bahoken, dégagé en corner.
72’ : tir de loin du fringant et frais Kyei.
74’ : Bahoken dézonne et se fait enguirlander par Laurey.

A l’image d’un Mangane qui s’écroule, dans le jeu, et qui semble en peine de se relever, les Strasbourgeois semblent fatigués, alors que les Rémois poussent dans leurs réserves pour préserver leurs espoirs de montée.

79’ : Michel Der Zakarian effectue deux changements : Baldé et Berthier.

La fatigue se faisant sentir de toute part, la fin de match ressemble à une grande déchetterie à ciel ouvert. Certes, ce n’est pas le Brésil mais un beau bras de fer où aucun carton n’a encore été sorti, l’arbitre, en ne tombant pas dans les pièges des simulations rouges, ayant assaini une rencontre où les cochons auraient bien fourré leurs groins dans tous les coins.

82’ : super centre de Diego pour Kyei, qui met au dessus. Sur le 6 mètres, Oukidja se fait conspuer pour temporisation et doit sortir dans les pieds de Kyei, quelques secondes plus tard, qui avait pris Mangane de vitesse après que son équipe avait récupéré le dégagement.
83’ : tir de loin et totalement dévissé d’Aholou.
85’ : entrée de Jérémy Blayac à la place de Baptiste Guillaume. (Anecdotique.)

Déchets, tensions, et toujours ce sentiment que ça va se jouer sur une erreur ou un coup de billard. Les Strasbourgeois sans renoncer à provoquer la chance comme les provoquent les attaquants rémois, s’attachent surtout à garder un bon point pour eux.

86’ : le premier carton du match est sorti. Il est rouge, enfin, jaune, mais pour un rouge et pour …simulation. Diego, cette fois-ci, qui a raté son concours d’entrée au cours Florent, s’écroulant dans la surface devant Mangane qui ne faisait qu’accompagner sa course.
88’ : coup franc mal frappé de Liénard directement pour Carrasso.
89’ : corner pour Reims ; les tribunes poussent les joueurs à bout de force ; Oukidja capte le ballon.

Le quatrième arbitre (ou cinquième, si Michel Der Zakarian compte) donne 5 minutes de temps additionnel au match, et autant d’infligés aux Strasbourgeois qui aimeraient savoir qui de Marester ou de Seka a terminé tout nu pendant qu'eux jouent au football.
Diego souffre et semble ne pouvoir terminer le match, alors que les trois changements sont faits : doit-il sortir et laisser l’équipe à 10 ou rester et risquer de se blesser ? Il reste.

92’ : les Rémois poussent encore, et acculent N’Dour dans la surface, qui touche le ballon de la main et …provoque un pénalty.
93’ : c’est à Grejohn Kyei qu’est confié la mission de crucifier Strasbourg au terme de ce match dont il ne resterait plus rien, à jouer du moins, et que des regrets pour nous. Il a 21 ans au bout des pieds, 2 points pour son équipe sur les épaules, la deuxième place au classement de Ligue Pizza et Oukidja devant lui. Il a fait une belle rentrée, il doit être en confiance. Il s’élance. Oukidja le voit partir, saute, les supporters strasbourgeois crient, Mathilde et Esteban, Albin, Eléonore et Laurence, qui sont venus exprès de Colmar suivre leur équipe jusqu’en Champagne, ragent à penser que tous les efforts de leur équipe seraient réduits à néant dans ce geste qui va cruellement annihiler leurs espoirs, à 52 points Strasbourg retomberait quatrième alors que les Rémois – qui ne le mériteraient pas, en toute neutralité – leur passeraient devant (en attendant le match de Lens, lundi, qui, eux, sont plus valeureux), des ongles sont rongés, des cheveux tirés, dents qui grincent, doigts mordus, espoirs, on retient son souffle partout dans le monde grâce à Internet (je t’ai dit merci @deadwing, au fait ? Oui ? Bah, merci encore, alors !), il est ici 11h57, 15h57 ailleurs, voire 12h56 si on retarde d’une minute et qu’on vit entre Saint-Pétersbourg et Moscou (ou à Kiev, ça marche aussi), mais partout la même peur, les mêmes souffles coupés, 13 000 personnes sont pendus au pied du jeune homme dans des espoirs opposés, il y en a un qui tombe en syncope dans le Kop, un autre par terre chez les supporters, grimaces en tout genre, le cœur N’Dour bat la chamade (va-t-on ne retenir que ça de ce match ?), Gonçalves et sa minerve autour du cou est crispé depuis le banc (s’être défoncé – ou fait défoncer – pour rien ?), le lecteur de cette phrase n’en peut plus, Thierry Laurey se fige, Dos Santos se dit que ce n’est pas lui qui a fait la faute et qu’il a tenu son match malgré tout, quelques uns prient (c’est idiot : Dieu ne s’intéresse qu’à la Liga espagnole, s’il existe ; d'ailleurs il supporte le Granada CF et n'existe pas), à Santiago de Chile les bleus de la Universidad de Chile sont dans le couloir de l’Estadio Nacional prêts à entrer sur le terrain comme le ballon dans le but dOukidja, les plus malins savent qui ont vu le score et le foutu titre de cette partie qui a tout dévoilé le suspens (le con !), mais, mais, mais …le ballon part. Oukidja a pris la bonne direction. Le ballon passe trop haut pour lui. Il entend un bruit sec. Un bruit ? Un bruit ! Un bruit de transversale !! Un bruit de (censure) de (pas beau) de (pas à répéter) de transversale !!! Ce qui est confirmé par le fait que le ballon repasse dans son champ de vision et n’est donc pas rentré. Du coup, Oukidja poursuit ce ballon inespéré de tout son corps, se jette sur lui pour éviter qu’un Rémois ne le pousse tout de même dans le but, ce serait trop bête. Il l’attrape. Le retient. Le dévore.

C’est fini.

94’ : pas tout à fait. Car alors que toutes les Strasbourgeois se disent « Reims-moi, je rêve ! », der Zakarian trouve encore quelques secondes pour dire : « évince-moi, je crève de colère et d’impuissance » et son souhait est exaucé par l’arbitre. Celui-ci n'en ayant plus qu'une et n'en pouvant plus que l'entraineur de Reims la lui casse, il anticipe le retour de l’impétrant dans les vestiaires. Il n’aura décidément pas été le complice involontaire des manigances ratées et de ses plaintes pendant 95 minutes.

Sifflet de l’arbitre. Fin du match. Fin des espoirs rémois de L1 ? Pas sûrs. Fin de partie(s) pour capitaine Seka et son acolyte Marester, dont l'engagement pour le club a été mis à nu en même temps que leurs espoirs de monter avec le RCS sont à poil ? Ce sera le feuilleton de la semaine prochaine. Du moins jusqu’au lundi 17 avril et l’accueil des corses de l’AC Ajaccio à la Meinau. Pour nous, l’espoir reste vivant car le RCS conserve sa deuxième place après ce point arraché miraculeusement en terres champenoises. Fin de ce compte-rendu ?

Presque : pour votre gouverne, la Universidad de Chile et Colo Colo, dans le clásico chilien, ont fait 2-2. Jour de nuls. Mais il y a des nuls qui sont meilleurs que d’autres et celui que nous avons, supporters de Strasbourg, soufferts jusqu'au bout, en fut un bon. Alors merci les Bleus de tous les continents et ¡vaaaaaaamos!

* Le jusqu’ici irréprochable et capitaine, Ernest Seka, ayant refusé de jouer défenseur droit une troisième fois pour pallier la blessure de Marester et les carences de Salmier ou Dos Santos à ce poste, étant laissé à Strasbourg par Thierry Laurey.

sa3ntiago

Commentaires (5)

Flux RSS 5 messages · Premier message par deuce · Dernier message par sa3ntiago

  • Citation:
    Car alors que toutes les Strasbourgeois se disent « Reims-moi, je rêve ! »


    Non, mais sérieux, personne pour sanctionner ce pseudo-rédacteur ukraino-chilien faisant allusion à des films de Belladonna ?! :O

    Que fais donc la modération ?!

    Autre question : comment s'est terminée l'histoire pour Mathilde, Esteban, Albin, Eléonore et Laurence ?
  • Fine allusion à l'adversaire dans le titre ! (+)
  • deuce a écrit, le 09/04/2017 10:58 :
    Non, mais sérieux, personne pour sanctionner ce pseudo-rédacteur ukraino-chilien faisant allusion à des films de Belladonna ?! :O

    :D Mes connaissances en matière de films de genre textilophobes italiens s'arrêtant aux prouesses d'actrices de Melle Cash et Dame Morgane, je te remercie de me signaler ce continent cinématographique à explorer !
    Cela dit, je suis tellement Ukrainien, que pour moi 16h57 + 2h, ça fait 12h57… sans doute une mesure cubique du temps ou un espace-temps alternatif. (Bref, mes mercredis soirs sont toujours libres.)

    deuce a écrit, le 09/04/2017 10:58 :

    Autre question : comment s'est terminée l'histoire pour Mathilde, Esteban, Albin, Eléonore et Laurence ?

    Je crois qu'ils sont bien rentrés en Alsace. Message de ma belle-soeur préférée juste après la partie : "C'était énorme. On a réussi à fédérer un petit groupe pour créer un Kop bis, juste à côté du Kop dans une autre tribune. Du coup, on s'est bien éclaté. […] Le Kop de Reims ressemblait à celui de Sochaux"… je traduis donc : à rien.

    matteo a écrit, le 09/04/2017 11:23 :
    Fine allusion à l'adversaire dans le titre ! (+)

    ;) Dans le titre original non censuré, il y avait une rime en -reuse qui donnait le change au "deuze", sinon j'aurais mis 'Un nul qu'il est bon pour rester second' ou 'Un 1-1 qui fait du bien, hein ?', voire un 'Un 1-1 qui fait greimser les dents de Der Zakarian (hin hin hin !)'…
  • Ah, le titre aurait donc subi une modification.... Le bref, très bref CR du péno aussi? Un péno qui me rappelle les aventures de San-A, Béru, La Pine, le Vieux, Berthy, Félicie, la Musaraigne, Jérémy Blanc et Cadillac V12 sa soeur.
  • Non, non, j'ai eu la chance que cette “anatomie d'un instant” soit publiée in extenso, même si mon idée de départ était d'aller concurrencer le Naissance de Yann Moix (l'écrivain, pas le pitre qui sert les plats sur plateaux TV) en une sorte d'hommage à la dilatation émotionnelle du "temps vécu" de Bergson. (Mais Dard, je prends, merci.) J'avais en tête un long clip avec l'image du but impitoyablement au ralenti dans un long crescendo à la Mogwaï.

    D'ailleurs puisqu'on parle de Bergson, ma mémoire m'a joué des tours, puisque si je revois encore Oukidja se jeter sur le ballon, les images de la vraie vie me montrent bien qu'il y a un deuxième tir juste après le penalty, qu'Oukidja arrête. Mais le ballon est ensuite rageusement dégagé par Aholou ou Mangane. Si les modos me permettent de corriger les quelques fautes qui sont passées au travers de ma relecture, et ce détail, je peux retoucher le passage afin que les générations futurs, lorsqu'elles voudront comprendre où l'irrésistible ascension du RCS a commencé, ou bien revivre leur dépucelage d'émotions tribunesques, ne soient pas induite d'erreur qui colle.

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