Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le vendredi de l’ascension

Note
5.0 / 5 (5 notes)
Date
Catégorie
Avant-match
Lectures
Lu 3.635 fois
Auteur(s)
Par athor
Commentaires
5 comm.
SAM_1086.JPG
L'ambiance risque d'être sympathique ce soir. © fsrcs

En début de saison, le Racing avait annoncé vouloir jouer le maintien. Raté, il jouera ce soir pour valider la montée en L1 et le titre de champion de France de L2.

La présentation de ce match Racing – Bourg-en-Bresse pourrait presque se résumer en une simple équation Victoire = Montée. Mais puisque sur racingstub.com, on aime bien aller dans les détails, essayons de creuser un peu plus. Invaincu depuis le début du mois de mars, le RCS affiche un rythme de champion qui, dans une L2 aussi homogène, l’a logiquement conduit de la cinquième à la première place. Même l’enchaînement de deux déplacements consécutifs, en quatre jours, ne l’a pas fait chuter, tout au plus trébucher. A Niort, dans une rencontre pas toujours maîtrisée, les Bleus ont semble-t-il ressenti un peu de pression, comme le confirme Felipe Saad : « mine de rien, on pensait un peu aux autres équipes. » Car aucun des concurrents n’a réellement lâché, offrant à cette fin de championnat un suspense inédit, avec six clubs en mesure de décrocher le Graal, mais un Racing en position de force, chose presque inespérée pour Dimitri Liénard : «Si on nous avait proposé un tel scénario en début de saison, on aurait signé des deux mains. On a eu ce qu’on voulait. On n’a pas à se préoccuper des autres.»

Effectivement, inutile de se casser la tête, Strasbourg est le seul maître de son destin en cas de victoire. Et même en cas d’autre résultat, la montée peut être obtenu en cas de défaite d’Amiens, Troyes, Lens, Brest voire Nîmes. Tout l’enjeu pour Thierry Laurey est donc de maintenir son groupe dans une dynamique constante, et d’éviter de rejouer le même scénario que lors de la dernière finale pour l’accession en L1, quelque part dans l’Hérault, un 29 mai. Pour mener à bien cette mission, l’entraîneur s’appuie sur un groupe plus restreint ces dernières semaines, avec un 11 de départ qui ne varie guère, sauf blessures ou suspensions, bien rares il est vrai cette saison. Seul petit point d’interrogation, l’identité du duo d’attaque, Stéphane Bahoken ayant marqué des points à Niort (et marqué tout court). Le Franco-Camerounais devrait ainsi faire la paire avec Jérémy Blayac, devant Khalid Boutaïb. Au milieu, le très précieux Jean-Eudes Aholou fera son retour au poste de récupérateur devant la défense.

Equipe


En face, Bourg-en-Bresse affiche le visage d’une équipe en roue libre totale depuis l’officialisation de son maintien. Une situation qu’elle a déjà connue la saison dernière, lors de la dernière journée, quand elle s’est rendue au stade Océane, face à une équipe havraise qui devait s’imposer avec un score large pour espérer monter, mais dont le succès 5-0 n’a pas suffi. Mais cette saison, la troupe de l’excellent Hervé Della Maggiore, qui pourrait d’ailleurs quitter le club cet été, ne semble pas vouloir se laisser faire si facilement. La semaine dernière, Brest a ainsi eu toutes les peines du monde à arracher un succès dans l’Ain, ne s’imposant que sur la plus petite des marges. Et huit jours avant, Bourg a su trouver les ressources pour gagner à Clermont dans les arrêts de jeu. Dans une interview à l’Alsace, Loïc Damour indique que lui et ses coéquipiers viendront à la Meinau certes « libérés » mais avec l’intention de produire du jeu et de gagner. Il faudra tout de même faire sans leur meilleur buteur Lakhdar Boussaha, qui sera tout de même avantageusement remplacé par la révélation Yanis Merdji (6 buts), arrivé cet hiver et qui était encore électricien il y a six mois, mais également par Romain Del Castillo, nouvelle international espoirs français

Sur le terrain, l’équipe devrait se présenter dans un 4-2-3-1 :

Equipe


Mais outre la partie de balle au pied sur la pelouse, les objectifs seront aussi braquées en tribunes. En quelques dizaines d'heures, la Meinau a affiché son premier guichet fermé de la saison, laissant les recherches de billets et la revente sauvage à des tarifs prohibitifs animer ces dernières semaines. Quoi qu'il en soit, l'ambiance s'annonce exceptionnelle en cas d'issue favorable, et pourrait s'apparenter à celle d'une autre finale pour l'accession en première division, un soir de mai 1992. Toute une génération de supporters attend de vivre une telle soirée.

athor

Commentaires (5)

Flux RSS 5 messages · Premier message par strohteam · Dernier message par Kaniber 68

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives