Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'adversaire : Montpellier

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Avant-match
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Par nonoben67
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© finchcurieux

Champion de France de Ligue 1 lorsque Strasbourg régnait sur le CFA2, Montpellier est peu à peu rentré dans le rang après avoir perdu ses meilleurs éléments. Boudebouz parti, Der Zak' arrivera-t-il à faire des merveilles ?

29 mai 2009, 38e, dernière et maudite journée de Ligue 2. A la 93e minute, et à la suite d'un mouvement collectif made in Furlan, Ledy remise sur Traoré qui s'infiltre côté gauche de la surface héraultaise. Avec trois défenseurs aux basques, l'Ivoirien a beau s'arracher comme Salim, il n'arrive à tromper Jourdren. Le score ne bougera pas, 2-1 pour la bande du regretté Loulou. Montpellier monte en Ligue 1, Strasbourg reste à quai. Sur les rives de la Méditerranée, ce match fut pour le Racing le début de la galère, du naufrage. Parallèlement, il fut pour La Paillade le début d'une belle histoire, avec à la clef ce titre de champion de France 2012, piqué au nez et à la barbe du QSG. Avant de petit à petit rentrer dans le rang.

Longtemps, le point fort du MHSC résidait dans son milieu de terrain. Les sept entraîneurs qui se sont succédé à la tête du club après le départ de René Girard (2013) ont toujours pu compter sur des joueurs à la technique supérieure à la moyenne. Mais, de Stambouli à Cabella en passant par Jonas Martin et Belhanda, tous sont partis. Le dernier en date étant le Colmarien Ryad Boudebouz, véritable maître à jouer du club l'an dernier (11 buts, 9 passes d), transféré cet été au Bétis Séville. Un départ qui ne devrait d'ailleurs pas être compensé, selon Midi Libre, malgré un intérêt pour un retour, en prêt, de Cabella (OM).

« Oui, Boudebouz nous a manqué »


« Oui lors des deux premiers matchs, on peut dire que Ryad Boudebouz nous a manqué et qu’il n’y a pas un joueur créatif avec cette qualité, capable de faire des passes dans notre effectif, concédait Michel Der Zakarian en conférence de presse. Mais on compense par d’autres qualités. » Fini, donc, le meneur de jeu. Place, avec l'ancien entraîneur de Reims arrivé cet été, à un 4-4-2 bien coulissant type Monaco la saison passée. Face à Toulouse samedi dernier, Lasne et Skhiri – blessé, ce dernier devrait être remplacé par Piriz - ont pris place devant la défense. En central, Congré et Mendes semblent s'être installés devant l'ultra-vétéran Hilton (39 ans), sans grandes garanties non plus. L'un des hommes en vue de cette défense étant l'arrière droit, Mukiele, alors qu'à gauche, Roussillon n'est pas reconduit après son match face à Toulouse.

Mais c'est surtout l'arrivée de Benjamin Lecomte qui a focalisé l'attention lors de ce mercato héraultais. Le gardien est une valeur sûre de la Ligue 1 et apportera un peu plus de sérénité que Jourdren à la défense montpelliéraine (à défaut d'interviews de fin de match hallucinantes). Et l'ancien Lorientais, rodé, s'est déjà distingué par sa solidité à la fois en préparation et lors des deux premières journées. Attention donc à ne pas faire briller un gardien peut-être plus réfléchi que certains...

« Rendre l'équipe la plus solide défensivement possible »


D'un point de vue global, c'est tout le secteur défensif de Montpellier qui se retrouve renforcé. « On a fait un mois de préparation en essayant de rendre l'équipe la plus solide défensivement possible », confessait d'ailleurs Lecomte à Midi Libre. Ainsi, Michel Der Zakarian n'hésite pas à insister sur les tâches défensives de son milieu, notamment les joueurs de couloirs (Ikoné et Mbenza face à Caen, Camara et Mbenza à Toulouse), afin de faciliter la tâche de l'arrière-garde. Bref, on sécurise et on se dit que la meilleure attaque reste la défense.

Rien d'étonnant, alors, de constater que le MHSC n'a concédé qu'un but en deux matches (et encore, sur péno). Encore moins étonnant : la propension de ses attaquants à se montrer peu dangereux. Le départ de Mounié, meilleur artilleur de La Paillaide l'an dernier (14 buts), n'a été compensé que par l'arrivée de Giovanni Sio. Vivement critiqué à Rennes (9 buts en L1 la saison passée), l'attaquant ivoirien espère retrouver l'allant de ses années suisses (14 buts à Bâle, 21 à Sion). Même s'il est assisté (face à Toulouse d'un pâle Bérigaud, remplacé à la mi-temps par Sessegnon) d'un autre attaquant, c'est notamment par son rendement que devraient évoluer les objectifs de Montpellier. À ses côtés, les latéraux (Ikoné, Mbenza, voire Casimir Ninga qui revient de blessure) pourraient jouer de leur vitesse pour mettre en difficulté la défense strasbourgeoise, Martinez notamment sur son aile. Sans oublier le vétéran Camara, devenu face à Caen le meilleur buteur du club (48 buts).

En somme, ce Montpellier d'août 2017 ne devrait être le plus gros adversaire du RCS cette saison, et les Racingmen pourraient avoir la bonne idée de faire fructifier ce déplacement par les trois points. Avec le départ encore frais de Boudebouz, l'absence de Skihri et un certain manque de liant dans l'équipe, ce pourrait bien être le moment de définitivement tirer un trait sur ce match de mai 2009...

La stat'


Si la dernière rencontre entre les deux équipes a retenu l'attention, le Racing n'a perdu que 2 de ses 20 derniers matchs de championnat contre Montpellier, pour 11 victoires et 7 matches nuls (historique des confrontations).
En tout, en Ligue 1 et à la Mosson, le bilan s'équilibre : 3 victoires montpelliéraines, 7 nuls et 2 succès strasbourgeois.

L'équipe probable


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nonoben67

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