Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Presque occis en Occitanie

Note
4.8 / 5 (4 notes)
Date
Catégorie
Après-match
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Auteur(s)
Par kitl
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© ross3

Bien qu'ayant mené à la marque pendant quasiment toute la seconde période, le Racing sauve miraculeusement le point du nul.

Match curieux, disputé au rythme d'un repas sénatorial. Marqué par la sortie sur blessure de Yannick Cahuzac, image aussi étrange qu'une accusation de fraude fiscale visant le citoyen chargé de la collecte des impôts. Oui, elle était facile.

Passons en revue les compos :
Equipe

Equipe


Début de match marqué par quelques gros taquets. Ici si tu cognes, tu gagnes disait le poète, en l'occurrence les deux équipes se rendent coup pour coup et se rendent aussi sec le ballon.
Son utilisation brûle littéralement le pied des acteurs et à ce jeu les hommes venus du grand Nord-Est ont davantage de maîtrise. Emmenés par six champions du National 2016, les Blancs parviennent finalement à poser un peu le jeu et mènent aux points sur le premier acte. Seule tentative à signaler, cette frappe de Corgnet suite à un joli mouvement collectif.

A Blayac, tes avions sont plus beaux

Dès la reprise, le Racing tord le cou au théorème de Gilbert Gress proscrivant tout but au début d'une mi-temps. C'est valable aussi pour la fin d'une mi-temps et on se demande alors s'il y avait des buts à l'époque. Prise de balle rocambolesque de Bahoken, qui transmet à Seka non sans avoir trébuché au passage. L'infortuné latéral sert Benjamin Corgnet sur le côté droit, dont le centre parfaitement dosé trouve semble-t-il la cuisse gauche de Jérémy Blayac. Le régional de l'étape, ancien Pitchoun de 2001, inscrit un but valant de l'or.

Laissant la maîtrise du jeu à des Toulousains qui n'en demandaient pas tant, le RCS semble contrôler la partie jusqu'à cette tête victorieuse de Bahoken. Try or not try, le but est directement refusé pour un hors-jeu douteux, mais indéchiffrable à l’œil nu.

Structurellement incapable de gérer son avance, le Racing fait précisément ce qu'il ne faut pas faire : empiler les joueurs défensifs et désorganiser le marquage. Andy Delort et Corentin Jean sont entrés, Mickaël Debève a empilé les attaquants et Thierry Laurey décide de lui emboîter le pas en incorporant Yoann Salmier. On pense à ces changements petit bras avec l'entrée de Grimm pour verrouiller, dont le résultat est généralement l'inverse de ce qui était recherché.

La Saint-Patrick Sanogo


Dans cette défense à cinq improvisée, Strasbourg commence à écoper mais finit par céder dans la foulée d'un nouveau remplacement. Déconcentration, inattention, les maux ancestraux de l'équipe refont surface. Centre enfin réussi de Sylla pour la tête décroisée de Yaya Sanogo. Égalisation toulousaine à la 89ème minute.

Le pire n'est pas encore arrivé. Sur un centre venu de la droite, Sanogo domine Salmier et contraint Oukidja à une parade sur le poteau. L'ancien buteur d'Arsenal est le plus vif pour pousser la balle au fond des filets.

Strasbourg vient de comprendre la signification du fameux "match à six points" : de cinq points potentiels d'avance sur le TFC, le Racing passerait à un point de retard, le tout en trois minutes. Le petit Wembley sort de sa torpeur, se prépare à jubiler après avoir pris une part essentielle à ce retour, lorsque le Général Bako, en homme intègre qu'il est, place un coup de casque à peine détourné par un Toulousain, hors de portée de Lafont.

2-2, un score flatteur pour un match morne, soudain sublimé dans les dernières minutes. Il consacre surtout le statu quo en queue de classement. Pour Strasbourg, la bouffée d'air frais attendra. Il y aura trois points à pêcher le 1er avril.

kitl

Commentaires (1)

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  • Une fois de plus,la devise Strasbourgeoise "Reculer n'est pas jouer" s'est révélée juste...
    Et que dire de l'ambiance du stade : presque un huis-clos !! Ah,oui,c'est vrai : nous n'étions pas à Strasbourg :D

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