Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Tremble, L1, le Racing revient

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Après-match
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Par zottel
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© jippe16

Disons le d'emblée : le carnage annoncé n'a pas eu lieu. De redoutable machine de guerre marseillaise, point. Inoffensif, le Racing ? Jamais de la vie.

On pardonnera à l'auteur de ces lignes qui aura suivi le match sur une chaîne chinoise (Gropixel-TV ?) les quelques approximations sur les noms des acteurs. Toutefois, nul besoin d'un écran plasma pour constater que la Meinau est superbe, entièrement remplie et décorée d'écussons des villes d'Alsace (une idée si bonne qu'elle à déjà copiée pour la salle des pélerins du Mont Saint Odile, il y a une éternité). Dans les travées, on aperçoit comme prévu Frédéric Thiriez, mais aussi Danijel Ljuboja. Tout ce beau monde tente de s'accomoder de la chaleur, qui est considérable, et du suspense qui ne l'est pas moins.


Banzaï !


Comme il était prévisible, les Strasbourgeois jouent avec Renteria Wason comme unique pointe, un Johansen qui fait office de meneur de jeu, Renaud Cohade et Rodrigo à la récupération et Guillaume Lacour arrière droit :

Equipe


Les Strasbourgeois affichent d'emblée une belle détermination et leur pressing porte le jeu assez près du but marseillais, le repli défensif est impeccable. Comme l'an dernier, le Racing passe essentiellement par les ailes : et c'est souvent à deux que les Marseillais stoppent les deux latéraux strasbourgeois, et non sans les avoir dûment chahutés.
Manuel Dos Santos et Guillaume Lacour n'avaient manifestement pas consigne de contribuer aux remontées de balle.
Flanqués de pareils ailiers, Wason Renteria n'est jamais très loin de se trouver en position de tir. Non seulement teigneux, disponible, athlétique, le Colombien affiche une motivation de bon augure.
Côté adverse... Tant pis si c'est un crime de lèse-Ohème, mais le jeu déployé n'est vraiment pas impressionnant. La bloc défensif est brutal mais laborieux, les avants sont dispersés, individualistes et sans aucune ambition dans la construction du jeu. Le Hollandais Zenden est parfaitement muselé par Guillaume Lacour, auquel on promettait l'enfer... On semble attendre une erreur des Alsaciens pour lancer Cissé. Mais elle n'arrivera pas : encore insuffisant devant, le Racing est impeccable dans les phases défensives.


A trois fois rien


Le match s'étire ensuite jusqu'à la mi-temps, sans que les deux équipes n'aient réellement pu être dangereuses. Léger avantage au Racing cependant. Rodrigo, seul sur un corner, aurait pu faire basculer le match.
La deuxième mi-temps commence comme avait finit la première : la fatigue commence à peser, les fautes se multiplient, Eric Mouloungui tombe régulièrement, James Fanchone disparaît peu à peu face à Taiwo... mais les occasions deviennent plus nettes. Alors qu'on oubliait Fanchone, il se signale sur un très beau centre de Johansen mais sa tête passe de très peu à côté. Vient alors la plus belle occasion du match, une frappe à bout portant de Renteria, trop bien anticipée par Carasso.
On ne le sait pas encore mais le match est en fait quasiment terminé. Les remplacements de Fanchone par Kevin Gameiro, puis de Moulougui par Mathlouthi resserrent la ligne d'attaque et semblent un temps destabiliser la défense marseillaise... sans aboutir. Bonne mention pour le petit Kévin, les passes bien ajustées auraient pu trouver Renteria.
Enfin, il faut vraiment que l'apport de Nasri soit considérable pour faire de l'OM une équipe redoutable.... Cohade et Rodrigo tiennent décidément le milieu de terrain, et isolent Cissé à l'avant. Pour les fans, sachez qu'il a réussi une superbe demi-volée mais était à ce moment là hors-jeu de quelques 327 cm. Rarement on a vu les avants marseillais enchaîner plusieurs passes d'affilée... Et si Valbuena, remplaçant Niang (élégamment sifflé... bravo) semble apporter de la vitesse, Dos Santos veille et se permet même quelques remontées de balles.


La suite, vite !


Alors que ça lui arrive des fois, le Racing n'était pas ridicule. A n'en pas douter, il a dominé le match. On imagine mal comment il aurait pu perdre s'il avait pu ouvrir le score...
Si ça avait été un match amical ou un match de L2, on aurait parlé de la faiblesse de l'opposition : mais il s'agissait là de prétendants au titre, dont on a loué tout l'été durant l'intelligence du recrutement (vous l'avez entendu aussi, n'est-ce pas ? et encore, tout le monde n'habite pas dans le Sud...). Certes, Nasri n'était pas là, et les Marseillais ont produit un football très moyen. Mais osons le dire, le Racing en face n'était pas mauvais du tout, et – on se pince - toutes nos recrues semblent pour l'instant conformes aux attentes.
Bref, encore quelques broutilles à régler comme la succession de Strasser, et à nous le titre !

zottel

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