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- Par superdou
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Cible de la grande migration « bleu et blanc » du 30 mars, découvrons le stade qui est également la plus grande salle fermée de France.
« On va au Stade de France !!! » Qui n’a pas entendu cette phrase peu après la qualification pour la finale ?
Mais personne n’y ira voyons, la finale a été délocalisée dans un autre lieu, à Lille. Tout ça parce que les affiches proposées ces dernières années ne permettaient pas de remplir le stade. Et avoir un stade non rempli pour une finale, c’est à la fois mauvais financièrement mais aussi pour l’image. Il fallait donc aller dans une enceinte plus petite, et c’est celle de Lille qui a été choisie.
« A Lille ? A Grimonprez-Jooris ? »
C’est là qu’on ressent que seuls les passionnés de foot, et connaisseurs de l’évolution de la Ligue 1, savent où se jouera le match.
Petit retour en arrière, pour les plus jeunes. Dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, le Lille Olympique Sporting Club évoluait dans le centre de l’agglomération, à proximité des ruines de la citadelle jusqu’en 2004. Le stade, nommé Grimonprez-Jooris , et d’une capacité oscillant au fil des années de 25000 à 17000 places, s’acclimatera progressivement à l’environnement, devenant lui-même une ruine. Aujourd’hui démoli, la citadelle est à nouveau visible de partout, et de la verdure se trouve à l’ancien emplacement du stade.
N’ayant plus de stade, le LOSC déménagea au Stadium Nord de Villeneuve d’Ascq, renommé Stadium Lille Métropole. La ville de Villeneuve d’Ascq est située à l’Est de Lille et a été créée en 1970 de la fusion de 3 bourgs : Ascq, Annappes et Flers-lez-Lille. Le stade, d’une capacité de 17754 places, est surtout connu pour son meeting d’athlétisme qui fut longtemps nommé Meeting open Gaz de France. L’ambiance y est assez feutrée, le toit ne couvrant qu’une partie de chaque tribune latérale, et la piste d’athlétisme fait que le terrain est loin des tribunes. A noter que les visiteurs y étaient bien reçus, le parcage se trouvant sous l’un des toits du stade.
« Ah, on jouera à Villeneuve d’Ascq alors ? »
Oui, mais … pas dans ce stade. Car depuis, la métropole lilloise s’est offert un stade digne de ce nom. Ce petit bijou est effectivement situé dans cette même ville de Villeneuve d’Ascq, mais ne joue pas dans la même catégorie.
Il s’agit du Stade Pierre Mauroy, du nom de l’ancien premier ministre, de 1981 à 1984, et surtout ancien maire de Lille, de 1973 à 2001. Celui-là même qui, en ne maintenant pas le stade Grimonprez-Jooris en bon état durant ses mandats, le condamna à la destruction.
Inauguré en 2012, pour un coût de 324M€, et d’une capacité de 50186 places, toutes assises bien entendu, le stade Pierre Mauroy culmine à une hauteur de 31 mètres. Il est recouvert d'un toit mobile composé de deux demi-toitures rigides, de 7400 tonnes, qui peut être refermé en trente minutes, lui permettant de revendiquer le titre de plus grande salle de France.
Une autre particularité de ce stade tient au fait qu’il a été conçu pour ne pas être qu’un stade, mais bien une salle en tant que telle, qui peut accueillir aussi bien du football que du basket, du tennis que l’arrivée du Tour de France, du handball que du rugby, ou même devenir une salle dédiée aux spectacles ou à des concerts. Et le tout, sans que la pelouse n’en souffre.
Le secret, c’est qu'une partie de la pelouse est rétractable pouvant ainsi libérer des gradins dissimulés en dessous de la pelouse, ainsi qu’un nouveau sol, pour laisser place à une salle de spectacle ou multisport offrant jusqu’à 30 000 places assises. Ce dispositif est unique au monde.
Si, au début, la pelouse souffrait d’être ainsi déplacée en dehors de toute luminosité, son remplacement par de la pelouse hybride AirFibr en 2016 a réglé le problème. Il faut dire qu’auparavant, la pelouse avait si mauvaise mine qu’elle a dû être repeinte. Et pour les joueurs, lors du toss, le choix de la partie du terrain où évoluer était primordial. Fallait-il privilégier de défendre sur la moitié de terrain pourrie en première période ou plutôt y attaquer ? Heureusement, c’est de l’histoire ancienne et désormais, comme dans tous les autres stades, la question qui se pose est de jouer face à son public dès l’entame ou non.
Au niveau du design, l’édifice est en forme de vaisseau translucide. Il est doté de 1800m² d’une façade translucide animée par 70000 LEDs. Cette enveloppe translucide représente la frontière entre l’aire publique et l’intérieur du Stade. A la différence de la plupart de stades il n’y a pas de grillage, ce qui a permis d’éviter la création des espaces neutres, inoccupés et peu sécurisés entre les accès et les déambulatoires.
Le Stade possède également 10 000m² pour recevoir près de 110 manifestations professionnelles par an. Des espaces spécialement adaptés ont été conçus pour accueillir séminaires et conventions notamment un auditorium de 200 places et de nombreuses salles de réunions ou salons réceptifs avec, bien souvent, une vue imprenable sur la pelouse.
Pour accéder à ce bijou technologique, de nombreux investissements ont été réalisés par la métropole afin de permettre de s’y rendre par de nombreux transports en commun. Deux lignes de Métro desservent le stade : La ligne 1 (Stations « Cité Scientifique » et « 4 Cantons ») et la ligne 2 (Station « Les Prés » puis navette et bus gratuits du Stade). Deux lignes de bus permettent aussi de s’y rendre : la ligne 18 (arrêt « Versailles ») et la ligne nommée La Corolle (arrêt « Versailles » également).
Pour ceux qui auront pris le train pour arriver à Lille, les gares de Lille-Europe et Lille-Flandres sont respectivement situées à moins de 20 minutes des stations « 4 Cantons » et « Cité Scientifique », sur la Ligne 1 du Métro.
Pour ceux qui auront choisi l’avion, il vous faudra prendre une navette de l’aéroport de Lille-Lesquin qui vous acheminera vers les gares Lille-Europe et Lille-Flandres, puis prendre la Ligne 1 du Métro. Mais le plus simple est d'utiliser la nouvelle ligne de bus 68, qui propose des rotations tous les jours pour rejoindre le métro et le stade.
https://www.transpole.fr/pdf/PDF_Lignes/fiche-68.pdf
Pour les utilisateurs du réseau routier, le Stade étant situé à l’intersection de plusieurs autoroutes, il est facile de s’y rendre. Quelle que soit votre provenance, suivez les indications « Grand Stade » ou « Stade Pierre-Mauroy ». Pour les éventuels motards, il est intéressant de savoir que le parking A1-Moto situé sous le stade est disponible gratuitement et sans réservations avec pas moins de 500 emplacements.
La finale se déroulera donc en ce lieu, où le Racing n’a évolué qu’à 2 reprises, y récoltant un nul et une défaite, alors que l’adversaire guingampais y a posé les crampons à 6 reprises, pour une victoire, deux nuls et trois défaites. L’exode massif des Alsaciens dans le Nord va permettre de faire de cet écrin un stade très majoritairement bleu. Espérons que ce sera aussi un lieu où nous pourrons faire la fête, une fois le coup de sifflet final retenti.
Mais personne n’y ira voyons, la finale a été délocalisée dans un autre lieu, à Lille. Tout ça parce que les affiches proposées ces dernières années ne permettaient pas de remplir le stade. Et avoir un stade non rempli pour une finale, c’est à la fois mauvais financièrement mais aussi pour l’image. Il fallait donc aller dans une enceinte plus petite, et c’est celle de Lille qui a été choisie.
« A Lille ? A Grimonprez-Jooris ? »
C’est là qu’on ressent que seuls les passionnés de foot, et connaisseurs de l’évolution de la Ligue 1, savent où se jouera le match.
Petit retour en arrière, pour les plus jeunes. Dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, le Lille Olympique Sporting Club évoluait dans le centre de l’agglomération, à proximité des ruines de la citadelle jusqu’en 2004. Le stade, nommé Grimonprez-Jooris , et d’une capacité oscillant au fil des années de 25000 à 17000 places, s’acclimatera progressivement à l’environnement, devenant lui-même une ruine. Aujourd’hui démoli, la citadelle est à nouveau visible de partout, et de la verdure se trouve à l’ancien emplacement du stade.
N’ayant plus de stade, le LOSC déménagea au Stadium Nord de Villeneuve d’Ascq, renommé Stadium Lille Métropole. La ville de Villeneuve d’Ascq est située à l’Est de Lille et a été créée en 1970 de la fusion de 3 bourgs : Ascq, Annappes et Flers-lez-Lille. Le stade, d’une capacité de 17754 places, est surtout connu pour son meeting d’athlétisme qui fut longtemps nommé Meeting open Gaz de France. L’ambiance y est assez feutrée, le toit ne couvrant qu’une partie de chaque tribune latérale, et la piste d’athlétisme fait que le terrain est loin des tribunes. A noter que les visiteurs y étaient bien reçus, le parcage se trouvant sous l’un des toits du stade.
« Ah, on jouera à Villeneuve d’Ascq alors ? »
Oui, mais … pas dans ce stade. Car depuis, la métropole lilloise s’est offert un stade digne de ce nom. Ce petit bijou est effectivement situé dans cette même ville de Villeneuve d’Ascq, mais ne joue pas dans la même catégorie.
Il s’agit du Stade Pierre Mauroy, du nom de l’ancien premier ministre, de 1981 à 1984, et surtout ancien maire de Lille, de 1973 à 2001. Celui-là même qui, en ne maintenant pas le stade Grimonprez-Jooris en bon état durant ses mandats, le condamna à la destruction.
Inauguré en 2012, pour un coût de 324M€, et d’une capacité de 50186 places, toutes assises bien entendu, le stade Pierre Mauroy culmine à une hauteur de 31 mètres. Il est recouvert d'un toit mobile composé de deux demi-toitures rigides, de 7400 tonnes, qui peut être refermé en trente minutes, lui permettant de revendiquer le titre de plus grande salle de France.
Une autre particularité de ce stade tient au fait qu’il a été conçu pour ne pas être qu’un stade, mais bien une salle en tant que telle, qui peut accueillir aussi bien du football que du basket, du tennis que l’arrivée du Tour de France, du handball que du rugby, ou même devenir une salle dédiée aux spectacles ou à des concerts. Et le tout, sans que la pelouse n’en souffre.
Le secret, c’est qu'une partie de la pelouse est rétractable pouvant ainsi libérer des gradins dissimulés en dessous de la pelouse, ainsi qu’un nouveau sol, pour laisser place à une salle de spectacle ou multisport offrant jusqu’à 30 000 places assises. Ce dispositif est unique au monde.
Si, au début, la pelouse souffrait d’être ainsi déplacée en dehors de toute luminosité, son remplacement par de la pelouse hybride AirFibr en 2016 a réglé le problème. Il faut dire qu’auparavant, la pelouse avait si mauvaise mine qu’elle a dû être repeinte. Et pour les joueurs, lors du toss, le choix de la partie du terrain où évoluer était primordial. Fallait-il privilégier de défendre sur la moitié de terrain pourrie en première période ou plutôt y attaquer ? Heureusement, c’est de l’histoire ancienne et désormais, comme dans tous les autres stades, la question qui se pose est de jouer face à son public dès l’entame ou non.
Au niveau du design, l’édifice est en forme de vaisseau translucide. Il est doté de 1800m² d’une façade translucide animée par 70000 LEDs. Cette enveloppe translucide représente la frontière entre l’aire publique et l’intérieur du Stade. A la différence de la plupart de stades il n’y a pas de grillage, ce qui a permis d’éviter la création des espaces neutres, inoccupés et peu sécurisés entre les accès et les déambulatoires.
Le Stade possède également 10 000m² pour recevoir près de 110 manifestations professionnelles par an. Des espaces spécialement adaptés ont été conçus pour accueillir séminaires et conventions notamment un auditorium de 200 places et de nombreuses salles de réunions ou salons réceptifs avec, bien souvent, une vue imprenable sur la pelouse.
Pour accéder à ce bijou technologique, de nombreux investissements ont été réalisés par la métropole afin de permettre de s’y rendre par de nombreux transports en commun. Deux lignes de Métro desservent le stade : La ligne 1 (Stations « Cité Scientifique » et « 4 Cantons ») et la ligne 2 (Station « Les Prés » puis navette et bus gratuits du Stade). Deux lignes de bus permettent aussi de s’y rendre : la ligne 18 (arrêt « Versailles ») et la ligne nommée La Corolle (arrêt « Versailles » également).
Pour ceux qui auront pris le train pour arriver à Lille, les gares de Lille-Europe et Lille-Flandres sont respectivement situées à moins de 20 minutes des stations « 4 Cantons » et « Cité Scientifique », sur la Ligne 1 du Métro.
Pour ceux qui auront choisi l’avion, il vous faudra prendre une navette de l’aéroport de Lille-Lesquin qui vous acheminera vers les gares Lille-Europe et Lille-Flandres, puis prendre la Ligne 1 du Métro. Mais le plus simple est d'utiliser la nouvelle ligne de bus 68, qui propose des rotations tous les jours pour rejoindre le métro et le stade.
https://www.transpole.fr/pdf/PDF_Lignes/fiche-68.pdf
Pour les utilisateurs du réseau routier, le Stade étant situé à l’intersection de plusieurs autoroutes, il est facile de s’y rendre. Quelle que soit votre provenance, suivez les indications « Grand Stade » ou « Stade Pierre-Mauroy ». Pour les éventuels motards, il est intéressant de savoir que le parking A1-Moto situé sous le stade est disponible gratuitement et sans réservations avec pas moins de 500 emplacements.
La finale se déroulera donc en ce lieu, où le Racing n’a évolué qu’à 2 reprises, y récoltant un nul et une défaite, alors que l’adversaire guingampais y a posé les crampons à 6 reprises, pour une victoire, deux nuls et trois défaites. L’exode massif des Alsaciens dans le Nord va permettre de faire de cet écrin un stade très majoritairement bleu. Espérons que ce sera aussi un lieu où nous pourrons faire la fête, une fois le coup de sifflet final retenti.
