Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le printemps bleu et blanc n’est pas fini !

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5.0 / 5 (3 notes)
Date
Catégorie
Côté tribunes
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Par guigues
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© guigues

Le Racing et ses supporteurs bouclaient une semaine chargée, dimanche soir par un jubilé au Parc des Princes. Récit de ce match devenu mythique, vu depuis les tribunes.


Trophée des champions.


Entre les Strasbourgeois fraîchement auréolés d’une victoire dans la seconde Coupe et Paris qui pouvait dès ce soir ouvrir son compteur par un titre de champion, le match placé le dimanche soir par la chaîne cryptée était assurément une soirée de gala. Pour les fans du Racing, c’est un peu plus la galère. Redemander des congés pour ceux qui ont fêté un peu trop dimanche dernier ou réserver son trajet jusqu’à Paris c’est un peu compliqué. Résultat, seule la partie basse du parcage est ouverte aux visiteurs. Le haut a été vendu à des locaux. Tout de même 700 bleus et blancs sont présents mais c’est beaucoup moins que l’an passé.

RAS à l’avant match si ce n’est les vidéos et autres animations pas très football populaire du Parc. Le virage Auteuil déploie une banderole hommage à l’un de ses membres parti trop, encore RAS niveau animation si ce n’est écharpes et drapeaux. Coté Racing c’est également le strict minimum, c’est avec ses cordes vocales qu’il va falloir se battre !

Expected the unexpected.


La partie débute comme prévu par un pressing constant de l’équipe bis parisienne mais nos petits Bleus sont bien en place. Après 10 minutes sans encaisser, je me dis qu’il y a peut-être un coup à jouer contre des Parisiens peu inspirés et pas franchement poussés par un Parc attentiste. C’est évidemment à ce moment que les locaux ouvrent la marque. Tant pis, c’est l’occasion de redoubler de puissance dans les chants sous l’impulsion d’un capo en grande forme ! Quitte à perdre ici, nous allons leur donner une leçon de pugnacité en tribunes.

Le but de Nuno Da Costa va nous conforter dans nos chants. Il marque de notre côté, nous sommes heureux d’encore une fois scoré dans ce stade qui a longtemps été si hostile. « Nous sommes les Strasbourgeois, toujours présents pour toi-même en CFA » C’est lâché, c’est chanté. Les millions ne nous font pas peur lorsque l’on a vu le fond du football français.

A cœur vaillant rien d’impossible, Anthony Gonçalves envoie un missile qui trompe Gianluigi Buffon. Nous ne rêvons pas, c’est bien le Racing qui mène devant le futur champion de France par un but de son grognard. Ce dernier adresse ses salutations au parcage qui exulte, éructe et reprend de plus belle les chants. « Laisse-moi kiffer l’Europe avec mes potes, je suis pas d’humeur à qu’on me prenne mes torches » ce chant private joke réservé à l’extérieur et sur l’air d’un chanson de Diam's devient rapidement viral dans la tribune. « A Copenhague, Prague ou à Basel, laisse-moi kiffer l’Europe avec ceux que j’aime » Le délire devenu réalité, tout le parcage reprend plus ou moins les paroles, en tout cas la mélodie, tant la situation est hystérique.

A la mi-temps on se pince, on échange poignées de main et sourires pour être sûr que l’on ne rêve pas. Le Racing est européen et mène au Parc là où personne n’a encore gagné !

La suite va être plus difficile. Paris veut son titre ce soir et nos guerriers sont réduits à défendre chaque centimètre carré. Clameur dans le stade. But pour Paris ? Ce ne sont que Mbappé et Draxler qui rentrent. Au méga, le capo doit plusieurs fois rappeler la situation excentrique dans laquelle nous sommes. Et rappeler donc que si l’on ne se déchire pas les cordes vocales ce soir, on ne le fera jamais.

C’est bizarrement l’égalisation qui libère le parcage. Déjà car elle permet au Parc de rugir réellement pour la première fois. Et ça fait du bruit, malheureusement ou heureusement le reste de la partie a été décevante. Bien loin des standards habituels. Pour nous c’est le signal de la révolte, tout donner comme les joueurs pour ne pas repartir déçus. Au final, nous sommes les premiers à chercher un point là-bas. Nous sommes fiers d’avoir chanté pour joueurs qui l’ont encore une fois mérité.

Ils viennent saluer le parcage et Mitrovic est le premier à enjamber les panneaux publicitaires. Toute l’équipe le suit pour aller taper dans les mains des premiers rangs. Ludovic Ajorque retardé par la TV refera un tour tout seul, alors que Lebo Mothiba hilare viendra 2 fois encore saluer des connaissances dans le parcage. C’est le sourire aux lèvres que nous quittons le Parc, le printemps bleu et blanc n’est pas encore fini !

guigues

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