- Note
- 5.0 / 5 (3 notes)
- Date
- Catégorie
- Joueur du mois
- Lectures
- Lu 3.547 fois
- Auteur(s)
- Par gabmey87
- Commentaires
- 2 comm.
Arrivé au cours de l'été 2017 pour faire passer le cap de la Ligue 1 au milieu du Racing, Jonas Martin avait fini avant-dernier du baromètre 2017-2018. Positionné en n°10, il n'avait alors pas exprimé tout son potentiel. Replacé cette saison en n°8, il a ajouté sa touche de meneur d'homme et remporte le trophée du joueur de la saison.
L'article de présentation avait de quoi faire saliver. La première saison en Ligue 1 depuis 10 ans et nous attirions un joueur de Liga, rodé à la ligue 1 avec Montpellier, deux saisons après le National, alors que la recrue "milieu" de l'été 2007 était James Fanchone, en provenance du Mans ! Mais la première saison de Jonas n'a pas été à la hauteur des attentes, positionné alors en meneur de jeu plutôt qu'en milieu relayeur, sa position préférentielle, il a montré beaucoup d'agacement sur le terrain... et chez certains stubistes.
Mais pour sa deuxième saison strasbourgeoise, il endosse ce rôle tant attendu de meneur de troupe. Placé à nouveau en n°10 à Bordeaux, il nous régale par une merveille de jeu « à la brésilienne » se concluant par le but de Nuno Da Costa. Il finit le mois d’août à la première place du baromètre, auréolé de deux bonnes prestations face à St Etienne et à Lyon. Et @amalinho de noter : « Il semble cette saison avoir pris du galon, et a toutes les cartes du jeu à distribuer à ses coéquipiers. La bonne pioche est peut-être là, un an plus tard. ».
Le mois de septembre voit l’effectif se tourner vers le 5-3-2 et Jonas retrouve son poste préférentiel de n°8. On retiendra surtout le match face à Dijon, où il a semblé être partout sur le terrain et se transformer en Hulk, de rage d’avoir gâché une occasion avant d’ouvrir son compteur but. Côté baromètre, il sera toujours 2ème et remporte une nouvelle fois le trophée de joueur du mois.
Meneur d’homme mais râleur sur le terrain, Jonas accumule les cartons jaunes qui lui feront louper la première de Thierry Henry sur le banc monégasque de la Meinau. Auteur d’un match plutôt moyen face à Angers où ses coéquipiers brillent avant de reculer jusqu’à être rejoints au score, il s’arrache à Guingamp pour donner ce dernier ballon qui finira dans les buts . 3ème du baromètre, il voit Matz Sels remporter son premier trophée de joueur du mois.
Auteur d’un mois de novembre où il se montre indispensable dans le jeu (il touchera le plus grand nombre de ballons de la saison face à Toulouse et Nîmes en finissant 2ème à chaque fois au baromètre), il paie le match ultra-défensif du Racing à Lille et ne terminera finalement pas sur le podium du trophée du joueur du mois, remporté par le rempart Matz Sels.
Mitrovic suspendu après avoir réclamé trop véhément (mais à juste titre) un corner, c’est Jonas Martin qui prend le brassard de capitaine pour la première moitié de décembre, qui démarre en fanfare pour tout le groupe avec une belle victoire à Rennes, où Jonas inscrit deux buts sur penalty et un match nul « costaud » face à Paris. Le Racing qu’on connait (trop) bien se relâche face au relégable/futur relégué Caen et concède le nul. Puis vient la folie d’un homme dans les rues de Strasbourg, on parlera alors moins du terrain que dans les différents hommages rendus, à Reims où les joueurs auront un maillot floqué « Strasbourg mon amour » ou face à Nice, dans le match de deux villes touchées.
Le vice-capitaine remporte son 3ème trophée du mois devant…Adrien Thomasson, qui finira dernier du baromètre.
Le mois de janvier continue sur la bonne période de début décembre et s’accélère même en termes de prise de points en Ligue 1, avec des belles prestations collectives à Toulouse et à Monaco. Sorti sur blessure à la 81ème à Monaco, sur un gros contact avec Kamil Glik, il sera indisponible pour plusieurs mois.
Moins en vue lors de ces deux matchs et malgré un bon match à Lyon en coupe de la ligue, il sort du podium du mois de janvier (Ajorque, Sels, Koné).
Lors de son absence, le Racing enchaînera 2 victoires en ½ finale de coupe de la ligue et en championnat contre Bordeaux avant de se relâcher en prévision de la finale de coupe de ligue puis à l’issue de la victoire. Certains y verront l’absence de Jonas Martin dans le jeu, d’autres le manque de niaque de son remplaçant Sanjin Prcic, d’autres encore le « club Med » de Strasbourg une fois les objectifs atteints.
Pour son retour face à Montpellier, il prend ses marques avec Sanjin Prcic mais le duo tant espéré du milieu peine à se trouver. A Amiens et en l’absence de Prcic, il retrouve son volume de jeu avec le plus grand nombre de ballons touchés de l’équipe (101 au total), malgré un score décevant au final. Face à l’OM enfin, il effectue moins de passes, de manière plus horizontale, et il rate un penalty sur une frappe trop « facile » face au vieillissant Steve Mandanda (que Lala mettra quand même au fond).
Touché à une cheville, il est préservé pour les 3 derniers matchs afin d’être en pleine possession de ses moyens pour la prochaine saison (chargée) du Racing.
En Ligue 1, il finit la saison avec 60% du temps de jeu total sur le terrain. Il aura loupé 15 matchs (1 pour accumulation de carton jaune et 14 pour blessure).
Il a le plus grand nombre de passe en moyenne par match (65,4), juste devant Sanjin Prcic (54,2) et toute la défense (Martinez, Lala, Caci, Mitrovic puis Koné).
Il finit la saison avec 4 buts, tout comme la saison précédente: 3 sur penalty (dont un en coupe de la ligue), 1 dans le jeu (face à Dijon).
Matz Sels arrive en n°2, partageant le nombre de trophée du joueur du mois avec Jonas (3). La recrue estivale de l'été 2018 pour les stubistes a fait une saison pleine dans les buts, comme à Pierre Mauroy face au Losc, alors en pleine bourre (6 victoires à domicile d'affilée depuis le début de saison avant le match). D'ailleurs, les deux meilleurs buteurs du championnat, Kylian Mbappé et Nicolas Pépé n'ont pas marqué contre le Racing cette saison.
Auteurs de parades efficaces et parfois peu académiques, il rappelle Alexander Vencel que ma génération adulait.
En 3ème position, Lamine Koné, le roc de la défense a prouvé que les deux descentes successives de Sunderland n'était qu'un lointain souvenir.
Bon, ok, il a fait une passe décisive face à Lyon et un kung-fu handballistique à Nîmes en deux matchs consécutifs, mais cela ne saurait remettre en cause son bilan.
Il est logiquement récompensé de sa saison par la levée d'option d'achat de son prêt, il sera Strasbourgeois la saison prochaine.
La déception de la saison selon les stubistes, c'est Adrien Thomasson. A l'instar de Jonas Martin la saison dernière, son arrivée sur les bords du Krimmeri a suscité beaucoup d'attente pour ce créateur de jeu.
Alors que ses statistiques ne sont finalement pas si mauvaises (5 buts, 7 passes décisives), on sent qu'il peut être encore meilleur, tout comme Jonas l'an dernier.
Avant-dernier du classement, le speaker d'après-match du vestiaire (voire de la Meinau !), Nuno Da Costa a connu une saison en dents de scie: un début en fanfare en duo avec Lebo Mothiba, il est progressivement rentré dans le rang avant de décevoir à l'approche de la finale de coupe de la ligue puis d'être élu joueur du mois d'avril...et enfin accusé, comme ses coéquipiers, d'avoir troqué ses crampons pour des tongs. Depuis, il a échangé son maillot pour un costume de marié et nous lui souhaitons tous nos vœux de bonheur.
Absent du classement (par faute de temps de jeu) et régulièrement cités:
- parmi les flops, Idriss Saadi finit la saison avec 9 minutes jouées à Marseille, mais avec 100% de passes réussies (2, dont une amenant au but de Nuno Da Costa);
- parmi les tops, le guerrier Anthony Gonçalves, habituellement vu comme un joueur bourrin et peu technique mais qui a marqué des buts splendides cette saison. Florilège ici ou là.
- août: Jonas Martin
- septembre: Jonas Martin
- octobre: Matz Sels
- novembre: Matz Sels
- décembre: Jonas Martin
- janvier: Ludovic Ajorque
- février: Sanjin Prcic
- mars: Matz Sels
- avril: Nuno Da Costa
- mai: Stefan Mitrovic
Pour rappel, après chaque match, les stubistes désignent les trois meilleurs joueurs de la rencontre et les trois moins bons (ce qui ne veut pas nécessairement dire que ceux-ci ont fait un mauvais match).
Le joueur mis en tête de liste gagne trois points, le deuxième gagne deux points et le troisième gagne un point.
Le calcul est le même pour les "flops", le moins bon joueur perdant trois points.
Le classement ne prend en compte que les joueurs ayant joué 23 matchs, avec au minimum 20 minutes par match, soit plus de la moitié du temps total sur les 45 matchs de la saison.
Mais pour sa deuxième saison strasbourgeoise, il endosse ce rôle tant attendu de meneur de troupe. Placé à nouveau en n°10 à Bordeaux, il nous régale par une merveille de jeu « à la brésilienne » se concluant par le but de Nuno Da Costa. Il finit le mois d’août à la première place du baromètre, auréolé de deux bonnes prestations face à St Etienne et à Lyon. Et @amalinho de noter : « Il semble cette saison avoir pris du galon, et a toutes les cartes du jeu à distribuer à ses coéquipiers. La bonne pioche est peut-être là, un an plus tard. ».
Le mois de septembre voit l’effectif se tourner vers le 5-3-2 et Jonas retrouve son poste préférentiel de n°8. On retiendra surtout le match face à Dijon, où il a semblé être partout sur le terrain et se transformer en Hulk, de rage d’avoir gâché une occasion avant d’ouvrir son compteur but. Côté baromètre, il sera toujours 2ème et remporte une nouvelle fois le trophée de joueur du mois.
Meneur d’homme mais râleur sur le terrain, Jonas accumule les cartons jaunes qui lui feront louper la première de Thierry Henry sur le banc monégasque de la Meinau. Auteur d’un match plutôt moyen face à Angers où ses coéquipiers brillent avant de reculer jusqu’à être rejoints au score, il s’arrache à Guingamp pour donner ce dernier ballon qui finira dans les buts . 3ème du baromètre, il voit Matz Sels remporter son premier trophée de joueur du mois.
Auteur d’un mois de novembre où il se montre indispensable dans le jeu (il touchera le plus grand nombre de ballons de la saison face à Toulouse et Nîmes en finissant 2ème à chaque fois au baromètre), il paie le match ultra-défensif du Racing à Lille et ne terminera finalement pas sur le podium du trophée du joueur du mois, remporté par le rempart Matz Sels.
Mitrovic suspendu après avoir réclamé trop véhément (mais à juste titre) un corner, c’est Jonas Martin qui prend le brassard de capitaine pour la première moitié de décembre, qui démarre en fanfare pour tout le groupe avec une belle victoire à Rennes, où Jonas inscrit deux buts sur penalty et un match nul « costaud » face à Paris. Le Racing qu’on connait (trop) bien se relâche face au relégable/futur relégué Caen et concède le nul. Puis vient la folie d’un homme dans les rues de Strasbourg, on parlera alors moins du terrain que dans les différents hommages rendus, à Reims où les joueurs auront un maillot floqué « Strasbourg mon amour » ou face à Nice, dans le match de deux villes touchées.
Le vice-capitaine remporte son 3ème trophée du mois devant…Adrien Thomasson, qui finira dernier du baromètre.
Le mois de janvier continue sur la bonne période de début décembre et s’accélère même en termes de prise de points en Ligue 1, avec des belles prestations collectives à Toulouse et à Monaco. Sorti sur blessure à la 81ème à Monaco, sur un gros contact avec Kamil Glik, il sera indisponible pour plusieurs mois.
Moins en vue lors de ces deux matchs et malgré un bon match à Lyon en coupe de la ligue, il sort du podium du mois de janvier (Ajorque, Sels, Koné).
Lors de son absence, le Racing enchaînera 2 victoires en ½ finale de coupe de la ligue et en championnat contre Bordeaux avant de se relâcher en prévision de la finale de coupe de ligue puis à l’issue de la victoire. Certains y verront l’absence de Jonas Martin dans le jeu, d’autres le manque de niaque de son remplaçant Sanjin Prcic, d’autres encore le « club Med » de Strasbourg une fois les objectifs atteints.
Pour son retour face à Montpellier, il prend ses marques avec Sanjin Prcic mais le duo tant espéré du milieu peine à se trouver. A Amiens et en l’absence de Prcic, il retrouve son volume de jeu avec le plus grand nombre de ballons touchés de l’équipe (101 au total), malgré un score décevant au final. Face à l’OM enfin, il effectue moins de passes, de manière plus horizontale, et il rate un penalty sur une frappe trop « facile » face au vieillissant Steve Mandanda (que Lala mettra quand même au fond).
Touché à une cheville, il est préservé pour les 3 derniers matchs afin d’être en pleine possession de ses moyens pour la prochaine saison (chargée) du Racing.
Ses stats
En Ligue 1, il finit la saison avec 60% du temps de jeu total sur le terrain. Il aura loupé 15 matchs (1 pour accumulation de carton jaune et 14 pour blessure).
Il a le plus grand nombre de passe en moyenne par match (65,4), juste devant Sanjin Prcic (54,2) et toute la défense (Martinez, Lala, Caci, Mitrovic puis Koné).
Il finit la saison avec 4 buts, tout comme la saison précédente: 3 sur penalty (dont un en coupe de la ligue), 1 dans le jeu (face à Dijon).
Le podium
Matz Sels arrive en n°2, partageant le nombre de trophée du joueur du mois avec Jonas (3). La recrue estivale de l'été 2018 pour les stubistes a fait une saison pleine dans les buts, comme à Pierre Mauroy face au Losc, alors en pleine bourre (6 victoires à domicile d'affilée depuis le début de saison avant le match). D'ailleurs, les deux meilleurs buteurs du championnat, Kylian Mbappé et Nicolas Pépé n'ont pas marqué contre le Racing cette saison.
Auteurs de parades efficaces et parfois peu académiques, il rappelle Alexander Vencel que ma génération adulait.
En 3ème position, Lamine Koné, le roc de la défense a prouvé que les deux descentes successives de Sunderland n'était qu'un lointain souvenir.
Bon, ok, il a fait une passe décisive face à Lyon et un kung-fu handballistique à Nîmes en deux matchs consécutifs, mais cela ne saurait remettre en cause son bilan.
Il est logiquement récompensé de sa saison par la levée d'option d'achat de son prêt, il sera Strasbourgeois la saison prochaine.
Les déceptions
La déception de la saison selon les stubistes, c'est Adrien Thomasson. A l'instar de Jonas Martin la saison dernière, son arrivée sur les bords du Krimmeri a suscité beaucoup d'attente pour ce créateur de jeu.
Alors que ses statistiques ne sont finalement pas si mauvaises (5 buts, 7 passes décisives), on sent qu'il peut être encore meilleur, tout comme Jonas l'an dernier.
Avant-dernier du classement, le speaker d'après-match du vestiaire (voire de la Meinau !), Nuno Da Costa a connu une saison en dents de scie: un début en fanfare en duo avec Lebo Mothiba, il est progressivement rentré dans le rang avant de décevoir à l'approche de la finale de coupe de la ligue puis d'être élu joueur du mois d'avril...et enfin accusé, comme ses coéquipiers, d'avoir troqué ses crampons pour des tongs. Depuis, il a échangé son maillot pour un costume de marié et nous lui souhaitons tous nos vœux de bonheur.
Les oubliés du classement
Absent du classement (par faute de temps de jeu) et régulièrement cités:
- parmi les flops, Idriss Saadi finit la saison avec 9 minutes jouées à Marseille, mais avec 100% de passes réussies (2, dont une amenant au but de Nuno Da Costa);
- parmi les tops, le guerrier Anthony Gonçalves, habituellement vu comme un joueur bourrin et peu technique mais qui a marqué des buts splendides cette saison. Florilège ici ou là.
Les joueurs du mois:
- août: Jonas Martin
- septembre: Jonas Martin
- octobre: Matz Sels
- novembre: Matz Sels
- décembre: Jonas Martin
- janvier: Ludovic Ajorque
- février: Sanjin Prcic
- mars: Matz Sels
- avril: Nuno Da Costa
- mai: Stefan Mitrovic
Le classement final de la saison:
| Joueur | Matchs | Moyenne |
| Jonas Martin | 25 | 1.4 |
| Matz Sels | 38 | 1.26 |
| Lamine Koné | 30 | 0.51 |
| Pablo Martinez | 38 | 0.44 |
| Ludovic Ajorque | 25 | 0.37 |
| Anthony Caci | 32 | 0.26 |
| Stefan Mitrovic | 39 | 0.12 |
| Kenny Lala | 39 | 0.12 |
| Lebo Mothiba | 29 | -0.02 |
| Ibrahima Sissoko | 34 | -0.18 |
| Lionel Carole | 25 | -0.25 |
| Nuno Da Costa | 29 | -0.28 |
| Adrien Thomasson | 35 | -0.42 |
Pour rappel, après chaque match, les stubistes désignent les trois meilleurs joueurs de la rencontre et les trois moins bons (ce qui ne veut pas nécessairement dire que ceux-ci ont fait un mauvais match).
Le joueur mis en tête de liste gagne trois points, le deuxième gagne deux points et le troisième gagne un point.
Le calcul est le même pour les "flops", le moins bon joueur perdant trois points.
Le classement ne prend en compte que les joueurs ayant joué 23 matchs, avec au minimum 20 minutes par match, soit plus de la moitié du temps total sur les 45 matchs de la saison.
