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- Par superdou
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Plus gros budget de France, le PSG est l’épouvantail de la Ligue 1, mais reste un second couteau à l’international, et pas seulement sur le plan des résultats sportif.
Quel club ne rêverait pas d’avoir en son sein, et en même temps, le plus gros espoir du football mondial, la star du football brésilien, la star du football costaricain et gardien le plus titré en Coupe d’Europe, la star défensive du RC Strasbourg, l’ex-capitaine de la Seleçao, … ?
Oui, ce club existe, et il évolue même en Ligue 1, qu’il domine d’ailleurs assez outrageusement la plupart du temps. Le PSG est dans le monde des grands, du moins, sur le papier.
Car si l’on y regarde de plus près, tout est loin d’être aussi rose au sein du club de la ville lumière. Car, si on trouve beaucoup de joueurs exceptionnels, peu d’entre eux semblent vraiment heureux d’y évoluer, certains étant même prêt à payer de leur poche pour en foutre le camp au plus vite.
Entre un Neymar, qui ne jure que par Barcelone, mais bon, Madrid, c’est pas mal non plus, en tout cas mieux que Paris, de toute façon, tout sauf Paris, mais laissez moi partir bordel, un Icardi dont la femme, qui est son agent, avoue elle-même que déménager à Paris était la pire option à choisir pour sa famille, un Thiago Silva qui pleure son passé avec le Milan AC déjà lointain, un Cavani qui sera en fin de contrat à la fin de la saison après avoir été presque foutu dehors à un moment donné, lui qui aura juste marqué le club par le nombre de buts marqués (il détient le record de buts dans l’histoire du club), un Mbappé dont les ambitions débordent déjà bien au-dessus d’un club de cette envergure, un Draxler qui rêverait de pouvoir retrouver le football allemand, ou un Meunier qui ne dors plus bien depuis qu’il ne joue presque plus, on est très loin du paradis annoncé.
Pour être plus clair, le PSG, s’il a un budget de galactique, il ne fait pas pour autant rêver les joueurs. Les échecs pour faire venir Dembelé, De Ligt, Coutinho, … ou conserver Rabiot en sont l’image.
Pour autant, le PSG ne va pas aussi mal que cela aurait pu l’être, la faute en partie à des décisions heureuses prises en haut lieu, ce qui est assez rare à Paris pour être souligné, en remplaçant Henrique par Leonardo.
Cela a permis, à défaut de simplifier l’atmosphère décrite ci-dessus, de construire un effectif cohérent en remplacement de celui qui était totalement déséquilibré la saison précédente.
Pour cela, le PSG, en proie a de grosses difficultés financières non liées à l’investisseur, le Qatar, via QSI, étant loin d’être dans le besoin, mais en raison des contraintes imposées par le Fair-Play financier, a dû se résoudre à vendre à prix d’or la plupart de ses jeunes pousses. Ainsi, Nsoki est parti à Nice pour 12.5M€, Zagre à Monaco pour 10M€, Nkunku à Leipzig pour 13M€, Weah à Lille pour 10M€ et Diaby à Leverkusen pour 15M€. Il a en parallèle décidé de supprimer son équipe réserve, ce qui a permis à des clubs moins huppés de récupérer quelques futures potentielles pépites, tel Cawdy Williams à Strasbourg. Il a également vendu Trapp à Francfort pour 8M€ et Krychowiak au Lokomotiv Moscou pour 12.5M€.
Cet apport de liquidités à permis au PSG de recruter Navas du Real Madrid pour 15M€, Gueye d’Everton pour 32M€ et Sarabia de Séville pour 19.5M€.
Le PSG qui se présentera à Strasbourg aura probablement une composition inédite, du fait des derniers recrutements, avec en tête de gondole Navas et Icardi, des dernières non-ventes, avec en tête de gondole Neymar, et parce que le coach aura à faire des choix 4 jours avant un gros match contre le Real Madrid, et une semaine avant d’affronter Lyon.
Il ne faut pas l’oublier, si garder le titre de champion de France est important pour le PSG, le principal aux yeux des Qataris est bien la Coupe d’Europe. S’ils ont investi autant, ce n’est certainement pas pour remplir l’armoire à trophées de Coupes de la Ligue ou de France, voire de titres de champions nationaux, mais bien la Coupe aux grandes oreilles, comme aiment l’appeler les rivaux marseillais.
Or, si le PSG a déjà dans sa vitrine une coupe d’Europe, une défunte Coupe des Coupes, le QSG voit sa vitrine toujours désespérément vide. Pire encore, plutôt que de jouer avec les grands, le QSG arrive à peine à égaler l’Apoel Nicosie, le Benfica Lisbonne, Malaga, Galatasaray, Porto, Wolfsburg, Leicester, Séville, qui comme eux se sont au maximum arrêtés en quarts de finale depuis que le projet QSG est en marche, et le QSG est derrière Monaco ou l’Ajax d’Amsterdam, qualifiés en demi-finales avec des budgets pourtant bien moindres.
Il reste donc à savoir combien de temps les Qatari vont patienter afin d’obtenir les résultats escomptés. Si le Président, Nasser Al-Khelaïfi, qui dirige également BeIn, ne semble pas menacé par les propriétaires, la justice elle commence à lui attacher plusieurs casseroles qui deviennent gênantes. Par ailleurs, l’actionnaire QSI commence à lorgner sur d’autres clubs, d’autres championnats, tels Leeds ou l’AS Roma.
Que se passerait-il à Paris si de tels achats se finalisaient ?
Du fait de l’interdiction par l’UEFA d’avoir plusieurs clubs jouant la même compétition européenne, QSI devra choisir et sacrifier un club. Et comme ça ne marche pas vraiment comme escompté à Paris, ils pourraient vite en avoir Neymar et revendre le club à des actionnaires, peut-être moins fortunés, mais peut être aussi plus compétents.
En attendant, c’est quand même un effectif de rêve qui peut être aligné par le club de la capitale cette saison, avec une équipe type ressemblant à celle-ci :
Rempl : Rico, Meunier, Kimpembe, Paredes, Sarabia, Di Maria, Draxler, Choupo-Motting
Oui, ce club existe, et il évolue même en Ligue 1, qu’il domine d’ailleurs assez outrageusement la plupart du temps. Le PSG est dans le monde des grands, du moins, sur le papier.
De la compétence, vraiment ?
Car si l’on y regarde de plus près, tout est loin d’être aussi rose au sein du club de la ville lumière. Car, si on trouve beaucoup de joueurs exceptionnels, peu d’entre eux semblent vraiment heureux d’y évoluer, certains étant même prêt à payer de leur poche pour en foutre le camp au plus vite.
Entre un Neymar, qui ne jure que par Barcelone, mais bon, Madrid, c’est pas mal non plus, en tout cas mieux que Paris, de toute façon, tout sauf Paris, mais laissez moi partir bordel, un Icardi dont la femme, qui est son agent, avoue elle-même que déménager à Paris était la pire option à choisir pour sa famille, un Thiago Silva qui pleure son passé avec le Milan AC déjà lointain, un Cavani qui sera en fin de contrat à la fin de la saison après avoir été presque foutu dehors à un moment donné, lui qui aura juste marqué le club par le nombre de buts marqués (il détient le record de buts dans l’histoire du club), un Mbappé dont les ambitions débordent déjà bien au-dessus d’un club de cette envergure, un Draxler qui rêverait de pouvoir retrouver le football allemand, ou un Meunier qui ne dors plus bien depuis qu’il ne joue presque plus, on est très loin du paradis annoncé.
Pour être plus clair, le PSG, s’il a un budget de galactique, il ne fait pas pour autant rêver les joueurs. Les échecs pour faire venir Dembelé, De Ligt, Coutinho, … ou conserver Rabiot en sont l’image.
Leonardo, le retour
Pour autant, le PSG ne va pas aussi mal que cela aurait pu l’être, la faute en partie à des décisions heureuses prises en haut lieu, ce qui est assez rare à Paris pour être souligné, en remplaçant Henrique par Leonardo.
Cela a permis, à défaut de simplifier l’atmosphère décrite ci-dessus, de construire un effectif cohérent en remplacement de celui qui était totalement déséquilibré la saison précédente.
Pour cela, le PSG, en proie a de grosses difficultés financières non liées à l’investisseur, le Qatar, via QSI, étant loin d’être dans le besoin, mais en raison des contraintes imposées par le Fair-Play financier, a dû se résoudre à vendre à prix d’or la plupart de ses jeunes pousses. Ainsi, Nsoki est parti à Nice pour 12.5M€, Zagre à Monaco pour 10M€, Nkunku à Leipzig pour 13M€, Weah à Lille pour 10M€ et Diaby à Leverkusen pour 15M€. Il a en parallèle décidé de supprimer son équipe réserve, ce qui a permis à des clubs moins huppés de récupérer quelques futures potentielles pépites, tel Cawdy Williams à Strasbourg. Il a également vendu Trapp à Francfort pour 8M€ et Krychowiak au Lokomotiv Moscou pour 12.5M€.
Cet apport de liquidités à permis au PSG de recruter Navas du Real Madrid pour 15M€, Gueye d’Everton pour 32M€ et Sarabia de Séville pour 19.5M€.
Cette semaine, c'est la Coupe d'Europe
Le PSG qui se présentera à Strasbourg aura probablement une composition inédite, du fait des derniers recrutements, avec en tête de gondole Navas et Icardi, des dernières non-ventes, avec en tête de gondole Neymar, et parce que le coach aura à faire des choix 4 jours avant un gros match contre le Real Madrid, et une semaine avant d’affronter Lyon.
Il ne faut pas l’oublier, si garder le titre de champion de France est important pour le PSG, le principal aux yeux des Qataris est bien la Coupe d’Europe. S’ils ont investi autant, ce n’est certainement pas pour remplir l’armoire à trophées de Coupes de la Ligue ou de France, voire de titres de champions nationaux, mais bien la Coupe aux grandes oreilles, comme aiment l’appeler les rivaux marseillais.
Or, si le PSG a déjà dans sa vitrine une coupe d’Europe, une défunte Coupe des Coupes, le QSG voit sa vitrine toujours désespérément vide. Pire encore, plutôt que de jouer avec les grands, le QSG arrive à peine à égaler l’Apoel Nicosie, le Benfica Lisbonne, Malaga, Galatasaray, Porto, Wolfsburg, Leicester, Séville, qui comme eux se sont au maximum arrêtés en quarts de finale depuis que le projet QSG est en marche, et le QSG est derrière Monaco ou l’Ajax d’Amsterdam, qualifiés en demi-finales avec des budgets pourtant bien moindres.
Quel avenir pour le QSG ?
Il reste donc à savoir combien de temps les Qatari vont patienter afin d’obtenir les résultats escomptés. Si le Président, Nasser Al-Khelaïfi, qui dirige également BeIn, ne semble pas menacé par les propriétaires, la justice elle commence à lui attacher plusieurs casseroles qui deviennent gênantes. Par ailleurs, l’actionnaire QSI commence à lorgner sur d’autres clubs, d’autres championnats, tels Leeds ou l’AS Roma.
Que se passerait-il à Paris si de tels achats se finalisaient ?
Du fait de l’interdiction par l’UEFA d’avoir plusieurs clubs jouant la même compétition européenne, QSI devra choisir et sacrifier un club. Et comme ça ne marche pas vraiment comme escompté à Paris, ils pourraient vite en avoir Neymar et revendre le club à des actionnaires, peut-être moins fortunés, mais peut être aussi plus compétents.
Une belle équipe type
En attendant, c’est quand même un effectif de rêve qui peut être aligné par le club de la capitale cette saison, avec une équipe type ressemblant à celle-ci :
Rempl : Rico, Meunier, Kimpembe, Paredes, Sarabia, Di Maria, Draxler, Choupo-Motting
