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Face à une équipe bourguignonne en plein doute, le Racing a su être suffisamment efficace pour s'assurer de sa première victoire de la saison. Un succès sur un score net qui fait du bien.
Une bonne entame
Dans le football ultra médiatisé de ce début de siècle, les expressions stéréotypées sont légion. Alors n'ayons pas peur de dire que malgré une très bonne entame de match des Alsaciens et quelques opportunités, le RCS s'est heurté dans les premières minutes au bloc-équipe bien mis en place par l'entraîneur de l'AJ Auxerre. Or tout bon observateur des choses du football se doit de savoir que dominer n'est pas gagner. Si bien que c'est l'AJA qui fut à deux doigts d'ouvrir le score dès la 9ème minute de jeu : sur un centre venu de la droite adressé par Benoît Pedretti, Marcos Antonio reprend de la tête au second poteau et oblige Stéphane Cassard à sauver magnifiquement sur sa ligne un but tout fait.
« - Si elle est dedans c'est pareil, Jean-Mimi. »
« - Mais elle n'est pas dedans Thierry, et c'est pas pareil. »
La première de Renteria
Désormais légèrement dominé, le Racing est à nouveau en danger sur un débordement de Jelen dans le dos d'Abou à la 21ème minute. Bien servi par Pedretti encore lui le Polonais frappe finalement dans un angle fermé un ballon qui termine sa course dans le petit filet.
Le début de match est particulièrement plaisant et dans une Meinau copieusement garnie, il ne manque donc qu'un but. Il survient à la 23ème minute. Après un ballon récupéré par Cohade au milieu de terrain, Abdessadki peut adresser un excellent centre vers Renteria qui coupe parfaitement la trajectoire et devance la sortie de Sorin : RCS 1-0 Auxerre.
Le Colombien ouvre son compteur buts et danse pour la première fois sur ses nouvelles terres. Yacine Abdessadki, déjà meilleur passeur l'an dernier, signe quant à lui sa première passe décisive de la saison.
Auxerre offensif...
Mais les Bourguignons ne s'en laissent pas compter et restent dangereux. C'est donc à nouveau Pedretti qui adresse un tir puissant juste avant la demi-heure sur lequel Cassard est battu : le ballon fuit heureusement le cadre de peu.
L' AJA est même tout proche de l'égalisation trois minutes plus tard : Abou, à nouveau dépassé sur son côté gauche par Jelen, voit ce dernier adresser un centre en retrait pour Niculae. Après un cafouillage dangereux, Cassard parvient à se saisir du ballon par miracle.
Malgré la chaleur étouffante, le rythme reste particulièrement soutenu et par l'intermédiaire de Fanchone les Strasbourgeois se créent enfin une nouvelle occasion grâce à une frappe dans l'axe de 30 mètres. Sorin s'interpose du bout des gants (39ème).
Mais la dernière opportunité de la première mi-temps sera encore auxerroise grâce à Niculae qui voit sa frappe détournée d'extrême justesse par Habib Bellaïd.
... Strasbourg décisif
Bien que dominateurs territorialement sur l'ensemble de la première mi-temps, les Auxerrois n'ont pas su concrétiser leurs occasions face à un Racing également très entreprenant. Après la pause, le match repart sur un bon rythme mais le Racing recule quelque peu et permet aux Bourguignons de s'installer dans le camp alsacien.
A la 57ème minute, il faut un miracle pour éviter l'égalisation puisque Kahlenberg, démarqué dans la surface, frappe dans le but grand ouvert : Abou se jette sur la ligne de but et sauve du bout du pied. Le tournant du match sans doute.
Dans la minute suivante c'est le Racing qui manque la balle du KO : Renteria, servi par Mouloungui, pique un ballon au dessus de Sorin qui tape la transversale sans entrer dans le but... le Colombien aurait-il mangé la feuille de match ? Non, car dans ce match toujours aussi animé, les Bleus et Blancs mènent à nouveau les débats. Mouloungui tir au dessus de la transversale à la 63ème minute et quatre minutes plus tard Renteria parti dans le dos de la défense - et en position d'hors-jeu passif au départ - parvient à tromper le gardien adverse du plat du pied gauche : le Racing double la mise grâce à son colombien dont on peut saluer l'efficacité ce soir. A regretter cependant sa propension à être dans le collimateur des arbitres suite à de nombreuses fautes ou contestations qui lui valurent d'ailleurs ce qu'il convient désormais d'appeler une sanction administrative (un carton jaune quoi).
« Si on nous avait dit ça avant... »
Le plus dur étant fait, les Alsaciens n'ont plus qu'à assurer le coup défensivement dans le dernier quart d'heure face à des Auxerrois à nouveau maîtres du ballon mais désormais plus vraiment dangereux.
Et sur un dernier contre, c'est à nouveau les Strasbourgeois qui trouvent l'ouverture grâce à Gameiro rentré en jeu peu de temps auparavant : plus rapide que Marcos Antonio, le jeune international français ouvre à son tour son compteur buts dans ce match rassurant sur le plan offensif. 3-0, le score est lourd pour les Auxerrois qui ne méritaient sans doute pas une défaite aussi nette.
Bons derniers du classement, le fantôme de Guy Roux va pouvoir continuer à hanter le stade de l'Abbé-Deschamps : cette fois c'est presque sûr, « l'AJA jouera le maintien » faute d'avoir su trouver l'ouverture dans le bloc-équipe pourtant mis à rude épreuve de la formation strasbourgeoise...
Dominée ? C'est gagné !
Dans le football ultra médiatisé de ce début de siècle, les expressions stéréotypées sont légion. Alors n'ayons pas peur de dire que malgré une très bonne entame de match des Alsaciens et quelques opportunités, le RCS s'est heurté dans les premières minutes au bloc-équipe bien mis en place par l'entraîneur de l'AJ Auxerre. Or tout bon observateur des choses du football se doit de savoir que dominer n'est pas gagner. Si bien que c'est l'AJA qui fut à deux doigts d'ouvrir le score dès la 9ème minute de jeu : sur un centre venu de la droite adressé par Benoît Pedretti, Marcos Antonio reprend de la tête au second poteau et oblige Stéphane Cassard à sauver magnifiquement sur sa ligne un but tout fait.
« - Si elle est dedans c'est pareil, Jean-Mimi. »
« - Mais elle n'est pas dedans Thierry, et c'est pas pareil. »
La première de Renteria
Désormais légèrement dominé, le Racing est à nouveau en danger sur un débordement de Jelen dans le dos d'Abou à la 21ème minute. Bien servi par Pedretti encore lui le Polonais frappe finalement dans un angle fermé un ballon qui termine sa course dans le petit filet.
Le début de match est particulièrement plaisant et dans une Meinau copieusement garnie, il ne manque donc qu'un but. Il survient à la 23ème minute. Après un ballon récupéré par Cohade au milieu de terrain, Abdessadki peut adresser un excellent centre vers Renteria qui coupe parfaitement la trajectoire et devance la sortie de Sorin : RCS 1-0 Auxerre.
Le Colombien ouvre son compteur buts et danse pour la première fois sur ses nouvelles terres. Yacine Abdessadki, déjà meilleur passeur l'an dernier, signe quant à lui sa première passe décisive de la saison.
Auxerre offensif...
Mais les Bourguignons ne s'en laissent pas compter et restent dangereux. C'est donc à nouveau Pedretti qui adresse un tir puissant juste avant la demi-heure sur lequel Cassard est battu : le ballon fuit heureusement le cadre de peu.
L' AJA est même tout proche de l'égalisation trois minutes plus tard : Abou, à nouveau dépassé sur son côté gauche par Jelen, voit ce dernier adresser un centre en retrait pour Niculae. Après un cafouillage dangereux, Cassard parvient à se saisir du ballon par miracle.
Malgré la chaleur étouffante, le rythme reste particulièrement soutenu et par l'intermédiaire de Fanchone les Strasbourgeois se créent enfin une nouvelle occasion grâce à une frappe dans l'axe de 30 mètres. Sorin s'interpose du bout des gants (39ème).
Mais la dernière opportunité de la première mi-temps sera encore auxerroise grâce à Niculae qui voit sa frappe détournée d'extrême justesse par Habib Bellaïd.
... Strasbourg décisif
Bien que dominateurs territorialement sur l'ensemble de la première mi-temps, les Auxerrois n'ont pas su concrétiser leurs occasions face à un Racing également très entreprenant. Après la pause, le match repart sur un bon rythme mais le Racing recule quelque peu et permet aux Bourguignons de s'installer dans le camp alsacien.
A la 57ème minute, il faut un miracle pour éviter l'égalisation puisque Kahlenberg, démarqué dans la surface, frappe dans le but grand ouvert : Abou se jette sur la ligne de but et sauve du bout du pied. Le tournant du match sans doute.
Dans la minute suivante c'est le Racing qui manque la balle du KO : Renteria, servi par Mouloungui, pique un ballon au dessus de Sorin qui tape la transversale sans entrer dans le but... le Colombien aurait-il mangé la feuille de match ? Non, car dans ce match toujours aussi animé, les Bleus et Blancs mènent à nouveau les débats. Mouloungui tir au dessus de la transversale à la 63ème minute et quatre minutes plus tard Renteria parti dans le dos de la défense - et en position d'hors-jeu passif au départ - parvient à tromper le gardien adverse du plat du pied gauche : le Racing double la mise grâce à son colombien dont on peut saluer l'efficacité ce soir. A regretter cependant sa propension à être dans le collimateur des arbitres suite à de nombreuses fautes ou contestations qui lui valurent d'ailleurs ce qu'il convient désormais d'appeler une sanction administrative (un carton jaune quoi).
« Si on nous avait dit ça avant... »
Le plus dur étant fait, les Alsaciens n'ont plus qu'à assurer le coup défensivement dans le dernier quart d'heure face à des Auxerrois à nouveau maîtres du ballon mais désormais plus vraiment dangereux.
Et sur un dernier contre, c'est à nouveau les Strasbourgeois qui trouvent l'ouverture grâce à Gameiro rentré en jeu peu de temps auparavant : plus rapide que Marcos Antonio, le jeune international français ouvre à son tour son compteur buts dans ce match rassurant sur le plan offensif. 3-0, le score est lourd pour les Auxerrois qui ne méritaient sans doute pas une défaite aussi nette.
Bons derniers du classement, le fantôme de Guy Roux va pouvoir continuer à hanter le stade de l'Abbé-Deschamps : cette fois c'est presque sûr, « l'AJA jouera le maintien » faute d'avoir su trouver l'ouverture dans le bloc-équipe pourtant mis à rude épreuve de la formation strasbourgeoise...
Dominée ? C'est gagné !
