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- Souvenir/anecdote
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- Par conan
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La saison 91/92 fut marquée par la lutte de titans qui opposait le Racing aux Girondins de Bordeaux, avec comme objectif la remontée en première division. Lors de la 17e journée, le Racing reçut Istres qui possédait également certaines ambitions.
La saison 91/92 est restée dans toutes les mémoires des supporters Alsaciens, qui se souviennent avec émotion du retour de Gilbert Gress au poste d'entraîneur avec à la clé un 6-0 à la Meinau face à Nice, de la lutte incroyable avec Bordeaux et du match de barrage incroyable face à Rennes. Après 16 journées d'un championnat qu'il dominait aisément, sans toutefois parvenir à distancer des Bordelais pugnaces, le Racing devait recevoir une excellente formation d'Istres. L'objectif était bien évidemment la victoire qui aurait permis de soutenir ce train d'enfer et accessoirement de terminer, à mi parcours, invaincu.
Plus de 20 000 personnes étaient présentes à la Meinau, pour une rencontre qui faillit bien ne pas avoir lieu ! En effet, une grève des transporteurs aériens empêcha M. Véniel de venir arbitrer cette rencontre. Fort heureusement, M. Biguet, qui dut prendre sa voiture de Nancy, put officier et le match commença par un coup de théâtre. Après quelques minutes de jeu, suite à un débordement de Jean Marc Chanelet (qui allait effectuer une très belle carrière par la suite sous les couleurs de Nantes et Lyon), Mohamed Chaouch crucifia Sylvain Sansone. Il est vrai que cet excellent buteur Marocain était réputé pour son opportunisme, il porta même le maillot de la sélection marocaine lors de la World Cup 1994 aux Etats-Unis.
Cueilli à froid, le Racing ne put que réagir et effectuer un pressing monstrueux sur Beaufreton, le gardien des visiteurs. Il faut dire qu'avec Marc Keller, Ivan Hasek, Didier Monczuk et un Franck Leboeuf extrêmement prolifique, la division offensive du Racing avait de quoi impressionner. Pourtant malgré un coup franc bien placé de Keller, une reprise de volée de Paillard, un retourné acrobatique de Keshi, une frappe de mule de Hasek et une série impressionnante de corner, impossible de tromper la vigilance de Beaufreton. Ce fut même Christophe Pignol (qui fit également par la suite une belle carrière sous les maillots de Nantes, Monaco et Lille) qui fut à deux doigts de doubler la mise pour les Azuréens d'une tête frôlant la transversale. La mi-temps fut atteinte sur le score de 0-1. Il fallut attendre la 62e minute d'une domination de tous les instants pour voir Marc Keller égaliser d'une belle frappe ! Dès lors la partie devint complètement folle, Keller et Guerra ayant tour à tour le ballon de la victoire au bout de pieds et Monczuk frappant sur la barre transversale une occasion immanquable. En face, Sansone dut faire preuve de courage et de talent pour repousser les tentatives de Ray et Hantz et se montra absolument extraordinaire lors d'un face à face avec Thiam, qu'il détourna de façon miraculeuse.
Le score final de 1-1 ponctua cette fort belle partie entre deux prétendants à la remontée. Elle marqua néanmoins un coup d'arrêt pour ce Racing si impressionnant jusqu'alors. Ce fut en effet le premier point concédé à la Meinau cette saison. Notons qu'Ivan Hasek, le cerveau et maître à jouer du Racing, victime d'une pubalgie, avait de plus en plus de mal à tenir sa place sur le terrain. Il dut se résoudre, la mort dans l'âme, à subir cette opération inévitable et quitter durant de longs mois les terrains de football. Orphelin de son génie tchèque, devant affronter des adversaires effectuant la partie de leur vie et recroquevillés en défense, le Racing connut sa traditionnelle baisse de régime d'hiver. Il connu sa première défaite à Nice lors de la journée suivante, une défaite qui en appela hélas d'autres, et qui lui fit finalement perdre son mano à mano avec Bordeaux. Le Racing dut dire adieu à ses espoirs de remontée directe suite à une douloureuse défaite lors de l'avant dernière journée face à ... Istres ! Il dut même s'employer jusqu'à la dernière journée pour finalement décrocher la deuxième place donnant le droit de recevoir lors du match de prébarrage. Istres, auteur d'une très belle fin de saison, termina finalement 3e, à un point du Racing, mais ne put décrocher sa place en D1. La fin de l'histoire est connue de tous, avec ce match contre Rennes et la frappe de Keshi...
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Plus de 20 000 personnes étaient présentes à la Meinau, pour une rencontre qui faillit bien ne pas avoir lieu ! En effet, une grève des transporteurs aériens empêcha M. Véniel de venir arbitrer cette rencontre. Fort heureusement, M. Biguet, qui dut prendre sa voiture de Nancy, put officier et le match commença par un coup de théâtre. Après quelques minutes de jeu, suite à un débordement de Jean Marc Chanelet (qui allait effectuer une très belle carrière par la suite sous les couleurs de Nantes et Lyon), Mohamed Chaouch crucifia Sylvain Sansone. Il est vrai que cet excellent buteur Marocain était réputé pour son opportunisme, il porta même le maillot de la sélection marocaine lors de la World Cup 1994 aux Etats-Unis.
Cueilli à froid, le Racing ne put que réagir et effectuer un pressing monstrueux sur Beaufreton, le gardien des visiteurs. Il faut dire qu'avec Marc Keller, Ivan Hasek, Didier Monczuk et un Franck Leboeuf extrêmement prolifique, la division offensive du Racing avait de quoi impressionner. Pourtant malgré un coup franc bien placé de Keller, une reprise de volée de Paillard, un retourné acrobatique de Keshi, une frappe de mule de Hasek et une série impressionnante de corner, impossible de tromper la vigilance de Beaufreton. Ce fut même Christophe Pignol (qui fit également par la suite une belle carrière sous les maillots de Nantes, Monaco et Lille) qui fut à deux doigts de doubler la mise pour les Azuréens d'une tête frôlant la transversale. La mi-temps fut atteinte sur le score de 0-1. Il fallut attendre la 62e minute d'une domination de tous les instants pour voir Marc Keller égaliser d'une belle frappe ! Dès lors la partie devint complètement folle, Keller et Guerra ayant tour à tour le ballon de la victoire au bout de pieds et Monczuk frappant sur la barre transversale une occasion immanquable. En face, Sansone dut faire preuve de courage et de talent pour repousser les tentatives de Ray et Hantz et se montra absolument extraordinaire lors d'un face à face avec Thiam, qu'il détourna de façon miraculeuse.
Le score final de 1-1 ponctua cette fort belle partie entre deux prétendants à la remontée. Elle marqua néanmoins un coup d'arrêt pour ce Racing si impressionnant jusqu'alors. Ce fut en effet le premier point concédé à la Meinau cette saison. Notons qu'Ivan Hasek, le cerveau et maître à jouer du Racing, victime d'une pubalgie, avait de plus en plus de mal à tenir sa place sur le terrain. Il dut se résoudre, la mort dans l'âme, à subir cette opération inévitable et quitter durant de longs mois les terrains de football. Orphelin de son génie tchèque, devant affronter des adversaires effectuant la partie de leur vie et recroquevillés en défense, le Racing connut sa traditionnelle baisse de régime d'hiver. Il connu sa première défaite à Nice lors de la journée suivante, une défaite qui en appela hélas d'autres, et qui lui fit finalement perdre son mano à mano avec Bordeaux. Le Racing dut dire adieu à ses espoirs de remontée directe suite à une douloureuse défaite lors de l'avant dernière journée face à ... Istres ! Il dut même s'employer jusqu'à la dernière journée pour finalement décrocher la deuxième place donnant le droit de recevoir lors du match de prébarrage. Istres, auteur d'une très belle fin de saison, termina finalement 3e, à un point du Racing, mais ne put décrocher sa place en D1. La fin de l'histoire est connue de tous, avec ce match contre Rennes et la frappe de Keshi...
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