Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Une entame fatale

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Après-match
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Par filipe
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© jeanclaude

La Meinau copieusement garnie était belle, les Strasbourgeois combatifs et l'enjeu excitant. Malheureusement deux erreurs individuelles et la solidité parisienne auront gâché la fête tant espérée.

Si...
Oui, si cette frappe du pied droit avait été un peu moins croisée, le ballon aurait fait trembler les filets. Oui, si à l'ultime seconde de ce match Alvaro Santos n'avait pas vu son tir mourir à quelques centimètres du poteau droit parisien, le stade de la Meinau aurait exulté et le vacarme aurait été indescriptible.
Mais au lieu de cela, c'est le coup de sifflet final de l'arbitre qui retentit froidement dans un stade abasourdi, sanctionnant ainsi la défaite alsacienne. Un beau moment de sport, incontestablement, quoique très cruel pour les supporters strasbourgeois qui avaient placé beaucoup d'espoirs dans cette rencontre.
Car après le succès probant obtenu à Lille et une étonnante sixième place au classement, la réception du PSG était une belle occasion pour parvenir enfin à tutoyer les sommets de la L1. Encore fallait-il réaliser un match plein face à un PSG une nouvelle fois remanié par Paul Le Guen : après l'électrochoc jeunesse, l'entraîneur breton avait en effet choisi de redonner leur chance à quelques cadres bannis depuis quelques semaines. Sylvain Armand, Pegguy Luyindula, Jeremy Clément et Mario Yepes étaient donc titularisés dans une formation parisienne toujours invaincue à l'extérieur.

But sur contre
Or de match plein, il n'y en aura point côté alsacien. La faute à vingt premières minutes fatales.
Pourtant le Racing était plutôt bien rentré dans la partie, obligeant les Parisiens à jouer dans leur camp. Mais à la sixième minute, Amara Diané parvient à se jouer de trois défenseurs strasbourgeois comme lui seul sait le faire et permet à Luyindula d'alerter Ceara côté droit. Le Brésilien centre au premier poteau et son compatriote Rodrigo de s'y emmêler les pinceaux, envoyant le ballon dans ses propres filets.
Le PSG ouvre donc le score mais Strasbourg ne s'en laisse pas compter. Cinq minutes plus tard, Gameiro est à la réception côté droit d'une longue transversale déviée de la tête par Renteria. Malheureusement le contrôle du jeune strasbourgeois est défaillant et l'oblige à frapper dans un angle trop fermé pour espérer tromper Landreau sorti à sa rencontre.

Rodrigo à l'arrêt
Strasbourg pousse mais subit un nouveau contre malheureux. Rodrigo, encore lui, rate complètement sa relance en passant le ballon à Rothen qui peut alerter Loris Arnaud dans la profondeur. Ce dernier bat sans difficulté Cassard : 19ème minute, 0-2.
Le coup est rude pour des Strasbourgeois qui pourtant repartent une nouvelle fois à l'attaque, refusant de céder à l'abattement. Toujours dominateurs face à des Parisiens désormais plus attentistes, le Racing se crée sa plus belle occasion à la demi-heure de jeu suite à un corner de Cohade : Mouloungui s'élève au dessus de son adversaire et cadre parfaitement sa tête, malheureusement Landreau parvient à sauver sur sa ligne en boxant le ballon.

Des contres toujours dangereux
La mi-temps approche et Paris reste toujours dangereux en contre-attaque : moins bien huilé qu'à l'accoutumée, le jeu strasbourgeois permet aux Parisiens de réaliser plusieurs interceptions qui mettent en difficulté la défense alsacienne. Et il n'est probablement pas nécessaire de rappeler ici les qualités de percussion d'un Luyindula ou d'un Diané.
D'ailleurs au retour des vestiaires, c'est ce dernier qui alerte côté droit le même Loris Arnaud qui peut se présenter à nouveau seul devant Cassard. Cette fois-ci le portier alsacien parvient à s'interposer en repoussant du pied.

Renteria déchaîné

On a frôlé le 0-3, on file désormais vers la réduction du score : à la cinquantième minute, Johansen trouve Wason Renteria dans la surface. Le Colombien tente une frappe puissante en pivot qui termine sa course dans la lucarne parisienne. Un but splendide qui succède à celui tout aussi magnifique de Gameiro il y a quinze jours et celui de Rodrigo la semaine passée. Et surtout qui permet au Racing de relancer complètement le match.
La Meinau pousse, persuadée qu'un retournement de situation est possible, et le Racing obtient quelques corners successifs sans pour autant parvenir à égaliser. La rentrée de James Fanchone redynamise ensuite le côté droit et Renteria, le showman, harangue encore plus le public.
Pourtant Paris – qui n'avait encaissé qu'un seul but à l'extérieur avant ce match - résiste parfaitement bien. Il faut donc attendre la 80ème minute pour assister à une nouvelle occasion strasbourgeoise : Fanchone frappe aux vingt mètres et récupère de la tête son tir contré par la défense. Il alerte ainsi Mouloungui dans la surface qui reprend acrobatiquement le ballon et égalise. Un but justement refusé par l'arbitre pour un hors-jeu de quelques centimètres.

La roue tourne
Toujours animés par une combativité née l'an passé en L2, les joueurs strasbourgeois n'abdiquent toujours pas et se créent une double occasion à la 88ème minute : dans la surface de réparation, la frappe cadrée de Rodrigo est contrée par Yepes pourtant au sol et sur le corner qui suit, c'est cette fois-ci Bellaïd qui s'élève plus haut que la défense parisienne particulièrement friable sur cet exercice. Malheureusement le ballon est encore capté par Landreau.
Le Racing pousse donc jusqu'à l'ultime seconde et cette action de Cohade qui s'infiltre dans les vingt mètres adverses, lançant parfaitement Alvaro Santos dans la surface de réparation. On connaît la suite. Si seulement, oui si seulement le Racing avait pu connaître la même réussite dans les ultimes minutes que l'an passé en Ligue 2...

L'état d'esprit toujours là
Mais le RCS s'incline donc et laisse passer une belle occasion de se rapprocher du podium. Dommage, bien qu'il n'y ait pas lieu d'avoir la rage against ce Racing-là, toujours aussi combatif et peu avare en efforts.
Et tandis que la presse va sans doute pérorer longuement sur la victoire parisienne, le Racing va pouvoir continuer à travailler tranquillement dans un relatif anonymat. Et si cela était finalement un mal pour un bien ? Après la défaite face au Mans, les Strasbourgeois avaient su parfaitement bien réagir : alors qu'on atteint déjà le premier tiers du championnat, on est en droit de rester résolument optimiste quant au classement final des Strasbourgeois si ces derniers conservent jusqu'en mai prochain le même état d'esprit.
Mais enfin il est vrai qu'avec des "si", on aurait mis Paris en bouteille.

filipe

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  • takl dans un but purement médical et psychologique, bien entendu, nous sommes tous des gentlemen
  • takl Est-ce qu'on se fait virer du Stub si on recommande à des contributeurs d'essayer activement la stimulation anale?
  • takl ça atteint des sommets ce soir
  • takl c'est horrible. C'est qui ce Goldman?
  • michaela Bravo goldman et ton humour macabre, encore un qui profite du malheur des autres pour faire la fête
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  • takl Le mec il s'auto accuse de sa propre tentative de meurtre et on lui cherche des poux :D
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  • gibi68 Il aurait pu partir avec les honneurs, mais là ça se finit en eau de boudin
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  • il-vecchio Le problème récurrent de la saison de trop qu'on déclare ne pas vouloir faire.
  • chrisneudorf Il s'est ridiculisé en Corse et là à Sochaux
  • chrisneudorf Il aurait mieux valu pour lui d'arreter après saison dernière
  • knack90 @lafoudre Liénard est hors de forme depuis son arrivée à Sochaux. Il nous fait une Chilavert, sauf qu'il joue pas gardien.

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