Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Valenciennes : Jean-Louis Borloo is watching you !

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Plus RCS-VA approche, plus racingstub plante. A cause du serveur "officiellement". Mais il y a un moment où cette version n'est plus crédible. Il est donc temps de déterrer non pas 250 000 francs mais un dossier classé Secret Défense.

(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution et humour !)


Il suffira d'insignes

Faisons tout d'abord appel à votre culture cinématographique. Pour le grand public, Valenciennes est la ville de naissance des acteurs Jean Lefebvre et de Pierre Richard qu'on retrouve dans des grands films d'espionnage tels que « Le grand blond avec une chaussure noire » ou encore « Mais où est passée la 7ème compagnie ?», des oeuvres devenues des références pour tous les instructeurs dans les cellules de formation des agents secrets du monde entier. Si on ajoute encore le fait que la ville se trouve près d'une rivière qui s'appelle « L'Escaut » comme Julie la bien nommée, et que son maire, Jean Louis Borloo, est le sosie imbibé de Peter Falk alias l'inspecteur Colombo, la piste de Valenciennes comme haut lieu des renseignements généraux se précise petit à petit.

Côté football, les Ch'tis ont cette fierté d'avoir une équipe pour chaque compétition : pour la Coupe de France il y a Calais, pour le championnat des tribunes il y a Lens, pour le nom qui fait peur aux enfants il y a Wasquehal et pour la maison de retraites pour Hollandais violeur et cocaïnomane il y a le LOSC. Devant un tel palmarès, que reste-t-il à Valenciennes ? Finalement pas grand chose. Et encore, pas grand chose c'est déjà beaucoup pour un club bien discret, trop discret même. En fait, si aux Etats-Unis il existe la zone 51 dans le désert du Nevada, la France a sa zone 59 dans le désert du palmarès de Valenciennes. Pas beaucoup de titres, mais la fierté d'avoir été choisie comme haut lieu de commandement de la DST. Valenciennes est son bras armé plus précisément ; non, pas son cerveau, rappelez-vous on est dans le Nord quand même.

VA l'ancienne?

Si vous ne partagez pas cette vision un poil paranoïaque, voici quelques arguments qui sauront vous convaincre. La Kultur de l'espionnage et de l'information remonte aux balbutiements du club. Regardez les noms d'anciens joueurs du VAFC : Blaczyk, Pazur, Erwin Wilczek, Wlodzimierz Lubanski, Petrus van Rhijn, Izydorzyk. A ce niveau-là, ce n'est plus des noms de plombiers polonais mais des noms de code d'agents de l'ex-URSS... Et pour montrer que 94 ans après la tradition n'a pas pris une ride, prenons l'exemple d'un des joueurs vedettes actuels du VAFC, à savoir Steve Savidan. Ce joueur a ouvert un restaurant qu'il a nommé « K9 ». Officiellement K c'est en hommage à sa femme (grosse Koquine ?) et 9 c'est son numéro de maillot. Les habitués des Chiffres et des Lettres ne sont pas dupes et ont rapidement reconnu la véritable signification 9 = 2 + 7. Or en remplaçant ces chiffres par leur place dans l'alphabet on obtient le mot... KGB ! Troublant, n'est-ce pas ?

Le grand bleu avec une chaussure blanche

En 1951, le club de Valenciennes s'appelle l'USVA, dont on retrouve la signification dans les archives du FBI sous la définition suivante : Undercover Secret Verification of Authenticity. En français, ça veut dire en fait que Valenciennes vérifiait si les clubs contre lequel il jouait étaient dignes d'être des clubs de légende ou non, une sorte de Label Rouge de la D1 en somme. Dès les années 30, il est dit qu'un mythe commençait à voir le jour du côté de l'Alsace. L'USVA se dépêcha de le vérifier en jouant contre Mulhouse en 1935. Bilan : 8-2 pour Valenciennes soit sa plus grande victoire à domicile depuis sa création. Bon ben c'est raté. Quelques années plus tard (en 1951 plus exactement), le Racing flambe en Coupe de France. Dès lors, l'USVA use de tous les moyens pour croiser sa route et à coups de menaces de contrôle fiscal, le club élimine successivement le LOSC, le RC Paris, l'AS St Etienne pour arriver en finale au Stade de Colombe où s'étaient entassées 62 000 personnes ! Le Racing l'emporte 3 à 0. L'USVA avait enfin trouvé la légende que les prophètes annonçaient depuis des siècles.

Arnaque, crime et botanique

Strasbourg-Valenciennes, c'est un peu le derby botanique entre le jardin des Deux Rives et le jardin de la Dérive avec ses versements occultes pour un match de football réalisé avec trucage. Mais encore une fois la vérité est ailleurs. En fait, l'USVA voulait piéger l'OM et ses mafieux depuis des lustres, si bien qu'en 1993 ils établirent un plan machiavélique en soumettant une grille tarifaire au club phocéen pour acheter un match. Valenciennes mit sur le coup ses deux meilleurs agents : un James Bond sud américain ("Jorge Burruchaga" ça se dit en argentin ) et Robert Christophe qui pour sa fausse identité inversa son nom avec son prénom pour pas qu'on le reconnaisse. La sardine du port mordit à l'hameçon et l'USVA n'eut plus qu'à lancer dans la cour un jeune stagiaire crédule, Jacques Glassman, pas vraiment au courant du stratagème, qui dévoila tout candidement que l'écrivain à succès Jean-Jacques Eydelie l'avait approché pour lui proposer une sorte de CDI.
Le piège fonctionne à merveille, Jacques Mellick brûle le macadam sur le chemin qui l'amène de Béthune à Paname, puis les médias et la justice se chargent du reste. Après ce succès grandiloquent, Valenciennes fait coup double en se retirant petit à petit de la compétition et des divisions professionnelles pour qu'on l'oublie un peu, et en envoyant en même temps ses meilleurs agents infiltrer les meilleurs réseaux du monde entier : David Régis(notez le même stratagème que Robert Christophe) prend la nationalité américaine et Wilfried Gohel fait une incursion dans le milieu mafieux corse puis investit la Chine. Quant au stagiaire Glassmann, il va sur l'Ile de la Réunion pour infiltrer TF1 qui y tourne l'épisode pilote de Koh Lanta. Pour finir, Jean-Pierre Bernès est capturé et est condamné à vêtir le costume de la mascotte du club, Valencygne, un gros cygne poilu qui, si on en croit le site officiel, « ne se nourrit que de candy up et de pitch qu'il partage avec son seul ami l'Ecureuil de la Caisse d'Epargne ». On a parfois la fin qu'on mérite.

Il suffira d'un cygne

Un 1er avril (ça ne s'invente pas...) 1996, sur le conseil de sa femme, l'inspecteur Peter Falk Borloo reprend la direction de l'USVA et renomme le groupe d'action : VAFC (autrement dit Violence Against Football Corruption). Bref, Valenciennes reprend du service dans sa lutte contre la corruption. En effet, de nouvelles affaires éclaboussent le football français : à la finale de Coupe de France de 1995, l'arbitre refuse un but de Marc Keller, Rémi Garde après avoir fait la veille du match des fouilles dans son jardin donne une balle plein axe à Paul Le Guen, enfin le VAFC soupçonne un arrangement entre la Ligue et Molinari pour que le FC Metz termine deuxième du championnat de France en 1998. Terrible. A coup de menaces de contrôle du fisc (on ne change pas des méthodes qui marchent) le VAFC remonte petit à petit les échelons mais est freiné par les lourdeurs de l'administration, si bien que quand il arrive en L1 Jean-Michel Aulas a déjà gagné aux enchères 5 titres de champion. Est-il donc trop tard ? Non, car il reste encore une chance de redonner au football français ses lettres de noblesse en permettant au Racing de devenir champion. Alors messieurs les Valenciennois, allons-y franchement et jouons cartes sous table : pour 3 points c'est combien... ?

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