Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le verre à moitié vide

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Après-match
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Par filipe
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Furlan doit trouver les solutions... © Karim Chergui

Plus emprunté et moins agressif depuis quelques semaines, le Racing fait du surplace au classement. Un constat renouvelé face à Valenciennes et qui pourrait pousser au pessimisme à l'entrée de l'hiver.

Des changements imposés
Bellaïd, Abdessadki et Renteria partis en sélection nationale durant quinze jours, certains remplaçants strasbourgeois ont profité de la trêve internationale pour se faire une belle place dans les petits papiers de Jean-Marc Furlan. C'est le cas de Jacob Mulenga qui fêtait à l'occasion de cette quinzième journée sa première titularisation en L1, mais aussi de Pierre Ducrocq qui remplaçait en défense centrale un Bellaïd fatigué et légèrement blessé.
Et après la déroute monégasque, ce Racing quelque peu modifié cherchait avant tout à se rassurer face à une équipe valenciennoise solide depuis l'entame du championnat. Se rassurer et gagner, pour mettre fin à trois mois d'insuccès à domicile.
Et les Strasbourgeois entament plutôt bien la rencontre, portant rapidement le jeu dans le camp des visiteurs : dès la cinquième minute, le Racing aurait pu se voir récompenser après une grossière erreur du gardien adverse dégageant directement sur Mulenga. Surpris, l'attaquant prêté par Châteauroux ne parvient pas à se mettre en position de tir.

Première mi-temps insipide
Sans être réellement dangereux, le Racing poursuit sur ses bonnes intentions à la quinzième minute grâce à Mulenga qui, dans l'axe, lance Kevin Gameiro sur son côté droit. Le jeune attaquant strasbourgeois pénètre dans la surface mais frappe au dessus des cages.
Passé le premier quart d'heure, le Racing se laisse peu à peu endormir par des Valenciennois jouant haut et profitant de chaque récupération de balle pour se montrer inquiétant dans le camp alsacien. Strasbourg est trop imprécis et maladroit pour se montrer vraiment dangereux, à l'image de Jacob Mulenga, qui a tout de même le mérite de mettre à contribution la défense adverse par sa combativité et sa puissance.
C'est d'ailleurs encore le Zambien qui reprend de la tête un coup-franc de Cohade à la demi-heure de jeu, un tir croisé - le premier et quasiment seul cadré de cette première mi-temps - bien capté par Penneteau.

Valenciennes pose son jeu
Peu à peu la tactique valenciennoise porte ses fruits : regroupés en défense, maîtrisant les Alsaciens, les hommes d'Antoine Kombouaré contrôlent le ballon et s'approchent dangereusement du but gardé par Cassard. Leur plus belle occasion intervient à la 38ème minute, où un débordement de Mater trouve Sebo qui frappe instantanément : Cassard effleure un ballon s'écrasant sur la barre transversale. Strasbourg a eu chaud et la mi-temps tombe à pic pour tenter de repartir de l'avant.

Une meilleure seconde mi-temps...
Pourtant ce sont les visiteurs qui repartent de plus belle, multipliant les offensives au coeur de la défense alsacienne. Strasbourg est en difficulté et pour donner un nouveau souffle à son équipe, Furlan lance Abdessadki à la place de Gameiro (54ème). Ce changement correspond au début du bon quart d'heure strasbourgeois et surtout à la plus belle occasion du Racing : à la 57ème minute, Cohade lance Johansen côté gauche qui parvient à centrer à ras de terre. Le ballon passe devant le but, Penneteau ne peut intervenir et au second poteau, Mouloungui, à quelques mètres de la ligne de but, se jette sur le ballon mais voit sa reprise s'envoler au dessus de la barre transversale.
Deux minutes plus tard, nouvelle opportunité, encore par l'intermédiaire de Mouloungui qui frappe aux 16 mètres. Son tir est dévié et Penneteau parvient à la détourner par réflexe. Mulenga qui a suivi tente de reprendre de volée dans un angle fermé : le ballon termine dans le petit filet.

... mais un manque d'efficacité
On pense alors Strasbourg capable d'arracher l'avantage à la marque, d'autant que sur un centre de Szelesi, c'est à nouveau Mouloungui qui, de la tête, oblige Penneteau à se coucher (65ème).
Mais Valenciennes laisse passer l'orage et, avec beaucoup de maîtrise, reprend la main sur le match. Si ce n'est sur l'un ou l'autre coup-franc ou corner, le Racing ne se crée plus de réelles occasions. Et Valenciennes continue de se montrer inquiétant sur chaque offensive. Roudet frappe à la 70ème minute : le ballon frôle la transversale. Savidan se présente devant Cassard à la 73ème : le gardien plonge pour écarter le danger.
Furlan change alors ses plans à un quart d'heure du terme, en remplaçant Mouloungui par Renteria et Mulenga par Alvaro Santos. Des changements sans résultat, puisque c'est encore Valenciennes qui se crée la dernière occasion à quelques minutes de la fin : sur un corner, Paisley dégage un ballon cafouillé dans les pieds de David Sommeil, dont la frappe peu puissante file cependant vers la lucarne. Heureusement Cassard est attentif et sauve le point du nul.

Encore 22 points à prendre
Un 0-0 plutôt logique qui confirme que le Racing n'a plus les mêmes facilités qu'en début de saison. Manque de fraîcheur pour l'entraîneur, jeu trop prévisible pour le capitaine Rodrigo, les Strasbourgeois vont devoir trouver les solutions pour mettre fin à cette fébrilité à domicile : avec 20 points au compteur, plus de la moitié du chemin qui mène au maintien est encore à faire.
Les optimistes diront que la première moitié a déjà été quasiment accomplie au bout de seulement quinze matchs... Oui mais voilà, le remarquable début de saison du Racing a rendu les supporters plus ambitieux que cette dixième place occupée aujourd'hui, expliquant sans doute les quelques sifflets de la fin du match et cette impression de voir surtout un verre à moitié vide.
Mais à défaut d'avoir été inspiré offensivement, le Racing a mis fin face à Valenciennes à sa série de défaites et s'est rassuré sur le plan défensif. Suffisant pour affronter Lyon à Gerland dimanche prochain ? Peut-être pas. Mais avec la performance une nouvelle fois solide de Cassard, Paisley ou Rodrigo et le retour en forme attendu de Bellaïd, Abdessadki et Renteria, il n'est pas écrit qu'au cours d'une période hivernale rarement favorable au Racing, ils seront finalement nombreux à pouvoir lui faire boire la tasse.

filipe

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  • takl dans un but purement médical et psychologique, bien entendu, nous sommes tous des gentlemen
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  • knack90 @lafoudre Liénard est hors de forme depuis son arrivée à Sochaux. Il nous fait une Chilavert, sauf qu'il joue pas gardien.

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