Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - VAFC, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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© kibitz

Il y a un article qui met la rédaction de racingstub en émoi depuis la divulgation du fumeux calendrier de la L1 citron. Il s'agit de celui que vous avez dans les mains et qui détaille les événements s'étant déroulés hors du rectangle vert samedi.

Depuis cet été, le coté tribunes de ce RCS-VAFC fait l'objet de la convoitise des rédacteurs occasionnels, véritables journalistes en culottes courtes. Pour être honnête ce fut id qui remporta la mise, en éliminant successivement conanau cours d'un duel d'épluchage de citron (les mêmes que ceux utilisés par la Ligue pour ajouter un zeste d'intérêt à la L1), puis kibitz au calcul mental (quelle est la racine carrée d'un rectangle isocèle ?)(NDLR : ben voyons...) et enfin votre humble serviteur dans une NakedRace autour d'Obernai (une NakedRace c'est bien évidemment une épreuve de rapidité pour remplir sa déclaration d'impôts). Mais voilà monsieur id s'est subitement mis en grève samedi à 19H, pour une sombre histoire de TVA et de retraite spirituelle dans les Vosges.
Tout ça pour vous prévenir que votre humble serviteur a du quitter précipitamment femmes et enfants (je bosse à mi-temps dans une usine fabriquant des baskets) et se rendre à la Meinau, pour vous informer de ce qui c'est réellement passé lors de ce match.

L'avant-match
Il est donc 19H passé de quelques minutes quand j'approche de la Meinau par l'avenue de Colmar, à la recherche d'un raccourci que jamais je ne trouvai. A ma grande surprise, cette dernière est particulièrement embouteillée, bien que le match de ce soir n'ait pas vraiment enflammé les passions au cours de la semaine. Cette perturbation du trafic est le fait d'une grosse cent-cinquantaine de supporteurs se dirigeant vers le stade en empruntant la chaussée principale. Banderoles à la main, ils chantent en Français et en Allemand des chants en l'honneur du Herta Berlin, du Karlsruhe Sport Club et du RCS, ainsi que contre le foot business et la répression envers les supporteurs. Arrivés devant les guichets, tous se mettent subitement assis et entonnent en coeur le désormais célèbre HUMBA, chant symbolisant à Strasbourg l'amitié entre les trois villes.
A l'intérieur du stade, tout le monde parle de l'onéreux calendrier que le Racing proposera bientôt à ces fans, ainsi que des nouveaux sièges bleus en tribune nord. Il se murmure que pour chaque calendrier vendu le club remplacera un siège au stade. Sinon, pas grand-chose d'autre à signaler, ah si il fait froid !

Le match
Il est temps pour les joueurs de rentrer sur le terrain, et le Kop se pare de ses plus beaux atours pour recevoir comme il se doit ses inviter venus tout spécialement du Wildparkstadion où s'était déroulé la veille la rencontre entre le KSC et le Herta BSC. Le haut du virage est recouvert par deux drapeaux français et allemand, tandis que sur la partie basse se déploie un voile représentant un ultra de chaque club. Cette dernière composante du tifo est particulièrement réussie, et pour cause elle est réalisée sur du tissu et non du plastique comme c'est d'habitude le cas. Les artistes des UB90 ont donc pu se permettre encore plus de détails avec ce support.
Le match démarre sur les chapeaux de roue, l'ambiance décolle... ou pas. La rencontre n'est pas de qualité et on s'ennuie ferme dans les travées. Paradoxalement peu de spectateurs tentent de tromper cet ennui en chantant. Seuls quelques irréductibles probablement échauffés par les verres de l'amitié chantent et pogotent devant les capos. Les deux animateurs du stade ne ménagent pourtant pas leurs efforts pour réveiller une Meinau qui sombre au fil de la saison dans la léthargie. Difficile d'établir un lien de cause à effet, mais il est maintenant avéré que le moins les chants se font entendre, le moins de points le Racing engrange à domicile.

La deuxième mi-temps ressemble étrangement à la première, même si les efforts des joueurs en fin de match réussissent à réveiller quelque peu les tribunes. Malheureusement, le score reste vierge et effarouché, et le public est quitte pour aller se rhabiller. L'arbitre siffle la fin du match, la Meinau aussi. Ce n'est pas une bronca telle que les Alsaciens en ont le secret, mais un rappel à l'ordre : « les matchs sont presque aussi chiants que l'an dernier et l'équipe ne gagne plus chez nous ! ».
Les joueurs viennent tout de même saluer le public, mais pas trop non plus. Peut être étaient-ils pressés d'aller se réchauffer dans les vestiaires ?

C'est tout ?
Bien évidemment non, je me suis permis une légère fantaisie temporelle pour pouvoir finir en beauté : la cerise sur le chapeau, les ronds de cuirs, le beffroi du village !
Tout le village est en effet au courant que la date du 25 Novembre avait été choisie pour un happening pelliculaire. A l'initiative de quelques stubistes, une photo de famille a été planifiée à la mi-temps. Souvenir numérique et avant tout rencontre bien réelle entre membres de la petite communauté des communes du stub. Une bonne trentaine (vous aurez remarqué que je suis pas doué pour estimer la taille des groupes) de stubistes sont présents et se prêtent à cette séance de shooting. D'autres observent d'un peu plus loin la scène, timides ou peut être tout simplement ne voulant pas être reconnus au boulot.
La qualité de la photo est en net progrès depuis Paris, gageons qu'elle sera optimale pour la réception de Caen et le sacre du RCS en mai prochain.
Allez Racing !

guigues

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