Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Aux Niçois, qui mal y pensent...

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Avant-match
Lectures
Lu 1.463 fois
Auteur(s)
Par manwithnoname
Commentaires
0 comm.
rcs01.jpg
© steph06

Entre des Strasbourgeois en manque de confiance offensive et des Niçois décimés par les absences, la rencontre de ce soir s'annonce indécise. Un match qu'il faut pourtant remporter, côté Racing, afin de ne pas laisser le doute et la crainte s'instal

Les Aiglons se posent à la Meinau
Après la qualification en Coupe de France, arrachée dans la douleur contre l'équipe de Rouen (CFA), et ce en dépit de la présence des titulaires habituels, le championnat de Ligue 1 reprend ses droits pour le Racing qui, pour son premier match de la phase retour, débute par le match piège par excellence : la réception de l'OGC Nice à la Meinau. Match piège, d'abord, parce que les Strasbourgeois retrouvent pour l'occasion un de leurs meilleurs ennemis, le fameux "Général Hiver", qui n'évoque jamais de bons souvenirs du côté alsacien. Match piège, ensuite, parce que les dernières sorties du Racing ont nourri de nombreuses incertitudes, du point de vue de l'efficacité offensive et de l'état de fraîcheur des troupes, qu'il conviendra impérativement de lever face aux Aiglons. Match piège, enfin, parce que la réputation de l'adversaire n'est plus à faire et que, même amputé d'éléments clé, le Gym reste redoutable pour n'importe quelle équipe de Ligue 1. Présentation des enjeux de cette rencontre.

Impératif de résultats pour le Racing
Si à première vue la réception de Nice à la Meinau ce soir ne donne pas l'impression d'être une affiche spectaculaire, il se pourrait bien qu'elle s'avère, au bout du compte, être l'un des tournants de la saison. En effet le Racing, au moment d'aborder le deuxième versant de la saison 2007-2008, doit impérativement enrayer son progressif affaissement au classement, qui le rapproche, insensiblement mais dangereusement, de la zone rouge, et engranger au plus vite les points qui lui permettront d'atteindre son objectif : le maintien. Pour cela, il lui faut renouer avec la victoire à domicile qui, si l'on excepte la belle victoire face à Rennes (3-0), le fuit ostensiblement depuis le mois d'août. Et, par conséquent, retrouver le chemin des filets, tâche qui sera malaisée du fait des nombreuses défections - et déceptions - qui caractérisent l'attaque alsacienne ces derniers temps. Manuel Dos Santos, le latéral strasbourgeois, est le premier à reconnaître que le maintien passera par de bons résultats à la Meinau : « L'idée, contre Nice, est de rester sur la dynamique de fin d'année 2007 à la maison, où nous avions terminé par une victoire et un nul, sans prendre de but. Lors de ces matches retour, d'ailleurs, il faudra engranger un maximum de points à la Meinau ». Et, concernant la relative inefficacité offensive du Racing ces derniers temps, il ne dit pas autre chose : "cela fait partie de nos objectifs lors des matches retour: être plus efficaces."

Parfum d'Europe ou rentrée dans le rang pour les Niçois ?
Pour les Niçois, la chanson est toute autre. L'opération maintien est en bonne voie et leur belle place actuelle (7ème), due principalement à un parcours sans faute à domicile, leur permet encore de rêver d'accrocher les places européennes. Nul doute que les Niçois, que l'on n'attendait guère à pareille fête, auront à coeur de prouver que l'embellie qu'ils connaissent depuis le début de saison n'est pas qu'un feu de paille. Mais, si la pression des résultats n'est pas aussi forte du côté azuréen, les Aiglons savent pertinemment qu'ils ont les moyens d'aller chercher un nul encourageant face à un Racing coutumier du fait à domicile (5 nuls en 10 matches). Tout dépendra de leur état de forme, beaucoup de titulaires, s'ils ne sont pas sur le flanc ou partis pour la CAN, relevant de blessure, et nombre de réservistes étant appelés en équipe première pour l'occasion. De surcroît, l'OGC Nice partira sur un pied d'égalité avec le Racing sur, au moins, un point : les deux équipes ont, en effet, dû batailler ferme, jusqu'aux prolongations, pour passer au tour suivant en Coupe de France. Ainsi, Nice a fini par vaincre Le Havre (2-1) au Ray au terme d'une partie brouillonne et mal maîtrisée par les locaux. Même si leur situation reste enviable, les Niçois ont donc quelques raisons de ne pas céder à l'euphorie.

Strasbourg : résoudre l'équation offensive
Jean-Marc Furlan peut compter, d'une manière générale, sur un groupe au grand complet, puisque seul Kevin Gameiro, en attaque, est incertain pour le match contre Nice. Stéphane Cassard, après l'intérim de Puydebois en Coupe, va retrouver sa place au poste de gardien de but. La prestation rassurante de Guillaume Lacour en défense contre Rouen va certainement encourager son entraîneur à l'aligner d'entrée sur le flanc droit. La charnière centrale sera composée de la paire habituelle Bellaïd-Paisley (de retour de suspension), Pierre Ducrocq prenant place sur le banc, et Dos Santos reste solidement accroché à son poste d'arrière gauche. Au milieu, en plus des inamovibles Cohade et Rodrigo, Eric Mouloungui fera son grand retour sur l'aile gauche, tandis que Johansen et Abdessadki devraient se partager l'axe et le flanc droit. En attaque, la sanction infligée à Wason Renteria conduit, sans surprise, à postuler que c'est Alvaro Santos qui occupera sa place en pointe. Une formation somme toute classique pour un Jean-Marc Furlan peu disposé à bouleverser ses plans et à bousculer ses titulaires.

Equipe


Nice : construire une équipe compétitive
Au moment d'aborder la rencontre de samedi, Frédéric Antonetti doit faire face à plusieurs forfaits et de nombreuses absences qui amputent gravement l'effectif niçois. Ainsi, manqueront à l'appel samedi soir pour cause de compétition continentale des éléments comme Apam, Diakité, Job, Kanté et Koné. Mais feront défaut également, sur blessure, les défenseurs Vincent Hognon et Mohamed Yahaya. Un vrai casse-tête pour leur entraîneur qui perd là plusieurs titulaires indiscutables et qui est obligé de puiser dans les réserves pour composer son équipe. Heureusement pour lui, Hugo Lloris gardera bien les buts azuréens, protégé par une défense tenue sur les côtés par Barul (à droite) et Jeunechamp (à gauche). Il est probable que la charnière centrale soit totalement inédite, avec le jeune Ismaël Gace épaulé par le nouvel arrivant, l'ex-Sedanais Alaeddine Yahia, venu compenser le départ du défenseur emblématique Pancho Abardonado pour Nuremberg. Le milieu, lui, devrait rester d'une facture classique : Balmont (ou Echouafni)-Hellebuyck-Rool jouant les essuie-glaces derrière le Brésilien Ederson. Devant, les deux places se disputeront entre le vétéran Laslandes, Job et Bamogo.

Equipe

manwithnoname

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Aucun stubiste connecté...


Stammtisch

Mode fenêtre Archives