Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Vivement le printemps

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Par filipe
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Le Racing souffre à domicile © lola

Le Racing espérait se refaire une santé offensive en profitant de la fragilité des Niçois affaiblis par la CAN. Mais le retour de bâton fut bien rude...

Une attaque en questions
Avant la réception des Niçois, Jean-Marc Furlan ne cachait pas sa principale cause d'inquiétude : « nous avons nos interrogations, la première étant de savoir comment on va marquer des buts à l'OGC Nice ». Avec seulement quatre buts inscrits sur les sept derniers matchs, l'attaque strasbourgeoise était logiquement au centre des débats, d'autant qu'elle était privée ce samedi soir de Mulenga (parti à la CAN), Mouloungui (blessé) et devant composer avec des joueurs en phase de reprise (Gameiro), en méforme (Alvaro), puni (Renteria) ou trop tendre (Durak).
Et pour parvenir à les marquer, ces buts, Furlan opta finalement pour l'option Alvaro Santos seul en pointe, chargé de conclure les attaques menées par Fanchone, Abdessadki et Johansen, pendant que Gameiro occupait le banc au côté de Renteria, sanctionné pour être rentré tardivement de ses vacances.
Des congés dont n'est d'ailleurs toujours pas revenu le préposé au panneau d'affichage, puisque au moment de la présentation des équipes c'est le onze strasbourgeois aligné face à Nancy qui nous fut proposé.

Le duel Cassard/Ederson
Une grossière ruse pour tenter de tromper l'adversaire ? Il en fallait bien plus pour déstabiliser les Niçois, pourtant fortement amoindris par les départs de joueurs clés à la CAN (Kanté, Apam, Koné principalement) ou les blessures (Vincent Hognon). Face à une défense niçoise new-look, on espérait donc bien voir les Strasbourgeois inspirer offensivement.
Pourtant, dès la deuxième minute de jeu, c'est Nice qui se crée une énorme occasion par l'intermédiaire d'Ederson : le Brésilien s'infiltre dans la défense, entre dans la surface et arme une frappe que Cassard sauve du pied.
Cinq minutes plus tard, on retrouve les mêmes acteurs : grâce à sa technique et sa vivacité, Ederson se débarrasse à nouveau de son adversaire et tente une frappe soudaine des 30 mètres. Cassard écarte le ballon de sa lucarne.

Cassard repousse encore l'échéance
Le début de match est plutôt rythmé et, autant le dire, c'est uniquement grâce aux Niçois. Et en particulier à ce diable d'Ederson qui est décidément dans tous les bons coups, puisque c'est encore lui qu'on retrouve à l'entrée de la surface suite à une passe de Laslandes. Le milieu offensif du Gym place un tir du droit que Cassard parvient une nouvelle fois à sortir du cadre (18ème minute).
Côté Racing, rien à signaler si ce n'est les premiers sifflets qui se font entendre à la demi heure de jeu. C'est d'ailleurs à la trentième minute que Strasbourg se montre enfin à son avantage : Alvaro Santos remise en retrait pour Johansen un centre venu de la droite. Le Colmarien frappe en demi-volée à l'entrée de la surface mais ne cadre malheureusement pas.
Totalement en manque d'inspiration et face à des Niçois parfaitement à l'aise, ce sera la seule occasion alsacienne pendant ces 45 premières minutes. La dernière pour les deux équipes d'ailleurs, au cours d'une première période extrêmement terne.

Ederson s'impose enfin
Et si le score est resté vierge, c'est à Cassard qu'on le doit, le portier alsacien étant l'auteur de trois arrêts déterminants. Mais aussi décisif qu'il puisse être, l'ancien Sochalien ne pourra rien au cours du quatrième duel qu'Ederson lui propose. 51ème minute, Laslandes trouve encore le Brésilien côté gauche. Il repique dans l'axe et à l'entrée de la surface enroule sa frappe du pied droit. Le ballon file dans la lucarne : Cassard est battu, 1-0 pour les visiteurs.
C'est à cet instant-là qu'on aimerait évoquer la réaction d'orgueil alsacienne et décrire les occasions du Racing. Mais, bien que les entrées de Renteria (58ème) et Gameiro (69ème) redynamisent quelque peu la ligne d'attaque, Strasbourg reste désespérément sans inspiration offensive.
Notons tout de même ce corner de Johansen à la 72ème minute que Rodrigo aurait pu convertir en but au premier poteau si Rool n'était pas passé par là, ou encore ce coup-franc à la 86ème minute du même Johansen détourné par Lloris vers Dos Santos, dont la frappe sera rapidement contrée.

Retrouver la confiance
Sinon, rien à signaler, Strasbourg s'incline en toute logique face à une équipe qui a parfaitement maîtrisé son match, sans avoir beaucoup à se forcer.
Toujours 14ème au classement, le Racing ne compte que quatre points d'avance sur le premier reléguable. Deux, si Lens s'impose ce dimanche. Une situation délicate, bien loin de l'enthousiasme du joli début de saison qui avait pris forme le soir d'une victoire face à Auxerre.
L'AJA, justement prochain adversaire du Racing et son suivant immédiat au classement. Après plus de six heures sans le moindre but inscrit, il faudra y marquer et se rassurer. Histoire de ne pas tout gâcher...

filipe

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