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- Par almendralejo
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Dans quelles dispositions seront les Auxerrois pour accueillir le Racing ? Pourquoi et comment l'AJA occupe une mauvaise 16ème place? Les réponses tout de suite et maintenant (ou peut-être pas).
En guise d'introduction... les entraîneurs ont le masque
Jean Fernandez n'est pas content. Le soir du 15 août, son équipe repart de la Meinau avec trois buts dans la musette et la dernière place en sus. Le bilan est famélique comme Guy Roux en début de carrière, zéro point, zéro but marqué et comme pour narguer, un Colombien fait des pas de danses devant des Alsaciens qui vivent un rêve. Le Racing avait battu Auxerre 3-0.
Jean-Marc Furlan fait les gros yeux. Autre temps, autre visage. Et ce n'est pas parce que Renteria fournit encore une excuse invraisemblable pour un de ses retards, ce n'est pas non plus pour Abou qui tacle Pierre Ginestet qui longeait le bord de touche du terrain d'entraînement. Non, Jean-Marc Furlan regagne le vestiaire à la fin du match contre Nice, avec une défaite, une inefficacité offensive alarmante et le plus mauvais classement du Racing cette saison 2007/2008. Pour ce qui est du « maintien confortable », autant dire que cela gratte un peu.
42 points sinon rien
Samedi, au stade de l'Abbé Deschamps, le 15ème affronte le 16ème. Alors que les cartes pour le maintien sont rebattues (neuf équipes désormais en six points), ces deux équipes doivent engranger des points pour accrocher le bon wagon. Mais au grand dam de ses supporters, c'est le chemin inverse que semble emprunter le Racing avec seulement deux victoires sur les dix derniers matchs. L'équipe n'a pas inscrit de but depuis trois matchs, les carences de l'animation offensive en effraient plus d'un. Alors peut-être qu'un voyage en Bourgogne, une petite visite chez la deuxième plus mauvaise défense, va ramener la folie et le brio dans l'attaque alsacienne. Car comme le dirait le regretté Thierry Rolland, la défense d'Auxerre, « ce n'est pas la sécurité sociale », 30 buts en 20 matchs, quelques résultats folkloriques dans une ligue 1 hermétique, des compos balbutiantes et deux gardiens qui n'ont pas convaincu définitivement. Renteria, Gameiro (en la regrettable absence de Mouloungui), Fanchone ou Alvaro Santos auront donc une possibilité de faire parler la poudre, comme ils le firent contre Lille, Rennes ou Toulouse. C'est donc dans leur corde. De surcroît, en l'absence du joker Sammy Traoré, défenseur d'expérience, aka le « patron », prêté par le PSG, Jean Fernandez devra composer une défense à trois - Tamas, Mignot, Grichting - quelque peu expérimentale. C'est ici un des enjeux du match, la clef des champs, si vous voulez : l'attaque alsacienne soutenue par les très techniques Johansen et Abdessaki saura-t-elle se ressaisir de son impuissance, saura-t-elle affoler une défense en manque de fiabilité ? Gageons que Renteria aura des envies de faire regretter ses mises au ban.
Toutefois, si Auxerre s'est délesté de ses éphémères recrues au mercato, tel Maoulida ou Lesage, le club icaunais possède toujours quelques valeurs sûres. Le Danois Kahlenberg semble retrouver son niveau de 2005 en étant le distributeur inspiré, l'accélérateur de l'entre-jeu, Pedretti, le récupérateur qui se forge une carrière à la Violeau et Niculae, le buteur roumain et efficace offrent de la consistance à une équipe, encore en course dans les différentes coupes. Aidée des prometteurs Chafni, Lejeune et Jaurès, Auxerre devrait se défaire des tréfonds engluants de notre championnat. Car comme ce fut le cas la saison passée, l'AJA devrait, selon les observateurs, compenser une piètre partie de saison par une seconde bien plus convaincante, pour prouver à la France du football que l'AJA existe aussi sans Guy Roux.
Jean Fernandez n'est pas content. Le soir du 15 août, son équipe repart de la Meinau avec trois buts dans la musette et la dernière place en sus. Le bilan est famélique comme Guy Roux en début de carrière, zéro point, zéro but marqué et comme pour narguer, un Colombien fait des pas de danses devant des Alsaciens qui vivent un rêve. Le Racing avait battu Auxerre 3-0.
Jean-Marc Furlan fait les gros yeux. Autre temps, autre visage. Et ce n'est pas parce que Renteria fournit encore une excuse invraisemblable pour un de ses retards, ce n'est pas non plus pour Abou qui tacle Pierre Ginestet qui longeait le bord de touche du terrain d'entraînement. Non, Jean-Marc Furlan regagne le vestiaire à la fin du match contre Nice, avec une défaite, une inefficacité offensive alarmante et le plus mauvais classement du Racing cette saison 2007/2008. Pour ce qui est du « maintien confortable », autant dire que cela gratte un peu.
42 points sinon rien
Samedi, au stade de l'Abbé Deschamps, le 15ème affronte le 16ème. Alors que les cartes pour le maintien sont rebattues (neuf équipes désormais en six points), ces deux équipes doivent engranger des points pour accrocher le bon wagon. Mais au grand dam de ses supporters, c'est le chemin inverse que semble emprunter le Racing avec seulement deux victoires sur les dix derniers matchs. L'équipe n'a pas inscrit de but depuis trois matchs, les carences de l'animation offensive en effraient plus d'un. Alors peut-être qu'un voyage en Bourgogne, une petite visite chez la deuxième plus mauvaise défense, va ramener la folie et le brio dans l'attaque alsacienne. Car comme le dirait le regretté Thierry Rolland, la défense d'Auxerre, « ce n'est pas la sécurité sociale », 30 buts en 20 matchs, quelques résultats folkloriques dans une ligue 1 hermétique, des compos balbutiantes et deux gardiens qui n'ont pas convaincu définitivement. Renteria, Gameiro (en la regrettable absence de Mouloungui), Fanchone ou Alvaro Santos auront donc une possibilité de faire parler la poudre, comme ils le firent contre Lille, Rennes ou Toulouse. C'est donc dans leur corde. De surcroît, en l'absence du joker Sammy Traoré, défenseur d'expérience, aka le « patron », prêté par le PSG, Jean Fernandez devra composer une défense à trois - Tamas, Mignot, Grichting - quelque peu expérimentale. C'est ici un des enjeux du match, la clef des champs, si vous voulez : l'attaque alsacienne soutenue par les très techniques Johansen et Abdessaki saura-t-elle se ressaisir de son impuissance, saura-t-elle affoler une défense en manque de fiabilité ? Gageons que Renteria aura des envies de faire regretter ses mises au ban.
Toutefois, si Auxerre s'est délesté de ses éphémères recrues au mercato, tel Maoulida ou Lesage, le club icaunais possède toujours quelques valeurs sûres. Le Danois Kahlenberg semble retrouver son niveau de 2005 en étant le distributeur inspiré, l'accélérateur de l'entre-jeu, Pedretti, le récupérateur qui se forge une carrière à la Violeau et Niculae, le buteur roumain et efficace offrent de la consistance à une équipe, encore en course dans les différentes coupes. Aidée des prometteurs Chafni, Lejeune et Jaurès, Auxerre devrait se défaire des tréfonds engluants de notre championnat. Car comme ce fut le cas la saison passée, l'AJA devrait, selon les observateurs, compenser une piètre partie de saison par une seconde bien plus convaincante, pour prouver à la France du football que l'AJA existe aussi sans Guy Roux.
