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- Par manwithnoname
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Le stade de la Meinau rouvre ses portes en cette nouvelle année pour accueillir l'OGC Nice. Retour sur un club qui, emmené par Lloris, Balmont et autres Rool, semble avant tout miser sur une solidité défensive qui a fait ses preuves.
Redémarrage en Côte... d'Azur
Si le club azuréen semble avoir recouvré cette stabilité et cette sérénité qui lui faisaient tant défaut la saison dernière, c'est principalement pour avoir su balayer les incertitudes du début de saison, en apaisant les luttes de pouvoir internes et en opérant un recrutement estival ciblé et intelligent. Le sang neuf apporté à l'intersaison a ainsi permis de compenser la vague des départs qui a principalement concerné les joueurs importants de l'effectif niçois. Si le club a perdu des pièces aussi essentielles que Vahirua et Bellion dans le secteur offensif, et Varrault en défense, il a su recruter malin en relançant des valeurs sûres comme David Hellebuyck, perdu à Paris, et Vincent Hognon, un des piliers défensifs de Saint Etienne. Deux joueurs qui connaissent parfaitement bien les méthodes de Frédéric Antonetti, l'entraîneur corse, et qui ont su se fondre à merveille dans le collectif niçois. Si l'on ajoute à cela un Patrick Barul, venu compenser le départ de Fanni, sur l'aile droite de la défense, Job, auteur d'une saison honorable avec Sedan, et Bamogo, prêté par Marseille, l'on se rend compte que les Aiglons ont préféré, à un recrutement clinquant, l'apport de joueurs revanchards et désireux de se relancer en Ligue 1.
Un profil bas, non sans profits
Cette politique de profil bas a, semble-t-il, porté ses fruits, puisqu'à mi-championnat, l'OGC Nice peut se permettre ainsi de capitaliser sur son très bon début de saison, qui l'a propulsé en première partie de classement et lui offre, même, la possibilité de rester au contact des places européennes. Ce parcours encourageant doit beaucoup au fait que la mayonnaise a pris rapidement, un peu à la surprise générale, entre les nouveaux arrivants et les anciens du club, pour la plupart, des cadres restés fidèles au club malgré moult sollicitations : Lloris, Balmont, Ederson, Baky Koné, à qui l'on peut ajouter l'incontournable Cyril Rool et les deux anciens strasbourgeois Cédric Kanté et Olivier Echouafni.
C'est d'ailleurs essentiellement sur les épaules de ces cadres que repose la base de l'édifice élevé par Antonetti : Lloris confirme, matches après matches, qu'il est l'un des plus sûrs postulants à l'Equipe de France, le jeune Apam, titulaire indiscutable et indiscuté sur le flanc gauche, est un peu l'étoile montante d'une ligne défensive sécurisée par les deux briscards Hognon et Kanté, et aussi bien l'abattage de Balmont et d'Ederson au milieu que la vélocité de Koné en attaque font de Nice une équipe aussi bien rugueuse défensivement que dangereuse en contre-attaque.
Une défense solide, une attaque en berne
Au moment d'aborder l'autre versant de la montagne 2007-2008, un premier constat s'impose : l'OGC Nice brille, une nouvelle fois encore, comme il en a l'habitude depuis l'ère Gernot Rohr, par sa solidité défensive. Les chiffres l'attestent : les Aiglons possèdent la deuxième meilleure défense du championnat (14 buts encaissés) derrière Nancy (11) et devant Lyon (16). Si cela n'est pas pour étonner, au regard des noms qui la composent, plus étonnante et plus inquiétante est la relative atonie de la ligne offensive : Nice est une équipe qui marque peu (19 buts en autant de matches) et, surtout, rarement par ses attaquants. Derrière le toujours aussi performant Baky Koné (8 buts), les joueurs niçois ne se distinguent guère. Laslandes n'a plus la prolificité de ses belles années et Job et Bamogo se font remarquer surtout par leur discrétion.
Si réserve il doit y avoir sur la dynamique des Aiglons, c'est bien celle qui tient à leur faiblesse offensive et rien ne laisse présager que Nice se renforcera dans ce secteur au mercato, prenant ainsi le risque de souffrir en cas de blessure ou d'absence d'un de ses cadres. Au contraire, c'est plutôt dans le secteur défensif que les Aiglons entendent se remplumer, afin de parer à la saignée que la CAN va inévitablement opérer parmi ses Africains. Les Niçois sont donc tout à fait conscients que le plus dur est devant eux et qu'en plus des éventuels blessés ou suspendus, il leur faudra compter avec l'absence d'éléments majeurs de leur dispositif.
Invincibilité à domicile, fragilité à l'extérieur
Cette situation peut s'avérer tout à fait favorable pour le Racing si celui-ci trouve les moyens de percer la muraille azuréenne et de marquer face à une équipe réputée pour son herméticité. S'il est bien un endroit où ces Niçois s'avèrent friables, c'est bien à l'extérieur, où ils se montrent peu à l'aise depuis le début du présent exercice. Ses résultats encourageants, le Gym le doit surtout à son impressionnant parcours à domicile, ponctué de six victoires et quatre matches nuls, pour 14 buts inscrits et seulement 5 encaissés. Sans forcément avoir été transcendants dans le jeu, les Niçois ont souvent su s'avérer réalistes au stade du Ray, à l'image de leur victoire face au Racing lors de la deuxième journée.
Cette domination à domicile tranche à l'inverse avec leur médiocrité à l'extérieur, les Aiglons se révélant ainsi assez faibles loin de leurs bases (une seule victoire et quatre matches nuls, 5 buts inscrits, mais seulement 9 encaissés).
De bon augure pour le Racing ? En fait, il convient de nuancer ce propos : d'une manière générale, Nice est une équipe qui gagne peu, qui perd peu, et, surtout, une équipe dont l'attaque est économe en buts et dont la défense est relativement imperméable. Le Racing est donc prévenu : à lui de sortir le match qu'il faut pour bien démarrer l'année et pour éviter le spectre d'un match nul, et, a fortiori, celui d'une défaite, qui le placerait en situation délicate.
Si le club azuréen semble avoir recouvré cette stabilité et cette sérénité qui lui faisaient tant défaut la saison dernière, c'est principalement pour avoir su balayer les incertitudes du début de saison, en apaisant les luttes de pouvoir internes et en opérant un recrutement estival ciblé et intelligent. Le sang neuf apporté à l'intersaison a ainsi permis de compenser la vague des départs qui a principalement concerné les joueurs importants de l'effectif niçois. Si le club a perdu des pièces aussi essentielles que Vahirua et Bellion dans le secteur offensif, et Varrault en défense, il a su recruter malin en relançant des valeurs sûres comme David Hellebuyck, perdu à Paris, et Vincent Hognon, un des piliers défensifs de Saint Etienne. Deux joueurs qui connaissent parfaitement bien les méthodes de Frédéric Antonetti, l'entraîneur corse, et qui ont su se fondre à merveille dans le collectif niçois. Si l'on ajoute à cela un Patrick Barul, venu compenser le départ de Fanni, sur l'aile droite de la défense, Job, auteur d'une saison honorable avec Sedan, et Bamogo, prêté par Marseille, l'on se rend compte que les Aiglons ont préféré, à un recrutement clinquant, l'apport de joueurs revanchards et désireux de se relancer en Ligue 1.
Un profil bas, non sans profits
Cette politique de profil bas a, semble-t-il, porté ses fruits, puisqu'à mi-championnat, l'OGC Nice peut se permettre ainsi de capitaliser sur son très bon début de saison, qui l'a propulsé en première partie de classement et lui offre, même, la possibilité de rester au contact des places européennes. Ce parcours encourageant doit beaucoup au fait que la mayonnaise a pris rapidement, un peu à la surprise générale, entre les nouveaux arrivants et les anciens du club, pour la plupart, des cadres restés fidèles au club malgré moult sollicitations : Lloris, Balmont, Ederson, Baky Koné, à qui l'on peut ajouter l'incontournable Cyril Rool et les deux anciens strasbourgeois Cédric Kanté et Olivier Echouafni.
C'est d'ailleurs essentiellement sur les épaules de ces cadres que repose la base de l'édifice élevé par Antonetti : Lloris confirme, matches après matches, qu'il est l'un des plus sûrs postulants à l'Equipe de France, le jeune Apam, titulaire indiscutable et indiscuté sur le flanc gauche, est un peu l'étoile montante d'une ligne défensive sécurisée par les deux briscards Hognon et Kanté, et aussi bien l'abattage de Balmont et d'Ederson au milieu que la vélocité de Koné en attaque font de Nice une équipe aussi bien rugueuse défensivement que dangereuse en contre-attaque.
Une défense solide, une attaque en berne
Au moment d'aborder l'autre versant de la montagne 2007-2008, un premier constat s'impose : l'OGC Nice brille, une nouvelle fois encore, comme il en a l'habitude depuis l'ère Gernot Rohr, par sa solidité défensive. Les chiffres l'attestent : les Aiglons possèdent la deuxième meilleure défense du championnat (14 buts encaissés) derrière Nancy (11) et devant Lyon (16). Si cela n'est pas pour étonner, au regard des noms qui la composent, plus étonnante et plus inquiétante est la relative atonie de la ligne offensive : Nice est une équipe qui marque peu (19 buts en autant de matches) et, surtout, rarement par ses attaquants. Derrière le toujours aussi performant Baky Koné (8 buts), les joueurs niçois ne se distinguent guère. Laslandes n'a plus la prolificité de ses belles années et Job et Bamogo se font remarquer surtout par leur discrétion.
Si réserve il doit y avoir sur la dynamique des Aiglons, c'est bien celle qui tient à leur faiblesse offensive et rien ne laisse présager que Nice se renforcera dans ce secteur au mercato, prenant ainsi le risque de souffrir en cas de blessure ou d'absence d'un de ses cadres. Au contraire, c'est plutôt dans le secteur défensif que les Aiglons entendent se remplumer, afin de parer à la saignée que la CAN va inévitablement opérer parmi ses Africains. Les Niçois sont donc tout à fait conscients que le plus dur est devant eux et qu'en plus des éventuels blessés ou suspendus, il leur faudra compter avec l'absence d'éléments majeurs de leur dispositif.
Invincibilité à domicile, fragilité à l'extérieur
Cette situation peut s'avérer tout à fait favorable pour le Racing si celui-ci trouve les moyens de percer la muraille azuréenne et de marquer face à une équipe réputée pour son herméticité. S'il est bien un endroit où ces Niçois s'avèrent friables, c'est bien à l'extérieur, où ils se montrent peu à l'aise depuis le début du présent exercice. Ses résultats encourageants, le Gym le doit surtout à son impressionnant parcours à domicile, ponctué de six victoires et quatre matches nuls, pour 14 buts inscrits et seulement 5 encaissés. Sans forcément avoir été transcendants dans le jeu, les Niçois ont souvent su s'avérer réalistes au stade du Ray, à l'image de leur victoire face au Racing lors de la deuxième journée.
Cette domination à domicile tranche à l'inverse avec leur médiocrité à l'extérieur, les Aiglons se révélant ainsi assez faibles loin de leurs bases (une seule victoire et quatre matches nuls, 5 buts inscrits, mais seulement 9 encaissés).
De bon augure pour le Racing ? En fait, il convient de nuancer ce propos : d'une manière générale, Nice est une équipe qui gagne peu, qui perd peu, et, surtout, une équipe dont l'attaque est économe en buts et dont la défense est relativement imperméable. Le Racing est donc prévenu : à lui de sortir le match qu'il faut pour bien démarrer l'année et pour éviter le spectre d'un match nul, et, a fortiori, celui d'une défaite, qui le placerait en situation délicate.
