Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La victoire et le symbole

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Par filipe
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Gameiro refait parler de lui © Karim Chergui

Ce fut plus laborieux que festif, mais à l'occasion de son 2000ème match dans l'élite le Racing a assuré l'essentiel : la victoire face à Toulouse et un bon bol d'air au classement.

Une défense rassurante
La fâcheuse habitude de rater les soirées commémoratives étant prise depuis bien longtemps du côté de la Meinau, c'est avec une certaine fébrilité que l'on attendait de savoir comment le Racing allait gérer ce mercredi soir son 2000ème match en L1. Car au-delà du symbole, la situation au classement et l'enchaînement de performances inquiétantes rendaient cette rencontre face à Toulouse particulièrement importante.
La première satisfaction est donc de constater que Stéphane Cassard a pu passer une soirée plutôt tranquille dans ses cages, la faute à des Toulousains peu incisifs mais grâce aussi à une défense alsacienne bien en place. Cassard n'aura finalement qu'une seule véritable intervention décisive à effectuer, en toute fin de match et suite à un corner toulousain : au deuxième poteau, Gignac adressant une puissante volée à mi-hauteur bien repoussée par le gardien strasbourgeois.

Strasbourg se rassure
Car jusqu'à cette occasion, Strasbourg aura plutôt bien maîtrisé les débats face à de pâles Toulousains. Exception faite des premières minutes de jeu, à l'avantage des visiteurs, et qui auraient pu changer le cours des choses si Dominique Arribagé, à la limite du hors-jeu et seul face à Cassard, n'avait pas complètement raté sa frappe (5ème minute).
Ensuite la domination est bien strasbourgeoise, bien que peu prolifique en occasions de but. Il faut attendre la 22ème minute pour voir Kevin Gameiro tenter dans l'axe une frappe dangereuse à l'entrée de la surface : déviée par Cetto, la trajectoire du ballon trompe Douchez.

Gameiro et Fanchone en forme

Grâce à son quatrième but personnel de la saison, Gameiro permet donc au Racing d'ouvrir le score et d'enchaîner quelques minutes plus tard sur une nouvelle action d'un duo Fanchone-Gameiro bien en jambes : à la 27ème minute, le premier sert à nouveau le second qui tire au but des 20 mètres, sans parvenir cette fois-ci à battre le gardien toulousain.
Si Strasbourg domine, Toulouse est malgré tout à deux doigts d'égaliser à la 40ème minute grâce à un débordement d'Ebondo côté droit. Elmander manque de pouvoir reprendre son centre pour quelques petits centimètres.

Gignac seul danger
En seconde période, le Racing repart sur de bonnes bases, encore et toujours par l'intermédiaire de Gameiro. A la 50ème minute, son centre-tir à ras de terre côté gauche passe devant plusieurs défenseurs toulousains et devant Wason Renteria. Avec un peu plus de réactivité, ce dernier aurait peut-être pu mettre à l'abri son équipe sur cette action...
Car dans la foulée de cette occasion, Toulouse sort peu à peu la tête de l'eau et commence à se montrer plus entreprenant. A la 62ème minute, un coup-franc astucieusement joué par Dieuze permet à Gignac, rentré en jeu peu de temps auparavant, de se trouver bien placé dans le dos de la défense strasbourgeoise. Excentré, son tir est cependant capté sans grande difficulté par Cassard.

La tête d'Abdessadki
Nous voilà à la 66ème minute, le moment que choisi Fanchone pour se mettre à nouveau en valeur suite à une magnifique passe de Paisley. L'ouverture du défenseur central permettant à Fanchone de déborder côté droit et de centrer pour Abdessadki, esseulé dans la surface. La tête du meneur de jeu passant malheureusement bien au dessus du but de Douchez.
Le Racing va-t-il regretter cette énorme occasion manquée ? On serait tenté de le croire mais Toulouse n'a pas les armes pour mettre en difficulté la défense alsacienne, si ce n'est en fin de match sur le corner décrit plus haut.

Cohade scelle la victoire
Le Racing l'emporte donc en s'offrant même le luxe de doubler la marque en toute fin de rencontre grâce à un but de Renaud Cohade, suite à un contre mené rapidement. La frappe croisée du gauche de l'ancien bordelais trompant le gardien du téfécé (91ème minute).
Sous les yeux de Michel Platini, Strasbourg fête donc comme il se doit cette date historique et empoche, surtout, les trois points qui lui permettent de remonter à la 14ème place du classement, laissant à son adversaire du soir le très inquiétant 17ème rang.
Prochain rendez-vous désormais pour les Alsaciens, à Lens, dès ce samedi. Moribond il y a une petite semaine à peine, le Racing du Nord vient pourtant d'enchaîner deux victoires consécutives et semble désormais baigner dans une douce euphorie suite à l'arrivée de Daniel Leclerc. Ce match sera également l'occasion pour les Strasbourgeois de trouver sur leur route un certain Jean-Pierre Papin.

filipe

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