Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Toulouse, côté tribunes

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Côté tribunes
Lectures
Lu 1.450 fois
Auteur(s)
Par kibitz
Commentaires
0 comm.

De l'histoire, une victoire et une ambiance retrouvée. Gageons qu'on ne retiendra pas de ce match le jeu proposé par les deux équipes.

Comme pour chaque grande célébration à la Meinau, le 2000ème match du Racing dans l'élite n'est pas fêté au meilleur moment. Avec une équipe au bord de la crise, un adversaire pas en meilleur état et un match déplacé au beau milieu de la semaine en plein hiver, il ne fallait pas espérer une Meinau garnie et bouillonnante pour la réception de Toulouse.

Cela n'a pourtant pas découragé le RCS de fêter l'évènement, réalisant pour marquer le coup un mini journal distribué à l'entrée du stade et contenant un édito de Philippe Ginestet, les dates clés du Racing, les souvenirs d'un passionné, quelques chiffres et statistiques marquantes, des extraits de journaux et de nombreuses photos, avec notamment une page entière consacrée à ceux qui « ont écrit l'histoire du Racing ». Un exercice de vulgarisation assez sympathique pour tous ceux qui ne connaissent pas l'essentiel de l'histoire du club, ou n'ont pas un filipe sous la main pour réciter de mémoire le livre du centenaire.

A 20h10, pendant l'échauffement des joueurs et alors que le stade se remplit très, très doucement, le nombre « 2000 » est déployé au centre du terrain à l'aide de grandes bâches plastiques en forme de rond. Puis sont appelés successivement pour rejoindre Philippe Ginestet sur la pelouse, René Hauss, Gérard Hausser, Albert Gemmrich, Léonard Specht et Olivier Dacourt, recevant chacun un maillot du club et étant tous chaleureusement applaudis. Il en va de même pour Michel Platini, annoncé présent dans le stade par le speaker et qui semble susciter la curiosité de beaucoup en présidentielles Sud.

Puis des t-shirts sont lancés dans les tribunes depuis les passerelles situées sous le toit, geste original ayant malheureusement, au vu du nombre, autant d'effet qu'une goutte de pluie dans le désert somalien. Il faudra retenir l'intention...

A l'entrée des deux équipes sur la pelouse, le Kop organise une petite animation avec plusieurs petits voiles sur la partie supérieure formant le nombre « 2000 » et des feuilles bleues sur la partie inférieure de la tribune, tandis que quelques confettis argentés lancés d'en haut viennent un peu colorer l'ensemble. Pendant ce temps, René Hauss, joueur ayant porté le plus souvent le maillot strasbourgeois en D1-L1, donne symboliquement le coup d'envoi de la rencontre.

Si la douzaine de supporters toulousains sont assez discrets, le Kop démarre lui ses encouragements avec une énergie retrouvée par rapport au match contre Nice. Les chants sont en effet assez puissants et résonnent vite dans une Meinau certes assez peu remplie. Passée une première occasion très chaude pour le TFC dès les premières minutes, le Racing montre également un peu d'allant et le soutien des fans ne va pas faiblir. Au contraire, le niveau est plutôt très bon, ce qui constitue une agréable surprise au vu du contexte sportif, du jour du match et de la période. Il faut dire que s'il ne domine pas complètement son sujet, le Racing est quelque peu plus remuant que lors des dernières rencontres, et le chouchou de la Meinau, Kevin Gameiro, a la bonne idée d'ouvrir le score dans l'euphorie imaginable.

A la mi-temps, le Racing mène donc 1-0 face à une pâle équipe toulousaine, et au retour des vestiaires le Kop arbore une banderole grinçante contre le choix du jour de la rencontre « match en semaine, public à la peine », invectivant ensuite comme cela est devenu d'usage la Ligue de Football Professionnel. Le niveau sonore des encouragements baisse quelque peu, de même que le niveau des Strasbourgeois sur le terrain, mais la Meinau se réveille lorsque les espaces s'ouvrent et que le jeu se délie en cours de seconde mi-temps. A noter aussi que beaucoup sont plus prompts à huer l'adversaire qu'à encourager les Bleus, comme a pu s'en rendre compte l'ancien Strasbourgeois Salim Arrache, copieusement sifflé lors de son remplacement.

C'est après avoir évité le pire quelques minutes auparavant que le Racing assure la victoire et fait à nouveau exulter les gradins : au terme de la rencontre, une contre-attaque rapide amène Cohade devant les buts adverses, qui ne se fait pas prier pour marquer le 2e et dernier but. La Meinau fête les siens, tandis que le Kop sort une nouvelle banderole « 2000ème match au sommet – Racing : continue de nous faire vibrer ! ».

Il est difficile de penser que le public de la Meinau a beaucoup vibré au vu de la physionomie de la rencontre, mais le Racing a assuré les points, à défaut de rassurer. Dans les gradins par contre, le Kop a retrouvé des couleurs et de la voix, et ça beaucoup ont du le remarquer au stade.

kibitz

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives