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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Un joli tifo, des supporters grenats en retard et une râclée sur le terrain. Il n'y a qu'en tribune que les Strasbourgeois ont brillé quelques instants...
Après la victoire face à Toulouse et le bon point ramené de Lens, la réception à la Meinau du voisin lorrain tombe à pic : l'équipe semble retrouver de l'allant, tandis que le seul allant des Messins est d'aller vers la L2 avec les pires statistiques de l'histoire du football français.
Mais ce 16e de finale de Coupe de France ne déchaîne pas les foules du côté strasbourgeois : certes, il est question de poursuivre l'aventure en Coupe, mais l'euphorie du début de saison est retombée, l'adversaire n'est pas très sexy, malgré la rivalité, c'est l'hiver et il fait froid, beaucoup se plaignent des tarifs et en plus Eurosport a décidé d'intéresser la France entière en retransmettant le match.
Il n'est donc pas étonnant de voir les abords du stade assez calmes pour un derby traditionnellement chaud. Il n'y aura d'ailleurs même pas 10 000 personnes dans les gradins, preuve s'il en fallait de l'engouement suscité autour de la rencontre. A défaut de multiplier les supporters, on multiplie la distribution des biscuits Pitch aux entrées du stade, seul véritable cadeau de la soirée pour ceux qui apprécient.
L'avant-match est donc paisible, d'autant que les supporters messins n'arrivent pas, ce qui empêche beaucoup de se chauffer la voix en insultant copieusement les vieux ennemis.
A l'arrivée des deux équipes, le Kop, seule tribune bien remplie, se pare se mille feux à l'aide de cierges magiques allumés partout, tandis qu'un voile transparent en plastique descend doucement avec l'inscription « RCS », le tout pour un joli effet.
Les premiers chants fusent, les associations de supporters messines ne sont toujours pas arrivées et le Racing semble décidé à attaquer la rencontre pied au plancher. Les premières minutes sont bonnes sur le terrain et dans les tribunes. L'équipe de Metz a l'air vraiment faible en ce début de rencontre et le parcage de ses fans fait autant peine à voir.
Pourtant, la tendance s'inverse peu à peu. Après 20 bonnes premières minutes et un but strasbourgeois refusé pour hors-jeu, le Racing s'endort, ou Metz se réveille, on ne sait pas trop en fait, tandis que la Génération Grenat investit la tribune visiteurs. La Horda Frénétik en fait de même juste avant la mi-temps. Mieux vaut tard que jamais...Retenus par une partie de scrabble sur le parking, occupés à se bagarrer entre eux ou à discuter avec la police, pris dans les bouchons ou venus à pied, quel que soit leur motif ils sont bien là et le Kop a désormais en face de lui une tribune qui commence à donner de la voix.
0-0 au début de la seconde mi-temps avec chacun ses supporters, une autre rencontre commence. Malheureusement, de la pire des façons puisque le RCS encaisse un but gag dès le retour sur le terrain. Tandis que le quart de virage nord-est exulte sauvagement, c'est la douche froide sur le reste du stade et le Kop.
Pourtant, l'espoir est permis car les Strasbourgeois semblent décidés à revenir au score. Mais tout cela reste brouillon et c'est bien Metz qui est dangereux. A tel point qu'une contre-attaque éclair amène le deuxième but. On a du mal à le croire, mais c'est bien Metz qui mène 0-2 à la Meinau. L'ambiance s'éteint lentement, à l'image du jeu du Racing qui ne sera jamais en mesure de réduire le score ni même d'inquiéter réellement les cages messines.
Frustrés, les Strasbourgeois se changent les idées en chambrant leurs homologues lorrains et les « Messins, Messins on t'encule » se multiplient poétiquement dans le Kop tandis qu'une bonne partie du stade chante également allègrement « les Messins en L2 ». En espérant ne pas les accompagner d'ici quelques mois...
Un pénalty anecdotique est sifflé pour le FC Metz mais Puydebois redonne un semblant d'espoir en l'arrêtant. En vain.
Le match s'achève doucement et les premiers spectateurs quittent les gradins. Ils sont bientôt suivis en masse lors du 3e but, risible à l'image de la rencontre côté RCS. Une défense apathique et un gardien bondissant glacent en effet les Strasbourgeois tandis que les Messins exultent une nouvelle fois.
Cette fois la coupe est pleine et on verra la suite à la télé. Le stade se vide, les sifflets fusent des gradins, tandis que Gameiro et Abdessadki échappent au courroux populaire en venant saluer le Kop, geste plutôt courageux au vu de la ridicule prestation du Racing.
Le RCS a gagné à Saint Symphorien, Metz a gagné à la Meinau, il faudra gagner la belle en championnat à la Meinau à nouveau. Pour se maintenir, et sauver la face. Et cela commencera dès samedi prochain avec la réception des Stéphanois, gros clients en tribune. En espérant ne pas être verts après la rencontre...
Mais ce 16e de finale de Coupe de France ne déchaîne pas les foules du côté strasbourgeois : certes, il est question de poursuivre l'aventure en Coupe, mais l'euphorie du début de saison est retombée, l'adversaire n'est pas très sexy, malgré la rivalité, c'est l'hiver et il fait froid, beaucoup se plaignent des tarifs et en plus Eurosport a décidé d'intéresser la France entière en retransmettant le match.
Il n'est donc pas étonnant de voir les abords du stade assez calmes pour un derby traditionnellement chaud. Il n'y aura d'ailleurs même pas 10 000 personnes dans les gradins, preuve s'il en fallait de l'engouement suscité autour de la rencontre. A défaut de multiplier les supporters, on multiplie la distribution des biscuits Pitch aux entrées du stade, seul véritable cadeau de la soirée pour ceux qui apprécient.
L'avant-match est donc paisible, d'autant que les supporters messins n'arrivent pas, ce qui empêche beaucoup de se chauffer la voix en insultant copieusement les vieux ennemis.
A l'arrivée des deux équipes, le Kop, seule tribune bien remplie, se pare se mille feux à l'aide de cierges magiques allumés partout, tandis qu'un voile transparent en plastique descend doucement avec l'inscription « RCS », le tout pour un joli effet.
Les premiers chants fusent, les associations de supporters messines ne sont toujours pas arrivées et le Racing semble décidé à attaquer la rencontre pied au plancher. Les premières minutes sont bonnes sur le terrain et dans les tribunes. L'équipe de Metz a l'air vraiment faible en ce début de rencontre et le parcage de ses fans fait autant peine à voir.
Pourtant, la tendance s'inverse peu à peu. Après 20 bonnes premières minutes et un but strasbourgeois refusé pour hors-jeu, le Racing s'endort, ou Metz se réveille, on ne sait pas trop en fait, tandis que la Génération Grenat investit la tribune visiteurs. La Horda Frénétik en fait de même juste avant la mi-temps. Mieux vaut tard que jamais...Retenus par une partie de scrabble sur le parking, occupés à se bagarrer entre eux ou à discuter avec la police, pris dans les bouchons ou venus à pied, quel que soit leur motif ils sont bien là et le Kop a désormais en face de lui une tribune qui commence à donner de la voix.
0-0 au début de la seconde mi-temps avec chacun ses supporters, une autre rencontre commence. Malheureusement, de la pire des façons puisque le RCS encaisse un but gag dès le retour sur le terrain. Tandis que le quart de virage nord-est exulte sauvagement, c'est la douche froide sur le reste du stade et le Kop.
Pourtant, l'espoir est permis car les Strasbourgeois semblent décidés à revenir au score. Mais tout cela reste brouillon et c'est bien Metz qui est dangereux. A tel point qu'une contre-attaque éclair amène le deuxième but. On a du mal à le croire, mais c'est bien Metz qui mène 0-2 à la Meinau. L'ambiance s'éteint lentement, à l'image du jeu du Racing qui ne sera jamais en mesure de réduire le score ni même d'inquiéter réellement les cages messines.
Frustrés, les Strasbourgeois se changent les idées en chambrant leurs homologues lorrains et les « Messins, Messins on t'encule » se multiplient poétiquement dans le Kop tandis qu'une bonne partie du stade chante également allègrement « les Messins en L2 ». En espérant ne pas les accompagner d'ici quelques mois...
Un pénalty anecdotique est sifflé pour le FC Metz mais Puydebois redonne un semblant d'espoir en l'arrêtant. En vain.
Le match s'achève doucement et les premiers spectateurs quittent les gradins. Ils sont bientôt suivis en masse lors du 3e but, risible à l'image de la rencontre côté RCS. Une défense apathique et un gardien bondissant glacent en effet les Strasbourgeois tandis que les Messins exultent une nouvelle fois.
Cette fois la coupe est pleine et on verra la suite à la télé. Le stade se vide, les sifflets fusent des gradins, tandis que Gameiro et Abdessadki échappent au courroux populaire en venant saluer le Kop, geste plutôt courageux au vu de la ridicule prestation du Racing.
Le RCS a gagné à Saint Symphorien, Metz a gagné à la Meinau, il faudra gagner la belle en championnat à la Meinau à nouveau. Pour se maintenir, et sauver la face. Et cela commencera dès samedi prochain avec la réception des Stéphanois, gros clients en tribune. En espérant ne pas être verts après la rencontre...
