- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 1.406 fois
- Auteur(s)
- Par filipe
- Commentaires
- 0 comm.
Jamais dans la partie, les Strasbourgeois se sont logiquement inclinés face à un voisin sochalien désormais relancé dans la course à la 17ème place. Pour le Racing, le maintien est loin d'être acquis.
Un non-match
Ce samedi soir, l'occasion était belle de distancer sans doute définitivement un concurrent au maintien. Avec huit points d'avance avant la rencontre sur un adversaire en proie au doute, c'était en effet un grand pas loin des places de relégables qui aurait pu être fait. Hélas, comme souvent, le Racing a raté l'opportunité de se faciliter la vie.
Et dans les grandes largeurs qui plus est. Quasiment aucune véritable occasion de toute la rencontre, une apathie désespérante et des erreurs de débutant, c'est le catastrophique bilan alsacien renouvelé une troisième fois depuis le début de l'année, après les réceptions de Nice et Metz. Pourtant, c'est cette même équipe qui s'est imposée face à Saint-Etienne, qui est allée prendre un bon point à Lens et qui gagnera peut-être demain au Mans ou face à Metz ; l'inconstance étant le maître mot du parcours strasbourgeois.
Sochaux, comme à l'entraînement
Allez, passons vite sur le résumé d'un match largement dominé par des visiteurs bien en jambes et jamais mis en difficulté. Auteur d'un bon pressing, Sochaux n'a pas de mal à s'approcher de la surface alsacienne dans le premier quart d'heure. C'est d'abord Erding qui s'infiltre côté droit à la quatrième minute sans que son centre ne trouve preneur.
C'est ensuite Maurice-Bellay qui peut déborder côté gauche et centrer devant le but. Erding contrôle et sert Isabey en retrait. Le Sochalien ajuste tranquillement sa frappe du pied droit qui trompe Cassard : 0-1 (14ème minute).
Un joli but qui aurait pu avoir le mérite de réveiller les Strasbourgeois, mais il n'en sera rien. Encore qu'il y a bien à la 18ème minute ce centre de Mouloungui pour la tête d'Abdessadki, esseulé dans la surface. Mais le jeu de tête du Marocain étant ce qu'il est, le ballon passe de peu à côté des cages de Richert.
Sans réaction
Incapable de construire, Strasbourg perd un nombre incalculable de ballons et se trouve en difficulté à chaque récupération sochalienne. Collectivement le Racing n'y est pas et individuellement l'ensemble des joueurs est dépassé. On retiendra tout juste l'activité de Dos Santos et l'une ou l'autre percée intéressante d'Eric Mouloungui en fin de première période, sans qu'elles ne donnent rien de bien concret. L'apathie étant généralisée, il n'est pas étonnant de voir les Doubistes en profiter.
A la 36ème minute, Maurice-Bellay parvient à centrer sans opposition côté gauche. Erding, libre de tout marquage, trompe Cassard de la tête (0-2).
Juste avant la mi-temps, le RCS obtient tout de même sa seconde et dernière occasion de la rencontre suite à un corner d'Abdessadki : le ballon arrive dans les pieds de Mouloungui au second poteau, mais le Gabonais tergiverse au lieu de frapper et laisse finalement Richert se coucher pour sauver son camp.
Une rencontre interminable
La mi-temps arrive enfin pour mettre fin à ce long calvaire, et si on se met à espérer une révolte en seconde période, il ne faudra pas beaucoup de temps au public pour comprendre que la suite sera encore plus désespérante.
Jean-Marc Furlan aligne les changements en attaque (Renteria à la place de Cohade, Johansen qui remplace Mulenga, Gameiro pour Abdessadki) et laisse Alvaro Santos (qui « jouait » son 50ème match en L1) sur la pelouse : mais quelque soit le dispositif ou les hommes en place, rien n'y fera.
Et le match n'est pas encore terminé qu'on se met déjà à réfléchir à la nouvelle donne au classement général : le Racing rétrograde donc à la 14ème place avec cinq points d'avance (et un match en plus) sur Toulouse, la première équipe reléguable.
Avec ses favoris menés à domicile, il est pourtant courant de voir le chronomètre défiler à trop grande vitesse. Mais hier, c'est bien le coup de sifflet final de l'arbitre qu'on attendait avec impatience.
Ce samedi soir, l'occasion était belle de distancer sans doute définitivement un concurrent au maintien. Avec huit points d'avance avant la rencontre sur un adversaire en proie au doute, c'était en effet un grand pas loin des places de relégables qui aurait pu être fait. Hélas, comme souvent, le Racing a raté l'opportunité de se faciliter la vie.
Et dans les grandes largeurs qui plus est. Quasiment aucune véritable occasion de toute la rencontre, une apathie désespérante et des erreurs de débutant, c'est le catastrophique bilan alsacien renouvelé une troisième fois depuis le début de l'année, après les réceptions de Nice et Metz. Pourtant, c'est cette même équipe qui s'est imposée face à Saint-Etienne, qui est allée prendre un bon point à Lens et qui gagnera peut-être demain au Mans ou face à Metz ; l'inconstance étant le maître mot du parcours strasbourgeois.
Sochaux, comme à l'entraînement
Allez, passons vite sur le résumé d'un match largement dominé par des visiteurs bien en jambes et jamais mis en difficulté. Auteur d'un bon pressing, Sochaux n'a pas de mal à s'approcher de la surface alsacienne dans le premier quart d'heure. C'est d'abord Erding qui s'infiltre côté droit à la quatrième minute sans que son centre ne trouve preneur.
C'est ensuite Maurice-Bellay qui peut déborder côté gauche et centrer devant le but. Erding contrôle et sert Isabey en retrait. Le Sochalien ajuste tranquillement sa frappe du pied droit qui trompe Cassard : 0-1 (14ème minute).
Un joli but qui aurait pu avoir le mérite de réveiller les Strasbourgeois, mais il n'en sera rien. Encore qu'il y a bien à la 18ème minute ce centre de Mouloungui pour la tête d'Abdessadki, esseulé dans la surface. Mais le jeu de tête du Marocain étant ce qu'il est, le ballon passe de peu à côté des cages de Richert.
Sans réaction
Incapable de construire, Strasbourg perd un nombre incalculable de ballons et se trouve en difficulté à chaque récupération sochalienne. Collectivement le Racing n'y est pas et individuellement l'ensemble des joueurs est dépassé. On retiendra tout juste l'activité de Dos Santos et l'une ou l'autre percée intéressante d'Eric Mouloungui en fin de première période, sans qu'elles ne donnent rien de bien concret. L'apathie étant généralisée, il n'est pas étonnant de voir les Doubistes en profiter.
A la 36ème minute, Maurice-Bellay parvient à centrer sans opposition côté gauche. Erding, libre de tout marquage, trompe Cassard de la tête (0-2).
Juste avant la mi-temps, le RCS obtient tout de même sa seconde et dernière occasion de la rencontre suite à un corner d'Abdessadki : le ballon arrive dans les pieds de Mouloungui au second poteau, mais le Gabonais tergiverse au lieu de frapper et laisse finalement Richert se coucher pour sauver son camp.
Une rencontre interminable
La mi-temps arrive enfin pour mettre fin à ce long calvaire, et si on se met à espérer une révolte en seconde période, il ne faudra pas beaucoup de temps au public pour comprendre que la suite sera encore plus désespérante.
Jean-Marc Furlan aligne les changements en attaque (Renteria à la place de Cohade, Johansen qui remplace Mulenga, Gameiro pour Abdessadki) et laisse Alvaro Santos (qui « jouait » son 50ème match en L1) sur la pelouse : mais quelque soit le dispositif ou les hommes en place, rien n'y fera.
Et le match n'est pas encore terminé qu'on se met déjà à réfléchir à la nouvelle donne au classement général : le Racing rétrograde donc à la 14ème place avec cinq points d'avance (et un match en plus) sur Toulouse, la première équipe reléguable.
Avec ses favoris menés à domicile, il est pourtant courant de voir le chronomètre défiler à trop grande vitesse. Mais hier, c'est bien le coup de sifflet final de l'arbitre qu'on attendait avec impatience.
